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Crise sanitaire

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Taux d'infection de la population africaine par le SIDA en 1999 : la pandémie induit des répercussions économiques.

Les crises sanitaires sont des événements touchants réellement ou potentiellement un grand nombre de personnes, affectant la santé, et pouvant éventuellement augmenter le facteur significatif de mortalité ou surmortalité. Elles sont déclarées par l'État. Certaines d'entre elles peuvent également faire l'objet d'un scandale sanitaire, lorsque la confiance des consommateurs et des citoyens est en jeu.

Elles sont de plusieurs types :

Dans tous ces cas, les crises sanitaires peuvent avoir des coûts économiques, sociaux et politiques considérables.

Réseaux de veille

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Tandis que la mondialisation se dessinait et que la rapidité des transports aggravait le risque de crise à grande échelle, plusieurs réseaux de veille sanitaire se sont constitués aux échelles régionales et nationales (ex. : InVS, Afssa et Inserm en France), avec des épidémiologistes, des agences sanitaires, des réseaux de vétérinaires et de médecins.

Ces réseaux sont de plus en plus interconnectés et mondialisés, principalement autour de l'OMS et de l'OIE (car la plupart des maladies émergentes ont été et seront probablement des zoonoses).

L'OMS a d'ailleurs été créée pour qu'une pandémie telle que celle produite par la grippe espagnole ne se reproduise pas avec les mêmes effets (30 à 100 millions de morts selon les sources). Des « bulletins de veille » et des « alertes sanitaires » sont régulièrement publiés par les pays, l'Union européenne, l'EPA (aux États-Unis) ou les agences de l'ONU à échelle mondiale.

L'Union européenne fait annuellement un point sur les produits alimentaires à risques repérés (et parfois rejetés) en Europe. 2009 est l'année qui en a connu le plus, avec 3 274 alertes dont 557 pour « risques graves » ( 12 % par rapport à 2008). Les services des douanes, des fraudes ou divers services de contrôle ont ainsi détecté des fruits de mer importés du Bangladesh contenant du nitrofurane (biocide cancérigène[réf. nécessaire]), des pâtes chinoises contenant des sels d'aluminium, des pêches égyptiennes ou de poivrons de Turquie traités au limacide oxamyl (« hautement toxique ») et un curry indien contenant une dose « extrêmement élevée » de triazophos (insecticide neurotoxique). C'est la Chine qui était à l'origine du plus grand nombre de « notifications d'alerte » (345), devant la Turquie (278), les États-Unis (237) et l'Inde (165)[1].

Notes et références

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  1. Tout va très bien, madame la marquise…, articles du Canard enchaîné,
  2. Selon les chiffres de l'ONU : Objectif de développement durable n°3
  3. WHO Ebola Response Team. Ebola Virus Disease in West Africa — The First 9 Months of the Epidemic and Forward Projections. New England Journal of Medicine. 23/09/2014.
  4. Farrar JJ, Piot P. The Ebola Emergency — Immediate Action, Ongoing Strategy (editorial). NEJM. 23/09/2014.
  5. « Virus Zika: l’OMS décrète « une urgence de santé publique de portée mondiale » », sur lemonde.fr, (consulté le )
  6. « Hépatite : ce que l’on sait de la maladie d’origine inconnue qui touche des dizaines d’enfants », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Léna Martin, « Mystérieuse hépatite infantile : le premier décès signalé au Royaume-Uni », sur lindependant.fr, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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