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Edgard Tytgat

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Edgard Tytgat
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Distinction

Edgard Tytgat, né le à Bruxelles et mort le à Woluwe-Saint-Lambert (province de Brabant, actuellement région de Bruxelles-Capitale), est un peintre, graveur et illustrateur belge.

Edgard Tytgat naît le à Bruxelles[1]. Son père est graveur en taille-douce et imprimeur. Il passe son enfance à Bruges[2].

D'abord apprenti chez un horloger de 1893 à 1895, Edgard Tytgat travaille ensuite chez son père. De 1897 à 1900, il suit les cours du soir à l’Académie des beaux-arts de Bruxelles[2]. En 1901, il suit les cours à plein temps, notamment chez Constant Montald[2]. C’est là qu’il noue des amitiés avec d’autres futurs peintres, dont Rik Wouters et Fernand Verhaegen. Il les représentera d’ailleurs tous deux, accompagnés de leur épouse, dans un dessin à l’encre de Chine La Ligue des peintres wallons, Doe stil voort vers 1907.

Il quitte la Belgique pour l’Angleterre pendant la Première Guerre mondiale et ne revient qu’en 1920, pour s’installer définitivement à Woluwe-Saint-Lambert en 1923 avec son épouse et modèle[2].

Tytgat est un artiste multidisciplinaire : il est à la fois peintre, dessinateur, aquafortiste, aquarelliste, graveur sur bois, lithographe, illustrateur et conteur[2].

Comme graveur et xylographe, il a illustré de nombreux ouvrages (Le Petit Chaperon rouge, La Flûte enchantéeetc.). L’imagerie était son point fort. Son ami Verhaegen a gravé une eau-forte le représentant intitulée L’imagier. Il a également illustré des textes de Félix Timmermans, Gérard Walschap ou encore Michel de Ghelderode[2].

Sa peinture, d'un style inspiré du postimpressionnisme, est souvent qualifiée de peinture naïve, avec des scènes de la vie quotidienne, des intérieurs, des kermesses, des amoureux, mais non dépourvues d’une douce poésie. À partir de 1950, il aborde la représentation de légendes mythologiques baignant parfois dans un certain érotisme.

Edgard Tytgat a participé à de nombreuses expositions, tant personnelles que collectives, en Belgique et à l'étranger[2].

D’une nature très retenue, il était cependant très attaché à ses amis jusqu’à réaliser des œuvres dans lesquelles ceux-ci sont repris. Le musée communal de Bruges (nl) conserve une de ses œuvres représentant Aline, l’épouse de son ami Fernand Verhaegen, au balcon, lors de la kermesse de Watermael-Boitsfort en 1911.

Il n'est rattaché à aucun mouvement artistique, il fait figure de solitaire dans la peinture belge[1].

Son frère, Médard Tytgat (en) (1871-1948), et le petit-fils de ce dernier, Médard-Siegfried Tytgat (1916-1997), sont également peintres.

Il meurt le à Woluwe-Saint-Lambert à l'âge de 77 ans[1].

En , Le Dessableur no 6, la revue trimestrielle du Centre belge de la bande dessinée dans sa rubrique consacrée à la bande dessinée belge d'avant 1930 présente le peintre Edgard Tytgat dans lequel on découvre son travail graphique dans un reportage signé Noelia Diaz Iglesias (dessin) sur un scénario de Greg Shaw sur notamment Quelques images de la vie d'un artiste de 1946.

Œuvres dans les collections publiques

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En Belgique

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Distinction

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Notes et références

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  1. a b c et d « Edgard Tytgat : Belgique, 1879 – 1957 Activités: Graveur Illustrateur Lithographe Peintre », sur Centre de la gravure et de l'image imprimée (consulté le ).
  2. a b c d e f et g Georges Mayer, « Biographie d'artiste - Tytgat, Edgard Bruxelles, 1879 - Woluwe-Saint-Lambert (Bruxelles), 1957 », sur Dictionnaire des peintres belges (consulté le ).
  3. David Colling, « Le don Raymond Lepée à l'Institut archéologique du Luxembourg, 2015-2016 », Bulletin trimestriel de l'Institut archéologique du Luxembourg, vol. 93, nos 1-2,‎ , p. 83
  4. « Dans les ordres nationaux », Le Soir, no 208,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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  • Albert Dasnoy, Edgard Tytgat : catalogue raisonné de son œuvre peint, Bruxelles : Laconti, 1965, 315 p.
  • Willy Van Den Bussche, Edgard Tytgat, Gand, Snoeck-Ducaju & Zoon, 1998. — Catalogue de l’exposition au MMK Oostende.
  • Jean-Marc de Pelsemaeker et Emmanuel Beer, Edgard Tytgat, imagier populaire, Bruxelles, Fondation Albert Marinus, 2002, 96 p. (OCLC 66763220)
  • Guy Duplat, « Edgard Tytgat, les fantasmes d'un faux naïf », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).

Liens externes

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