Exilles
Exilles | |
Le village et le fort d'Exilles. | |
Noms | |
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Nom français | Exilles |
Nom occitan | Eissilhas |
Nom piémontais | Isìles |
Administration | |
Pays | Italie |
Région | Piémont |
Ville métropolitaine | Turin |
Code postal | 10050 |
Code ISTAT | 001100 |
Code cadastral | D433 |
Préfixe tel. | 0122 |
Démographie | |
Gentilé | esillesi ou exillesi en français Exillois |
Population | 270 hab. (31-12-2010[1]) |
Densité | 6,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 06′ 00″ nord, 6° 56′ 00″ est |
Altitude | Min. 870 m Max. 870 m |
Superficie | 4 432 ha = 44,32 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Pietro (Pierre (apôtre)) |
Fête patronale | 29 juin |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Turin. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exilles [ɛgzij] (en occitan Eissilhas [ejˈsiʎɔs, ejˈsiʎas, iˈsija][2], en latin classique Excingomagus) est une commune italienne de la ville métropolitaine de Turin dans la région du Piémont.
La commune compte sur son territoire le fort d'Exilles.
Géographie
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Bardonnèche, Chaumont, Jaillons, Oulx, Pragela, Salbertrand, Usseaux et Val-Cenis.
Exilles se trouve en Haut val de Suse vers le centre ouest de cette vallée, dans la région du Piémont, au nord-ouest de l'Italie, dans une région montagneuse.
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Après les traités d'alliance avec les chefs celto-ligures Donnus et Cottius, l'armée romaine y avait créé un poste au nom de Excingomagus.
A l'époque des Dauphins on avait bâti dans ce coin hautement stratégique pour le passage des Alpes un fort qui est devenu ensuite l'imposante forteresse de nos jours.
Du Moyen Âge à l'époque moderne
[modifier | modifier le code]Exilles a été, du XIe siècle jusqu'en 1713, l'une des communautés des Escartons du Briançonnais, dans le Dauphiné italien, dans le Royaume de France. En 1713, avec les traités d'Utrecht, le val de Suse, comprenant Exilles, passe dans le duché de Savoie.
L'histoire d'Exilles est fortement associée à celle du fort d'Exilles, qui occupe une partie importante du territoire de son chef-lieu et qui eut, en temps de guerre comme en temps de paix, un impact important sur la vie des habitants.
Le [3], « combat d'Exiles », durant la guerre de Succession d'Autriche qui voit la victoire des piémontais sur les français[4].
La catastrophe de Deveys
[modifier | modifier le code]Le village de Deveys est construit partiellement sur la commune d'Exilles et partiellement sur la commune de Salbertrand. Le à 11 h, il fut en grande partie détruit par une avalanche descendue du Mont Chabrière. 62 habitants furent ensevelis sous la neige et 33 périrent. La plupart des victimes furent des enfants et des personnes âgées car beaucoup d'adultes, en cette période de l'année, travaillaient en France[5].
Administration
[modifier | modifier le code]Exilles comprend les hameaux (dans le sens italien de ce terme) de : Deveys, Cels, San Colombano, Champbons.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Bardonnèche, Bramans (FR-73), Chaumont, Jaillons, Oulx, Pragela, Salbertrand, Usseaux
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Au centre de la vallée où se trouve la commune, se trouve le fort d'Exilles, dont la conception et la construction actuels datent de la reconstruction au XIXe siècle, mais son emplacement avait déjà connu une tour lombarde, puis un fort au Moyen Age. Ce fort était destiné à la défense du territoire entre pays voisins. Sous le règne du roi Louis XIV et alors que le Haut val de Suse appartenait au royaume de France, l'Homme au masque de fer a été enfermé pendant quelques années dans le fort d'Exilles[6],[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- (oc) Domergue Sumien, « Eissilhas: un toponim plen d’istòria e de chambiaments lingüistics », Jornalet, Barcelone, (ISSN 2385-4510, lire en ligne)
- Almanach
- Combat d'Exiles funeste aux français.
- Promenades historiques et archéologiques à travers l'ancien Escarton d'Oulx. Charles Maurice. Préfacé Claude Pons, secrétaire de la Société d’Étude des Hautes-Alpes. 1978-1980. Publié à compte d'auteur et imprimé par la Typo-litographia « LIGURI » à Vintimille.
- « Paris Match - Tricentenaire de la mort de Louis XIV - Mais qui était vraiment le Masque de fer ? », sur www.parismatch.com, (consulté en )
- Flora Mansiet, « L'indémodable légende du Masque de Fer », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la géographie :