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Deycimont

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Deycimont
Deycimont
Vue de Deycimont en automne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges
Maire
Mandat
Éric Aubry
2020-2026
Code postal 88600
Code commune 88131
Démographie
Gentilé Rouge-Fournant
Population
municipale
304 hab. (2021 en évolution de −2,56 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 08″ nord, 6° 39′ 03″ est
Altitude Min. 383 m
Max. 587 m
Superficie 6,32 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Épinal
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bruyères
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Deycimont
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Deycimont
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Deycimont
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Deycimont
Liens
Site web Site officiel de la commune

Deycimont est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Rouges-Fournants.

Géographie

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Localisation

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Localisation dans le département.
Situation géographique de Deycimont.
Légende.
Légende.

Au cœur de la vallée de la Vologne entre Lépanges et Docelles, le village, traversé par les ruisseaux la Bouillante et le Rupt du Void (respectivement affluent et sous-affluent de la Vologne), s'appuie sur le massif du Recreux.

Les écarts principaux sont le Faing Vairel et Aligoutte, mais on distinguait autrefois d'autres écarts aujourd'hui plus ou moins rattachés au « Centre » : le Rupt-du-Void, le Moulin, la Creuse…

Communes limitrophes

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Hydrographie

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La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Vologne, le ruisseau de Faing Vairel et le ruisseau de St Nicolas[1],[Carte 1].

La Vologne prend sa source à plus de 1 240 mètres d'altitude, sur le domaine du jardin d'altitude du Haut-Chitelet, entre le Hohneck et le col de la Schlucht, et se jette dans la Moselle à Jarménil, à 358 m d'altitude[2].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 217 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 10,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Deycimont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,7 %), prairies (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), terres arables (11,4 %), zones urbanisées (4,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Deycimont s'écrivait également autrefois Décimont, Deycymont, Decii Mons ou Deyecimont. Son étymologie est peu claire. D'après J.-C. Diedler, elle viendrait de Dei Jacum Coementium (ou la pierre du domaine de Dieu) en référence aux pierres de la roche du Fournel.

Une deuxième interprétation fait dériver ce nom de Deciacus (ou Decii Jacus) Mons (c'est-à-dire la montagne du domaine de Decius).

Sont également évoquées au XIXe siècle les dix montagnes qui entourent le village comme origine du nom.

Le village est cité dans les archives du chapitre de Remiremont dès 1232 sous le nom de Deceimonte lorsque le duc de Lorraine Mathieu II fait des concessions à l'abbesse de Remiremont pour des impôts indus prélevés dans les "bans de Girancort (Girancourt), Deceimonte (Deycimont) et Bruerulis (Brouvelieures)". Cependant ses origines sont sans doute plus lointaines. L'occupation du territoire communal remonte certainement à l'époque celtique ou au moins romaine comme en témoignent des monnaies gauloises trouvées sur le territoire de la commune (potin leuque "à la tête d'indien" du type Scheers 1.C) ainsi que les quelques vestiges du début de notre ère (monnaie romaine de l'empereur Trajan Dèce) et borne solaire retrouvée dans les murs de l'ancien presbytère).

Roche des Gaulois.


Un site important : la Tête du Fourneau

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Roche du Recreux à la Tête du Fourneau.

Les monnaies gauloises furent découvertes au lieu-dit de la Tête du Fourneau, aussi appelée Roche du Fournel, dans le massif du Recreux, qui donne aux habitants leur nom de Rouges-Fournants. Selon la thèse du docteur Jean-Claude Diedler, on y trouvait peut-être dès le VIIIe siècle av. J.-C., un camp analogue au camp celtique de la Bure, avec un atelier de fonte du métal repris par la suite par des forgerons celtes.

On trouve sur le site une roche, dite du Recreux, percée de part en part d'une grotte, à travers laquelle est observable le phénomène du lever du soleil au solstice d'été. Selon Hervé Claudon[15], cette grotte, en partie creusée par la main de l'homme, serait le témoignage d'un culte solaire pré-chrétien.

Au Moyen Âge, on y brûlait des tas de feuilles (fournel) lors de rites de fécondité, au XVe siècle y subsiste une chapelle dédiée à saint Roch invoqué pour la guérison de la peste, mais dont aucun vestige ne subsiste.

Histoire depuis le Moyen Âge

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Les habitants devaient faire le guet au château de Saint-Jean qui appartenait au comte de Girecourt et s'occupaient également d'amener du bois au chauffour (four à chaux) du château de Bruyères.

Le Haut-de-Châtillon, avec au premier plan la rocade.

Le lieu-dit Châtillon, surplombant le hameau du Rupt-du-Void, abritait peut-être un habitat fortifié occupé par un membre de la famille de Girecourt.

Deycimont était en outre située à un carrefour sur la route des vins qui traversaient la prévôté de Bruyères. En effet c'est à cet endroit que passait la route qui menait de Bruyères à Arches en suivant la vallée de la Basse Vologne et la route qui menait à Épinal en passant par Le Roulier et Charmois.

La communauté fut exemptée du cens par le seigneur Humbert de Girecourt en 1696.

Étymologie des toponymes et hydronymes

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  • Rupt-du-Void (Hameau) : le nom du hameau dérive de celui du ruisseau.
  • Rupt du Void : qui signifie en ancien français Ruisseau du Voué ; dénomination en référence sans doute au duc de Lorraine qui était le seigneur-voué du chapitre de Remiremont ou, sinon, en référence à l'habitat seigneurial qu'on suppose avoir existé à Châtillon.
  • Plateau de Joinfaing : plateau du jeune pré.
  • Les Prés du Seigneur : prés qui appartenaient au seigneur de Girecourt, et dont les redevances furent abolies en 1696.
  • Faing Vairel : le pré de Vairel.
  • Champ Berquamp : nom propre.
  • Châtillon : vient de Castellum, château en latin.
  • Sous la ville : lieu le plus bas du village, marécageux à cause de la Bouillante.
  • La Creuse : vient peut-être de la présence d'une ancienne forge.
  • Le Moulin : lieu du moulin construit dans les années 1611 par les frères Xeulley.
  • Le Haut du Mont : endroit situé sur les hauteurs du village, sur le chemin qui mène au Recreux.
  • Le Haut Meix.
  • Les Moises du Mont.
  • Champ du Jardin.
  • Champ le Fève.
  • Vaudrichamp.
  • le Beha.
  • Au Mehi.
  • Meix de l'Âte : sa proximité avec le cimetière le fait peut-être dériver du mot aître.
  • Sous l'église : champs situés en contrebas de l'éminence portant l'église.

Politique et administration

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Administration municipale

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Sous l'Ancien Régime, la mairie de Deycimont faisait partie du duché de Lorraine, qui en partageait l'administration et la levée des impôts avec le chapitre de Remiremont : un censier du XIVe siècle nous informe que le chapitre prélevait la moitié des tailles sur les blés d'automne ("wayn") et de printemps ("mars" ou "trémois"), et avait également la charge de rendre la justice. Il était de la prévôté de Bruyères et du bailliage des Vosges (Mirecourt) ; puis du bailliage de Bruyères après 1698.

La mairie et l'école.

La haute et la basse justice appartenaient au comte de Girecourt (AD88 11T18).

Découpage territorial

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À la Révolution, le village fut intégré au département des Vosges, au district de Bruyères et au canton de Docelles, puis au canton de Bruyères et à l'arrondissement d'Épinal. Deycimont fait actuellement partie de la 2e circonscription des Vosges (Saint-Dié-des-Vosges) et de l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges.

Le village fait partie de la communauté de communes Vologne-Durbion, dont le siège est à Bruyères et dont le président est André Claudel (également maire de Lépanges-sur-Vologne).

Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement d'Épinal et rattachée à l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges[16].

Liste de maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Claude Mathieu    
1696   Nicolas Gravier    
1712   Georges Bombarde    
1725   Joseph Christophe    
1772   Joseph Sergent    
1790 1791 Jean-François Mathieu    
1791 1791 Quirin Balland    
1791 1792 Jean-Baptiste Houël    
1792 1794/1795 (an III) Nicolas Pierron    
1795/1796 (an IV)   Nicolas Demangeon    
1800/1801 1808 Claude Claudel    
1808 1814 Jean-Baptiste Demangeon    
1814 1825 Sébastien Demangeon    
1826 1833 Dominique Demange    
1833 1847 Jean-Claude Mathieu    
1847 1860 Jean-Baptiste Michel    
1860 1869 Jean-Joseph Heulluy    
1869 1878 Jean-Baptiste Mathieu    
1878 1902 François-Ferdinand Mathieu    
1902 1919 Nicolas-Paul-Émile Genay    
1919 1925 Constantin Mathieu    
1925 1937 Paul Constant Gremillet    
1937 1939 Henri Constant Gremillet    
1939 1940 Paul Séraphin Gremillet    
1940 1944 Henri Constant Gremillet    
1944 1958 Antoine Perrin    
1958 mars 1965 Georges Mathieu    
mars 1965 mars 1983 Georges Remy    
mars 1983 mars 2001 Jean-Marie Mathieu SE Industriel
mars 2001 avril 2014 Gérard Lepaul SE Artisan retraité
avril 2014 En cours Éric Aubry    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

En 2021, la commune comptait 304 habitants[Note 3], en évolution de −2,56 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
287305334314385394380402380
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
355341343340311339302317310
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
269259244241225229262260231
1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
244250238236263268294312306
2021 - - - - - - - -
304--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le village, comme tous les autres villages de Lorraine, a fortement subi les ravages de la guerre de Trente Ans puisque la région fut un lieu privilégié de passages et de combats.Au terme de ce conflit plus des 3/4 de la population disparut.[réf. nécessaire]

Après un demi-siècle, il récupéra sa population d'avant-guerre et connut sa plus grande expansion jusqu'au milieu du XIXe siècle où la population atteignit son maximum, avant un déclin aujourd'hui stabilisé.

Depuis la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle, la rurbanisation permet au village de connaître un nouvel essor démographique avec la construction d'un nombre important d'habitations et l'arrivée de plusieurs familles.

La paroisse de sainte Menne fut créée par l'évêque de Toul (les reliques furent apportées en 1679), certainement en même temps que fut construite l'église, vers 1050-1080 selon la légende ; auparavant, le village dépendait de la paroisse de Girecourt où l'on enterrait jusque-là les morts, et de cette seigneurie dépendait également le village. La paroisse n'est toutefois attestée que dans le pouillé de 1402. En dépendaient les villages de Méménil (avant 1695), de Charmois-Le Roulier de 1695 jusqu'en 1818 et de Lépanges jusqu'en 1863, date où ces villages furent dotés d'une église et érigés en paroisse.

Le conseil de fabrique qui s'occupait de la gestion de la paroisse était relativement riche puisqu'elle avait, en 1773, un actif de près de 450 livres, ce qui est assez important pour une paroisse rurale. Une quinzaine de confréries existaient au sein de la paroisse telles que :

Depuis la fin du XXe siècle et le manque de prêtres pour assurer le service religieux la paroisse a été intégrée dans la paroisse de Saint-Antoine-en-Vologne, regroupant également les anciennes paroisses Sainte-Libaire de Lépanges, Saint-Valbert de Docelles, Saint-Jean-Baptiste de Cheniménil, Sainte-Gertrude de Charmois et Le Roulier, Tendon, Rehaupal, La Baffe/Mossoux et Saint-Jean-du-Marché.

Liste des prêtres successifs
Nom Vie Sacerdoce à Deycimont
Claude Verquelot 1606
Claude Boissonny
Gabriel Doron 1624
Jacques Lartillier 1625
Jean-François Pierrot 1664-1672
Dominique Renard 1690-1725?
G. Bailly 1725-1763
Jean Doron 1763-1791 (émigre en 1791)
J. Georgel 1791-1792
Jacques Balland 1797-1804
Jean Thomas Petitjean 1809
Cœurdacier 1824-1825
Marchal 1827-1830
Jean-Baptiste Lecomte 1801-1866 1836-1866
Joseph Marqué 1835-1902 1866-1902
Varenne 1903
Alfred Christen 1876-1956 1908-1956
René Vincent (intérim) 1956
Joly
Liste des prêtres de Saint-Antoine-en-Vologne depuis le rattachement de Deycimont
Nom Vie Sacerdoce Paroisse d'origine (si déjà en place lors du regroupement)
René Grivel Lépanges
Hubert Grandadam Tendon
André Romary

Le village est historiquement peuplé de paysans, mais on trouvait encore au XIXe siècle, voire au cours du XXe siècle, une féculerie au Faing Vairel, une fromagerie à la Creuse et deux cafés. Un moulin a existé dès l'époque moderne, aux mains de la famille Mathis ; un second construit en 1611 par les frères Xeulley finit par ruiner le premier.

De nos jours, son économie est essentiellement et traditionnellement agricole avec six exploitations, mais possède également une entreprise de textile, secteur traditionnel de la région. Un artisan (électricien) et un mécanicien agricole exercent également dans la commune. La majorité des habitants travaillent toutefois hors des limites de la commune.

Culture locale et patrimoine

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Monument aux morts.
Église Sainte-Menne.

Lieux et monuments

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  • Site de la Tête du Fourneau.
  • Roche des Gaulois (580 m) dédiée au culte de l'eau.
  • Maisons du XVIIe siècle.
  • Église Sainte-Menne du XIe siècle reconstruite entre 1710 et 1713.

Personnalités liées à la commune

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Jean Hubert Houël.

Héraldique

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Blason à dessiner Blason
Tiercé en pairle renversé: au 1er de gueules à la gerbe de blé d'or, au 2e d'or à trois sapins coupés au naturel, au 4e d'azur à la fasce ondée d'argent et à la roue de moulin de sable brochant sur la fasce[21].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Jean Chaumont, Bruyères et sa contrée, Haroué, PLI- Gérard Louis, Collection Entre temps, 2001
  • Jean-Claude Diedler, article sur le village de Deycimont
  • Archives de la commune de Deycimont
  • Archives départementales des Vosges (G 848, G 858...)
  • Archives départementales de Meurthe-et-Moselle
  • Raphaël Tassin, Les Églises de la prévôté de Bruyères. Réfections et reconstructions (1661-1789), Langres, Éditions Dominique Guéniot, 2010[22].

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Deycimont » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Deycimont », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « la Vologne »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Deycimont et Le Roulier », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Deycimont ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Mémoire des Vosges no 4 (2002), édité par la Société philomatique vosgienne, Saint-Dié-des-Vosges.
  16. Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du ,‎ , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  22. Site des éditions Guéniot.