Epsilon Scuti
Ascension droite | 18h 43m 31,25090s[1] |
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Déclinaison | −08° 16′ 30,7656″[1] |
Constellation | Écu de Sobieski |
Magnitude apparente | 4,889[2] |
Localisation dans la constellation : Écu de Sobieski | |
Type spectral | G8IIb[3] |
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Indice U-B | 0,87[4] |
Indice B-V | 1,12[4] |
Indice R-I | 0,61[4] |
Vitesse radiale | −9,8 ± 0,6 km/s |
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Mouvement propre |
μα = 21,781 mas/a[1] μδ = 4,591 mas/a[1] |
Parallaxe | 5,710 0 ± 0,184 2 mas[1] |
Distance | 175,13 ± 5,65 pc (∼571 al)[5] |
Magnitude absolue | −1,18[6] |
Gravité de surface (log g) | 1,00[7] |
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Luminosité | 403 L☉[6] |
Température | 4 500 K[7] |
Métallicité | [Fe/H] = 0,05[6] |
Rotation | 5,1 km/s[8] |
Désignations
Epsilon Scuti (ε Scuti / ε Sct) est une étoile binaire astrométrique présumée[9] de la constellation de l'Écu de Sobieski. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,89[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 5,71 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ ∼ 570 a.l. (∼ 175 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −10 km/s[10].
Propriétés
[modifier | modifier le code]La composante visible du système est une géante lumineuse jaune de type spectral G8IIb[3]. Elle est 403 fois plus lumineuse que le Soleil[6] et sa température de surface est de 4 500 K[7]. Epsilon Scuti possède cinq faibles compagnons visuels recensés dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples, désignés Epsilon Scuti B à F [11]. Ils apparaissent n'être que des doubles purement optiques, dont la proximité avec le système n'est qu'une coïncidence[9].
Nomenclature
[modifier | modifier le code]ε Scuti était auparavant connue en tant que 3 Aquilae[12]. En effet, John Flamsteed ne reconnaissait pas l'Écu comme une constellation à part entière et inclut plusieurs de ses étoiles dans la constellation de l'Aigle. La désignation « ε Scuti » fut attribuée à l'étoile non pas par Bayer (qui vécut avant qu'Hevelius ne crée la constellation) mais ultérieurement par Benjamin Gould en 1879[12],[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Epsilon Scuti » (voir la liste des auteurs).
- (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
- (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355, , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
- (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71, , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
- (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, (Bibcode 1995yCat.5050....0H, lire en ligne)
- (en) * eps Sct -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
- (en) Caroline Soubiran et al., « The PASTEL catalogue: 2016 version », Astronomy & Astrophysics, vol. 591, , article no A118 (DOI 10.1051/0004-6361/201628497, Bibcode 2016A&A...591A.118S, arXiv 1605.07384)
- (en) J. R. De Medeiros et M. maior, « A catalog of rotational and radial velocities for evolved stars », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 139, no 3, , p. 433 (DOI 10.1051/aas:1999401, Bibcode 1999A&AS..139..433D, arXiv astro-ph/0608248, lire en ligne)
- (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
- (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11, , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
- (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6, , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
- (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3, , p. 209-223 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)
- (en) Ian Ridpath, « Scutum - The Shield », sur Ian Ridpath's Star Tales (consulté le )
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (en) Epsilon Scuti sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.