Dolmen de Santoche
Dolmen de Santoche | ||||
Vue générale. | ||||
Présentation | ||||
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Autre(s) nom(s) | Pierre aux Gaulois, dolmen de la Châtre | |||
Chronologie | IVe-IIIe millénaire | |||
Type | Dolmen | |||
Période | néolithique | |||
Fouille | 1969 | |||
Protection | Classé MH (1974) | |||
Caractéristiques | ||||
Dimensions | Chambre : 1,80 m × 1,90 m | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 24′ 57″ nord, 6° 29′ 45″ est | |||
Pays | France | |||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | |||
Département | Doubs | |||
Commune | Santoche | |||
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : France
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Le dolmen de Santoche, appelé aussi Pierre aux Gaulois ou dolmen de la Châtre est un site mégalithique, protégé aux monuments historiques, situé sur la commune de Santoche dans le département du Doubs en France.
Historique
[modifier | modifier le code]Le dolmen a été édifié au Néolithique final (IVe au IIIe millénaire avant notre ère)[1], puis il fut réutilisé avant d'être détruit et d'être transformé en murger[2]. Le site mégalithique est reconnu comme tel en 1963 et une première fouille a lieu en 1969[3].
Les vestiges font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [4].
Description
[modifier | modifier le code]Le dolmen a été édifié à 378 mètres d'altitude, il domine la vallée du Doubs en bordure de plateau[3]. À l'origine, il était constitué d'une chambre carrée de 1,80 m sur 1,90 m recouverte de deux dalles, la chambre étant creusée directement dans le sol calcaire[5]. L'accès se faisait par une dalle-hublot. Dans une seconde période, l'entrée de la chambre est complétée par deux orthostates dressés de part et d'autre de la dalle-hublot et un cairn de forme trapézoïdale (9 m de longueur pour une largeur de 4 mètres à la base) est édifié autour de l'ensemble, la base du trapèze constituant la façade de l'édifice[6].
À l'époque romaine, le dolmen est réutilisé comme abri. La destruction de la chambre semble être postérieure à cette période.
Fouilles archéologiques
[modifier | modifier le code]Le mobilier archéologique retrouvé se compose de plusieurs percuteurs et d'éclats de percuteurs utilisés vraisemblablement pour boucharder les dalles[7]. Des ossements, correspondant au minimum à une douzaine de personnes, ont également été retrouvés datant de diverses époques[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Piningre et Pétrequin 1976, p. 305
- Piningre et Pétrequin 1976, p. 291
- Piningre et Pétrequin 1976, p. 289
- « Dolmen », notice no PA00101727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Piningre et Pétrequin 1976, p. 292
- Jean Guilaine, La France d'avant la France, Paris, Hachette, , 349 p. (ISBN 978-2-01-011134-1), p. 89
- Piningre et Pétrequin 1976, p. 296
- Piningre et Pétrequin 1976, p. 299
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-François Piningre et Pierre Pétrequin, « Les sépultures collectives mégalithiques de Franche-Comté : Étude archéologique », Gallia préhistoire, vol. 19, no 2, , p. 287-381 (DOI 10.3406/galip.1976.1533)
- Louis Chaix, « Les sépultures collectives mégalithiques de Franche-Comté : Étude des restes humains et animaux », Gallia préhistoire, vol. 19, no 2, , p. 383-386 (DOI 10.3406/galip.1976.1534, lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'architecture :