Cugand
Cugand | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | Terres de Montaigu, communauté d'agglomération | ||||
Maire Mandat |
Cécile Barreau 2020-2026 |
||||
Code postal | 85610 | ||||
Code commune | 85076 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cugandais | ||||
Population municipale |
3 685 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 268 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 03′ 47″ nord, 1° 15′ 12″ ouest | ||||
Altitude | 48 m Min. 13 m Max. 71 m |
||||
Superficie | 13,76 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Clisson (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Cugand (commune-centre) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mortagne-sur-Sèvre | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
modifier |
Cugand est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Avant la création des départements, sous le royaume de France, la paroisse de Cugand faisait partie des marches Bretagne-Poitou (possession commune) et, sur le plan spirituel, de la Bretagne (diocèse de Nantes).
Le , la commune de Cugand devrait fusionner avec sa voisine de La Bernardière pour former la commune nouvelle de Cugand-la-Bernardière[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire municipal de Cugand s’étend sur 1 376 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 48 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 13 et 71 mètres[2],[3].
Cugand est située au bord de la Sèvre nantaise, à 28 km au sud-est de Nantes et 29 km au sud-ouest de Cholet.
Selon le classement établi par l’Insee, Cugand est une commune urbaine, l'une des villes-centres de l'unité urbaine de Clisson. Cette unité urbaine est polarisée par plusieurs aires urbaines, et fait partie de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de la Loire-Atlantique).
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 858,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cugand est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clisson[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cugand, dont elle est la commune-centre[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,1 %), terres arables (27,9 %), prairies (22,5 %), zones urbanisées (15 %), forêts (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Cugant en 1287[16].
La commune porte le nom de Tchugan en gallo et poitevin (ou Cugand[17]).
Albert Dauzat et Charles Rostaing ont rapproché le nom de Cugant de celui de Cuguen (Ille-et-Vilaine, Guguen en 1107, Cuguien en 1160, Cuguen en 1167) qu'ils considèrent comme une forme hybride à partir de la racine pré-indo-européenne *cūcc « hauteur », et qui se perpétuerait dans le provençal cuco « meule », suivi du mot breton gwenn « blanc »[18].
Le rapprochement entre Cugant et Cuguen est tentant, étant donné le caractère insolite et la ressemblance apparente entre ces deux toponymes originaux. Cependant, l'absence de formes anciennes suffisamment caractérisées rend ce rapprochement hasardeux. En outre, si Cuguen est bien un toponyme breton ou influencé par le breton, étant donné la présence d'autres toponymes remontant à cette origine dans les environs immédiats (exemples : Broualan, Trémeheuc, etc.), ce n'est pas le cas de Cugand dans l'environnement duquel ne se retrouve aucun toponyme breton. Dans cette hypothèse, cela ferait de Cugand le macrotoponyme breton le plus méridional de tous. Ernest Nègre n'a pas étudié le toponyme Cugand, alors qu'il a étudié Cuguen, signe probable du fait qu'il en ignore l'origine et qu'il n'adhère pas au rapprochement effectué par les auteurs précédents[19].
L'identification de l'élément *cūcc « hauteur » qui s'est acclimaté en gaulois et perpétué en ancien occitan est davantage étayée. Certes, cet élément est essentiellement, à de rares exceptions près comme Cucq (Pas-de-Calais), attesté dans la toponymie occitane, voire franco-provençale, dans les types Montcucq, Montcuq, Cumond (Dordogne, Cugmont 1382), Cucuron, etc., d'ailleurs Cugand se trouve effectivement sur le rebord d'un plateau dominant la Sèvre[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les origines
[modifier | modifier le code]La région faisait initialement partie du territoire de la tribu gauloise des Pictons.
De ces temps anciens, il ne resterait que peu de vestiges : les piles d'un pont au fond de la Sèvre au Bas-Noyer (voie romaine de Durivum (Saint-Georges-de-Montaigu) à Angers) et des dalles dans une ferme à l'Ambenière (voie romaine de Durivum à Clichio (Clisson)).
Les Marches de Bretagne et de Poitou
[modifier | modifier le code]À l'origine, certainement plus cohérentes, les marches communes de Poitou et de Bretagne se scindaient au XVe siècle en plusieurs morceaux. À l'est, entre Clisson et Tiffauges, se trouvaient les Hautes Marches qui comprenaient les quatre paroisses de Gétigné, Boussay, Cugand et la Bruffière, lesquelles dépendaient simultanément des seigneuries de Tiffauges (Poitou) et Clisson (Bretagne) pour le temporel. Quant au spirituel, Cugand et Gétigné dépendaient du diocèse de Nantes et Boussay et la Bruffière de celui de Luçon.
Cette zone jouissait de privilèges particuliers, confirmés successivement par les ducs de Bretagne puis par les rois de France. Ainsi, Jean V, duc de Bretagne, reconnut par une charte du 3 septembre 1431 l'antiquité des franchises et privilèges des Marches :
« Jehan (…). À noz senneschal, alloué et procureur de Nantes (…) salut. Venuz sont par devers nous pluseurs des manans et habitans en la marche ancienne (…) complaignans humblement et expousans comme de touz temps ils aient acoustumé estre et demorez francs et exempts de touz fouages, aydes, subcides, quetz, gardes, subvencions ou imposicions quelconques, par ce qu'ilz sont en marche commune de Bretagne et de Poictou, qui est en celle exempcion et previlège, sens ce qu'il soit licite à l'une seignorie riens impouser de charge nouvelle esd. marches, sans l'assentement de l'autre, et furent les chouses ainsi introduites anciennement, ad ce que lesd. marches communes peussent demeurer habitées et fréquentées (…). »
Puis, par ordonnance du roi, Louis XIII, datée du 8 juin 1639, les habitants des Marches durent payer une taxe pour se maintenir dans leur privilèges. Celle-ci sera acquittée en 1642, 1651, 1661, 1678, 1681, 1704 et en 1762.
Lors des états généraux de 1789, fait unique en France, les trois ordres (noblesse, clergé et tiers-états) rédigèrent ensemble leurs doléances : conserver les privilèges des Marches. Ce que la Convention refusera.
La Révolution
[modifier | modifier le code]L'abolition des privilèges, le 4 août 1789, souleva l'indignation générale : la population de Cugand se réunit pour protester. Ensuite, la constitution civile du clergé, le 12 juillet 1790, et la levée en masse de 300 000 hommes décrétée par la Convention, déclenchaient le début des guerres de Vendée dans la région. Le recteur Le Bastard refusant de prêter serment, se réfugia dans la clandestinité.
Tout débuta le 11 mars 1793, quand 4000 paysans des paroisses environnantes marchèrent sur Clisson. Sous la conduite de Belorde de la Grenotière, la garde nationale se porta sur Cugand, faisant seize prisonniers et un autre détachement plusieurs morts sur Gétigné. Malgré les renforts venus de Nantes, sous l'impulsion de la prise de Cholet, le 14 mars, les insurgés prirent Clisson et s'emparèrent de Vertou le 18. M. de Vieux, seigneur du Pin Sauvage était le commandant général de ce rassemblement.
Le 16 septembre, les troupes républicaines arrivèrent à Clisson. Au cours de cette bataille, les insurgés battant en retraite furent repoussés au combat par leurs femmes qui les traitaient de poltrons et de couards, les républicains furent finalement battus à Torfou le 19. Devant l'impossibilité de vaincre, la République créa douze colonnes infernales chargées de tuer et de brûler tout ce qui se trouvait sur leur passage. L'une d'elles fera plusieurs passages à Cugand dont un le 10 juin 1794. Durant cette période, on estime qu'environ 200 Cugandais périrent. En 1789, Cugand comprenait environ 1 800 habitants.
Outre cette guerre, la Révolution a apporté d'autres changements. Ainsi, par la loi du 15 janvier 1790, les départements et les communes virent le jour. Dans ce découpage, Cugand se retrouve en Vendée ce qui n'était pas du goût des habitants. Ils rédigèrent une réclamation à l'adresse du procureur général syndic demandant à être réunis au district de Clisson, le 10 juillet 1790. Si au départ, celui-ci sembla favorable au projet, il se rallia au point de vue de l'abbé Richard de la Vergne, député des Marches et originaires de Boussay, pour maintenir Cugand en Vendée.
L'industrialisation de la Sèvre
[modifier | modifier le code]Cugand étant dans les Marches de Bretagne et de Poitou, les habitants jouissaient de certains privilèges. Pour tirer le meilleur parti de leurs exemptions très favorables aux échanges commerciaux (les marchandises voyageant sans taxes), ils multiplièrent moulins et manufactures dans la vallée de la Sèvre. Aux anciens moulins à blé et à seigle, ils ajoutèrent des moulins à tan, à foulon, à papier dans lesquels la force hydraulique permettait une mécanisation partielle de la production. Dans le même temps, alors que le filage de la laine, du chanvre, du lin et, plus tard, du coton était assuré par les femmes des villages travaillant à domicile, le tissage devint l'œuvre d'artisans spécialisés regroupés dans le bourg.
On situe généralement au XVIe siècle, l'exploitation rationnelle des chaussées par les entreprises artisanales : on avance les dates de 1562 pour Hucheloup, 1587 pour la Doucinière, 1593 pour Antières, 1595 pour Fouques. Examinons les différentes occupations des chaussées :
- La Haute Doucinière : un moulin à blé (1686), un foulon
- La Basse Doucinière : un moulin à blé (1586), un foulon puis une usine électrique (1915-1920)
- Hucheloup : un moulin à blé (1522), un foulon (1562) puis une filature (1835-1985)
- Bas-Hucheloup : un moulin à blé (1522) puis une tannerie (XIXe siècle) et une chamoiserie
- Fradet : un moulin à blé (1503 - 1900)
- Antières : un moulin à blé (1430), un foulon (1593), une papeterie (1644-1934), une cartonnerie (1946-1960) puis une fabrique de caoutchouc et matières plastiques (depuis 1960)
- Gaumier : un moulin à blé (1522), un foulon (1595-1957) et un tissage (1815-1957)
- La Grenotière : un moulin à blé(1522), un foulon (1595) puis une tannerie
- Fouques : un moulin à blé (1522), un foulon (1595) puis une forge (1776-1828) et une filature (1828-1960)
- La Feuillée : un moulin à blé (1522), une papeterie (1680-1839), une filature et teinturerie (1839-1899), une tannerie (1899-1929), une chamoiserie (1929-1969) puis un studio de cinéma (depuis 1969)
- Plessard : un moulin à blé (1634-1815) devenu minoterie (1815-1910), une usine électrique (1910), une tannerie transformée en gîtes ruraux.
Les deux principales activités le papier et le tissage. Quel était, à cette époque, le procédé de fabrication du papier ? L'eau de la Sèvre était indispensable à chacun des stades de la fabrication, sauf pour le séchage. L'eau passait par le pourrissoir des vieux chiffons, préalablement triés par les femmes. Ensuite, elle s'écoulait dans les lavoirs où on nettoyait les morceaux coupés, avant la transformation en pâte à papier sous l'action des moulins à maillets ou des moulins à cylindres. Le travail se faisait dans des cuves en bois revêtues intérieurement de plomb.
Quand on voulait utiliser cette pâte stockée dans les dépôts, on en revenait à l'eau de la Sèvre pour le délayage. Enfin, et c'était tout l'art du compagnon papetier ; il fallait savoir tremper la forme (le moule, sorte de châssis garni de fils de laiton ou de cuivre) dans la pâte, l'égoutter, la passer à l'ouvrier coucheur qui la posait sur des feutres ou des cylindres garnis de laine. Restait à presser, à étendre, sécher et encoller, presser de nouveau et enfin étendre au soleil ou au séchoir avant de le lisser.
Au bord de la Sèvre à Gaumier, il existe un ancien moulin à foulon dont la survivance est miraculeuse. Il donne un exemple étonnant de ce procédé à deux piles, jadis très commun et maintenant rarissime. Le battage hydraulique avec de lourds maillets frappant les draps de laine est une opération d'apprêt, complémentaire du filage, du tissu et de la teinturerie. Il a pour objet de dégraisser, de réduire et de donner du liant, voire de satiner les étoffes appelées tiretaines ou kalmouks, selon les dimensions. Opération très délicate, prolongée plusieurs heures, de nuit comme de jour et physiquement très éprouvante, pour qui le pratique. Les étoffes étaient ensuite séchées sur un pré voisin sur un fil.
Tout au long du XIXe siècle, Cugand fut la commune de Vendée la plus industrialisée. La fermeture de la dernière filature, en 1985, mit fin aux activités sur les bords de Sèvre et à une aventure commencée au XVIIe siècle. Aujourd'hui, il ne reste que quelques ruines et une Mutualité, réunion des deux sociétés mutualistes de la commune, l'une fondée en 1841 (par les fileurs et première association du département) et l'autre en 1849 (par les papetiers et qui était la neuvième).
Dictionnaire d'Ogée
[modifier | modifier le code]En 1878, Ogée fait un dictionnaire sur les communes de Bretagne. Cugand étant historiquement une paroisse bretonne, elle y est décrite.
Cugan [Cugand]; à 6 l. 3/4 au S.-E. de Nantes, son évêché et son ressort ; à 28 l.3/4 de Rennes, et à 1l. de Clisson, sa sudélégation. On y compte 950 communiants. La cure est présentée par le roi ; les chapellenies de Saint-Michel et de Saint-Jacques, par l'évêque de Nantes, et la chapellenie de Saint-Lazare, par les seigneurs de Clisson. Cette paroisse est dans les Hautes-Marches (Voy. Nantes, année 409, où se trouve l'établissement des marches.) Son territoire, arrosé des eaux de la rivière de Sèvre, est très exactement cultivée. Les habitants du pays sont très laborieux et excellent agriculteurs. Nous leur rendons justice avec plaisir : on ne voit point dans leur canton ces landes immenses qui défigurent quelques endroits de la Bretagne ; mais de belles moissons et des vignes dont le vin est d'assez bonne qualité. Ils jouissent d'une honnête aisance, qu'ils méritent ; ils la doivent à leur activité et à des travaux opiniâtres. Il s'y trouve plusieurs moulins à papier.
- Cugand est aujourd'hui indubitablement dans le département de la Vendée et sa paroisse dépend du diocèse de Luçon.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2021, la commune comptait 3 685 habitants[Note 4], en évolution de 6,87 % par rapport à 2015 (Vendée : 4,91 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 729 hommes pour 1 802 femmes, soit un taux de 51,03 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie locale
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]- Les Gazelles cugandaises (section de gymnastique d'entretien)
- Union sportive Bernardière Cugand (section football)
- Association Basket Cugand Bernadière (section basket)
- Saint-Michel Handball (section handball)
- Les Raquettes cugandaises (section tennis)
- Athlétisme Mingot Association (section athlétisme)
- TTAL Cugand (section tennis de table)
- ACC (section cyclisme - Amicale Cyclos Cugand)
Santé
[modifier | modifier le code]- Pôle santé des Caducées
Enseignement
[modifier | modifier le code]- École privée mixte Saint-Michel-Jeanne-d'Arc
- École publique élémentaire Jean-Moulin
Culture
[modifier | modifier le code]- Bibliothèque cugandaise
- Festival de danse et musique du Monde[28]
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Moulin à foulon de Gaumier sur la Sèvre nantaise.
- La Grand'Maison : ancienne dépendance du château de Clisson, tour du XVe siècle.
- L'obélisque située sur le plateau dominant la Sèvre. Dessinée par Mathurin Crucy et construite en 1815, c'est en fait une fabrique du jardin du domaine de la Garenne Lemot situé de l'autre côté de la rivière.
- Église Saint-Pierre.
- L'usine de la Feuillée, ancienne filature et tannerie sur les bords de la Sèvre, qui fut le propriété de Joseph Cheguillaume et de la famille du réalisateur et scénariste Serge Danot avant que celui-ci ne s'en serve comme lieu d'habitation et de tournage pour sa série télévisée d'animation Le Manège enchanté de 1966 à 1990. Elle abrite depuis l'équipe du Hellfest, le festival de musiques extrêmes créé par Ben Barbaud.
- La villa du Mont-Gallien
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Gabriel-Julien Ouvrard (1770-1846), financier français ; son père était maître papetier au moulin d'Antières.
- Julien Dubigeon (1711-1781), natif de Cugand, créateur initial à Nantes des Chantiers Dubigeon en 1745 [2].
- Joseph Cheguillaume (1825-1896), mort à Cugand, industriel et homme politique.
- François Brillaud (1846-1916), artiste peintre. Œuvres au Musée des beaux-arts de Nantes et au Musée municipal de La Roche-sur-Yon.
- Auguste Durand (1874-1969), député de la Vendée. Il fut maire de Cugand.
- Charles Péquin (1879-1963), peintre, mort dans cette ville ; son père en fut le maire.
- Tristan Sévère (1904-1974), acteur décédé à Cugand.
- Serge Danot (1931-1990), créateur du Manège enchanté. Il produisit ce programme au moulin de La Feuillée en cette commune.
- Anne Loiret (1963-), actrice, native de Cugand.
- Béatrice Bellamy (1966-), femme politique, a grandi à Cugand.
Événements
[modifier | modifier le code]- Festival de Cugand, Danses et Musiques du Monde, groupes folkloriques du monde entier, pendant quatre jours au mois d'août (20 000 spectateurs en 2005 pour la 7e édition du festival).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Clisson comprend trois villes-centres (Clisson, Gétigné et Gorges) et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
2. Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, par Bernard Le Nail, Le Temps éditeur, Am Amzer, Pornic, 2010, (ISBN 978-2-36312-000-7).
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Ces deux communes de Vendée ne feront plus qu'une au 1er janvier 2025 », sur actu.fr, (consulté le )
- « Commune 1183 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Cugand », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cugand et La Haie-Fouassière », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Clisson », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cugand ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cugand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 198b - 199a.
- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 118.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]
- [PDF] Site officiel de la préfecture de la Vendée - Liste des maires
- Chargée des territoires et des collectivités.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cugand (85076) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
- http://festival-cugand.org/archives