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Dar Bouazza

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Dar Bouazza
دار بوعزة
Dar Bouazza
Administration
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Région Casablanca-Settat
Préfecture Province de Nouaceur
Démographie
Population 240 124 hab. (2020)
Densité 4 965 hab./km2
Géographie
Coordonnées 33° 33′ 24″ nord, 7° 40′ 23″ ouest
Superficie 48,36 km2
Divers
Site(s) touristique(s) plage
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Maroc
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Dar Bouazza
Géolocalisation sur la carte : Maroc
Voir sur la carte administrative du Maroc
Dar Bouazza

Dar Bouazza (en arabe : دار بوعزة, littéralement la maison/le lieu de Bouazza) est une localité de la province de Nouaceur, dans la région de Casablanca-Settat au Maroc.

La ville est située a environ 20 km de Casablanca. Elle couvre une superficie de 48,36 km2 et enregistre une population de 240 124 en 2020[1].

La commune est en pleine croissance démographique avec d'une part une position de nouvelle banlieue chic de Casablanca au même titre que Bouskoura et de l'autre le développement d'une ville nouvelle à vocation sociale depuis 2006 qui lui est rattachée.

Le nom de la localité tire son origine de la kasbah du même nom édifiée par le notable Bou Azza Riguet au XIXe siècle[2].

La présence de l'homme à Dar Bouazza dès le Néolithique est attestée par les fouilles réalisées entre 1956 et 1962 sur le site de la nécropole El Kiffen[3] qui aurait contenu au moins 17 individus et qui fait partie des cinq nécropoles préhistoriques importantes connues en Afrique du Nord[4].

Dar Bouazza devient au début des années 1950 une destination balnéaire de choix pour les casablancais à la recherche de plages moins fréquentées[5]. Jacques Jacquier, petit fils de Gabriel Veyre surnommé l'ingénieur du sultan Abdelaziz ben Hassan, y ouvre alors un complexe touristique qui donnera son nom à la plage de Jack Beach[6], un des spots de surf prisés de la côte.

En 2006, la construction de la ville nouvelle Errhama est lancée sur le territoire de la commune dans le cadre du programme « Villes sans bidonville » initié par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme en 2004. La population de ce nouveau pôle urbain à l'horizon 2020 devait atteindre 250 000 habitants[7].

Géographie

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Flamants roses survolant la Daya de Dar Bouazza

La Commune rural de Dar Bouazza est située sur le territoire de la Province de Nouaceur sur une superficie totale de 4 836 ha, la Commune Urbaine de Dar Bouazza est délimitée[8] au nord par l'Océan Atlantique, au sud par la commune rurale d'Ouled Azzouz, à l'est par la Commune Urbaine d’Anfa à l'ouest : par Province de Berrechid.

Elle se compose de 2 pôles urbains principaux : le secteur « Tamaris » et le secteur « Errhama ».

La rivière Oued Merzeg (oued signifie cours d'eau en arabe) la traverse avant de se jeter dans l'Océan Atlantique à l'extrémité ouest de la plage du même nom.

Dar Bouazza héberge les dernières zones humides de la région de Casablanca appelée Daya. C'est une halte pour de nombreuses oiseaux migrateurs comme le flamant rose et la spatule blanche[9]. La Daya est menacée de disparition par les nombreux projets de promoteurs immobiliers[10].

Notes et références

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  1. http://rgph2014.hcp.ma/file/166326/
  2. (ar) « بغرب الدارالبيضاء أولاد جرار ودار بوعزة وطماريس… أسماء لمجال جغرافي واحد - دابا بريس », sur dabapress.com,‎ (consulté le )
  3. (es) Abdelaziz El Idrissi, Rubricatum. Revista del Museu de Gavà, vol. 5, (ISSN 1135-3791), p. 337
  4. Colette Roubet et Slimane Hachi, Encyclopédie berbère, t. 33 : Nécropoles Préhistoriques, Peeters Publishers, (ISBN 978-90-429-2640-0)
  5. « La Vigie marocaine », quotidien,‎ , p. 2 (lire en ligne Accès libre)
  6. LE MATIN, « Le nouvel éden des Casablancais », sur Le Matin (consulté le ).
  7. Agence Urbaine de Casablanca, « Rapport justificatif du plan d'aménagement de la commune urbaine de Dar Bouazza » Accès libre [PDF], sur auc.ma, .
  8. « auc.ma/auc.asp?codelangue=23&i… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  9. Benoit Maire, « Les oiseaux des zones humides de Dar Bouazza » Accès libre [PDF], sur Groupe de Recherche pour la Protection des Oiseaux au Maroc, .
  10. « Au Maroc, la dernière zone humide de Casablanca est en danger », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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