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Eugène Buland

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Eugène Buland
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean-Eugène Buland
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Père
Jean-Marie Buland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Mouvement
Maître
Distinctions
Œuvres principales
Auguste au tombeau d'Alexandre (d), Prière devant les reliques (d), Propagande (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-Eugène Buland, né le à Paris et mort le à Charly-sur-Marne (Aisne), est un peintre français.

Il est le frère du graveur Jean-Émile Buland (1857-1938).

Fils de graveur, Jean Marie Buland (1825-1895)[1] et d'une mère Luxembourgeoise, Suzanne Wagener[1], Eugène Buland entre à École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel. Il débute par des peintures symbolistes figurant des scènes antiques, puis rapidement il se tourne vers la représentation de scènes de la vie quotidienne.

S'inscrivant dans le courant réaliste naturaliste qui marque, de Courbet à Millet, la seconde moitié du XIXe siècle, Buland peint des scènes à caractère social ou politique. Par la rigueur et la minutie de sa technique picturale, il est considéré comme un précurseur de l'hyperréalisme[2].

Eugène Buland bénéficie de commandes publiques au bénéfice de grandes institutions, comme le musée du Luxembourg à Paris et divers musées de province.

Il expose au Salon des artistes français dès 1873[3] et obtient le second grand prix de Rome en 1878 et 1879. Sa participation au Salon est récompensée à plusieurs reprises : après une mention honorable au Salon de 1879, il reçoit une 3e médaille en 1884, puis une 2e médaille en 1887.

Eugène Buland épouse Pauline Carpentier le 27 mai 1884 à Maisons-Lafittes. Ils ont un fils.

En 1889, il peint plusieurs panneaux du salon des Sciences à l'hôtel de ville de Paris et est honoré d'une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889.

En 1894, il est décoré de la Légion d'honneur[3]. Entre 1894 et 1897, il décore le plafond de l'hôtel de ville de Château-Thierry.

A l'Exposition universelle de 1900, il reçoit une médaille d'or.

De 1901 à 1908, il expose régulièrement au salon de la Société des artistes français.

Sa femme meurt en 1915, lui, en 1926.

Collections publiques

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Allemagne
Berlin, coll. part.
  • Flagrant délit, 1893[4]
France

Le musée des beaux-arts de Carcassonne lui consacra une rétrospective du au et édita pour cette occasion un catalogue. Cette exposition a été réalisée en relation avec le musée des beaux-arts de Chartres, le musée de l'Ardenne de Charleville-Mézières et le musée des beaux-arts de Quimper (30 octobre 2008 - 1er février 2009; commissaire André Cariou)[5].

Suède
Taïwan

Notes et références

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  1. a et b « 5Mi1577 - 1890 1905 Archives départementales de l'Aisne », sur Archives départementales de l'Aisne (consulté le )
  2. Paul Gilbert, Eugène Buland, peintre réaliste par tradition, Eugène Buland, Panama, Paris, 2007, P. 23-35.
  3. a et b René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 217.
  4. (en) « iheartmyart », sur iheartmyart (consulté le )
  5. Jérôme Montcouquiol, « Eugène Buland 1852-1926. Aux limites du réalisme », sur La Tribune de l'Art, (consulté le )
  6. « Les Héritiers », notice no 000PE022011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  7. « La Restitution à la Vierge le lendemain du mariage », notice no 000PE021560, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. « Le Repas du jardinier », notice no 07840000085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  9. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  10. « Devant les reliques », notice no 00000082497, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

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Bibliographie

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Liens externes

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