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Danielle Brulebois

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Danielle Brulebois
Illustration.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(7 ans, 5 mois et 7 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
7 juillet 2024
Circonscription 1re du Jura
Législature XVe, XVIe et XVIIe (Cinquième République)
Groupe politique RE
Prédécesseur Jacques Pélissard
Conseillère départementale du Jura
En fonction depuis le
(9 ans, 7 mois et 26 jours)
Élection 29 mars 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Canton de Bletterans
Prédécesseur Création du canton
Vice-présidente de l'Assemblée nationale

(3 mois et 25 jours)
Président François de Rugy
Législature XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Marc Le Fur
Successeur Marc Le Fur
1re vice-présidente du
conseil général du Jura

(3 ans, 11 mois et 26 jours)
Prédécesseur André Vauchez
Successeur Hélène Pélissard
Conseillère générale du Jura

(12 ans et 4 jours)
Circonscription Canton de Chaumergy
Prédécesseur Bruno Guichard
Successeur Canton supprimé
Conseillère municipale de Chaumergy

(12 ans et 8 jours)
Élection 16 mars 2008
Maire Joël Mornico
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Longwy-sur-le-Doubs (Jura)
Nationalité Française
Parti politique PS (jusqu'en 2017)
LREM/RE (depuis 2017)
Profession Professeure des écoles honoraire

Danielle Brulebois, née Danielle-Marie-Louise Monnot le à Longwy-sur-le-Doubs (Jura), est une femme politique française, élue députée le 18 juin 2017, membre de La République en marche. Elle est réélue députée du Jura le 19 juin 2022 avec 56,22 % des suffrages.

Après des études à l’École normale de Lons-le-Saunier, elle a effectué toute sa carrière dans l’enseignement en tant qu’institutrice puis directrice d’école dans plusieurs communes du Jura[1].

Vie privée

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Danielle Brulebois est mère de quatre enfants[2].

Parcours politique

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Élue locale

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Elle commence sa carrière politique en 2008 lorsqu’elle est élue conseillère générale (PS) du Jura (canton de Chaumergy)[3] et conseillère municipale de Chaumergy[4] jusqu’en mars 2020. Elle est alors également déléguée à la Communauté de Communes du Val de Brenne, dont elle élue première vice- présidente. Elle est aussi élue présidente du CAUE du Jura (Conseil architecture urbanisme environnement), qu'elle a présidé jusqu'en 2015.

En 2011, après la victoire de la gauche aux élections cantonales, elle devient première vice-présidente du conseil général du Jura. En 2012, elle est investie candidate aux élections législatives sur la première circonscription du Jura par le Parti Socialiste. Elle réunit 47,86 % des suffrages au second tour face au député sortant Jacques Pélissard (UMP)[5].

À la suite du redécoupage des cantons et au nouveau mode de scrutin départemental prévu par le législateur, elle est candidate sur le grand canton de Bletterans en 2015, en binôme avec Philippe Antoine, maire de Larnaud. Ils sont élus le 29 mars 2015[6].

Lors des Élections départementales de 2021 dans le Jura elle est a nouveau élue pour le Canton de Bletterans, toujours aux côtés de Philippe Antoine, tous deux sous l'étiquette LaREM. Ils arrivent en tête lors du 1er tour avec près de 61,17 % des suffrages exprimés, puis l'emportent avec une large majorité de 74,00 % des suffrages exprimés devant un binôme du RN[7].

Lors de la campagne présidentielle de 2017, Danielle Brulebois soutient Emmanuel Macron. Elle rejoint alors La République en marche[8] fin 2016. Investie candidate aux élections législatives dans la première circonscription du Jura par ce mouvement, elle est élue députée le 18 juin 2017 avec 57,88 % des suffrages[9], battant Cyrille Brero (LR), successeur désigné et soutenu par Jacques Pélissard, député maire sortant.

Le , elle est élue vice-présidente de l'Assemblée nationale[10]. Sa nomination fait suite à la polémique qui a agité l'Assemblée nationale. Le groupe Les Républicains avait désigné deux députés de l'opposition à la vice-présidence (Annie Genevard et Marc Le Fur) et un autre au poste de questeur. C'est finalement Thierry Solère, élu de droite et « constructif » qui est élu à la questure à la place d'Éric Ciotti. Cette nomination provoque l'ire du groupe Les Républicains qui décide de suspendre sa participation au bureau de l'Assemblée nationale. Annie Genevard refuse provisoirement la vice-présidence qui lui était destinée[11].

Dans ses premières présidences de séance, la loi de confiance dans la vie politique supprimant les emplois des conjoints pour les députés et la réserve parlementaire suscite la colère de l'opposition, qui chahute les vice-présidents de la majorité. Ainsi, le , à l'occasion du débat sur ladite loi de confiance dans la vie politique, Danielle Brulebois s'est vue contrainte d'appliquer à la lettre le règlement de l'Assemblée nationale, répétant les consignes de Rémi Schenberg, directeur général des services législatifs de l'Assemblée nationale[12].

Danielle Brulebois rend cette vice-présidence le au profit de la députée LR Annie Genevard[13], comme le veut l'usage de l'Assemblée. Elle reste au bureau de l'Assemblée nationale. Danielle Brulebois est nommée secrétaire de l'Assemblée nationale à compter du [14].

Dans la nuit du 14 au , la permanence de la députée, située à Lons-le-Saunier, est taguée, avec des inscriptions la traitant de « vendue » ou encore « assassins », faisant référence à l'instauration du pass sanitaire mis en place quelques semaines avant les faits et installé par le président Emmanuel Macron, soutenu par la majorité LaREM à l'Assemblée nationale. Danielle Brulebois décide de porter plainte[15].

Le , elle est réélue pour un second mandat de députée de la première circonscription du Jura, avec 56,22% des voix, contre Anthony Brondel, candidat NUPES.

A la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par le Président de la République, Monsieur Emmanuel MACRON, le 9 juin 2024, Danielle Brulebois est candidate à sa réélection lors des élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet, face à Madame Valérie Graby (RN), Anthony Brondel (Nouveau Front Populaire) et Johanne Morel (Lutte Ouvrière).

Danielle Brulebois est réélue dans ses fonctions de Députée à l'issue du second tour en totalisant 56,9% des voix, et entame un 3ème mandat consécutif.

Distinctions

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Chevalier de l'ordre national du Mérite Chevalier de l'ordre national du Mérite par décret du 13 novembre 2014[16].

Liens externes

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Notes et références

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  1. « Danielle BRULEBOIS La république en marche législatives Jura », sur Danielle BRULEBOIS La république en marche législatives Jura (consulté le ).
  2. « Danielle BRULEBOIS La république en marche législatives Jura », sur Danielle BRULEBOIS La république en marche législatives Jura (consulté le ).
  3. « Résultats des élections cantonales 2008 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  4. « L'Express - Actualités Politique, Monde, Economie et Culture », sur LExpress.fr (consulté le ).
  5. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  6. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections départementales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  7. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections départementales 2021 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  8. Le Progrès, « Danielle Brulebois : "je voterai Macron" », Le Progrès,‎ .
  9. Ministère de l'Intérieur, « Elections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  10. Lucie Thiery, « Danielle Brulebois élue vice-présidente à l'Assemblée nationale », France 3 Bourgogne-Franche-Comté,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Imbroglio à la vice-présidence : entre Annie Genevard (LR) et Danielle Brulebois (En Marche), un refus de siéger et une élection «provisoire» », sur estrepublicain.fr (consulté le ).
  12. « Quand la vice-présidente se fait souffler ses répliques », Le Point,‎ (lire en ligne).
  13. « Assemblée nationale : Danielle Brulebois perd sa vice-présidence au profit de Annie Genevard », francetvinfo.fr, 25 octobre 2017.
  14. Bureau de l'assemblée nationale (lire en ligne)
  15. « Jura. Sa permanence taguée, Danièle Brulebois porte plainte », sur leprogres.fr (consulté le ).
  16. « Danielle Brulebois chevalier de l’ordre du Mérite », sur leprogres.fr, (consulté le ).