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Evgraf Vladimirovitch Davydov

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Evgraf Vladimirovitch Davydov
Давыдов, Евграф Владимирович
Evgraf Vladimirovitch Davydov
portrait par Oreste Kiprensky du colonel des Hussards de la Garde au Musée Russe

Naissance
Gouvernement de Toula
Décès
Allégeance Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Arme cavalerie
Grade Général
Commandement
Conflits Guerres napoléoniennes
Faits d'armes
Distinctions Ordre de St-Georges IIIe classe Ordre de Saint-Georges

Ordre de Saint-Vladimir IIIe classe Ordre de Saint-Vladimir
Ordre de Sainte-Anne IIe classe Ordre de Sainte-Anne
Ordre de l'Aigle Rouge Ordre de l'Aigle Rouge
Ordre impérial de Léopold Ordre impérial de Léopold
Épée d'or de la bravoure avec diamants

Famille Famille Davydov

Evgraf Vladimirovitch Davydov (en russe : Давыдов, Евграф Владимирович, translittération : Evgraf Vladimirovitch Davydov, 1775-1823) fut un général de hussards, Russe, colonel des Hussards de Lubensky et Hussards de la Garde.

Colonel des Hussards de la Garde en 1803, blessé à la Bataille d'Ostrovno, décoré de l'Ordre de Saint-Georges lors de la Bataille de Leipzig où il perdit la main droite et le pied gauche.

Louis Réau le décrit ainsi en évoquant Oreste Kiprensky l'auteur du tableau au Musée russe : « Davydov, en uniforme de colonel de hussard, la main campée sur la hanche, dans une attitude provocante, pleine de désinvolture, et de crânerie » [1].

Dans son recueil Officiers et Poètes russes Zakhar Prilepine commence son chapitre consacré au général de division Denis Davydov par ces vers qui campent le poète et le général[2] :

« J'aime les sanglantes mêlées
Je suis né pour servir le tsar!
Un sabre, de la vodka, un cheval de hussard,
Et me voilà au comble de la félicité » (Evgraf Davydof)

Pour Z. Prilepine, la place de Davydof est incontestable dans la littérature russe et s'il avait écrit plus il aurait peut-être occupé une place littéraire plus en vue. Il est selon l'écrivain : « Le général le plus connu parmi tous les illustres poètes russes et le poète le plus connu parmi tous les illustres généraux russes[3] ».

Références

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  1. Louis Réau, l'art russe, t. 3, Verviers, Gérard et Co, , p. 81
  2. Zakhar Prilepine, Officiers et poètes russes, Genève, édition des Syrtes, (ISBN 9782940628476), p. 152
  3. Z. Prilepine p.152.