Cournon-d'Auvergne
Cournon-d'Auvergne est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.
Ses habitants sont appelés les Cournonnais et les Cournonnaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La ville, contiguë de Clermont-Ferrand, fait partie de la métropole Clermont Auvergne Métropole. Elle est la deuxième ville du Puy-de-Dôme[1] en nombre d'habitants.
À vol d'oiseau, elle est située à 9,6 kilomètres au sud-est de Clermont-Ferrand[2], à 6,6 km à l'est d'Aubière[3], à 2,3 km au nord du Cendre[4] et à 30,1 km au ouest-sud-ouest de Thiers[5].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Sept communes jouxtent Cournon-d'Auvergne[6] :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la rivière Allier, en rive gauche. L'est de la commune, à la frontière avec Mezel, est en zone inondable[7].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clermont-Ferrand », sur la commune de Clermont-Ferrand à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 563,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cournon-d'Auvergne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-Ferrand[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,5 %), zones urbanisées (33 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,6 %), forêts (5,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]La ville est composée des quartiers suivants :
- Vieux Cournon ;
- Cournon ZI ;
- Le Lac ;
- Les Baladères ;
- Les Loubatières ;
- Les Toulaits ;
- Le Stade ;
- La Croix Blanche ;
- Le Cornonet ;
- Les Vergers ;
- La Motte ;
- Le grand ensemble des Neuf Tours (3 tours plus anciennes et 6 autres plus modernes) ;
- La Fontanille ;
- La Ribeyre
- La Poëlade ;
- Le Grand Mail (2013) ;
- Le Palavezy (2014).
Logement
[modifier | modifier le code]En 2012, la commune comptait 9 073 logements, contre 8 301 en 2007. Parmi ces logements, 95,2 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 65,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 33,7 % des appartements[INS 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,5 %, en baisse sensible par rapport à 2007 (69,3 %). La part de logements HLM loués vides était de 16,5 % (contre 18,1 %)[INS 2].
Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]La ville porte plusieurs projets urbains, tels la création de l'écoquartier du Palavezy ou la construction d'une nouvelle entrée de ville dans le secteur de « la Poëlade ». La ZAC des Toulaits est quant à elle sur le point d'être achevée[CRN 1].
Le secteur de « la Poëlade », s'étendant sur vingt hectares, étend l'entrée de ville à l'ouest. Le Grand Mail I, dont les travaux ont débuté en 2007, ont permis la construction de 76 logements, l'aménagement « d'une place publique minérale » ainsi qu'un multi-accueil de 39 places. Le Grand Mail II (2009), s'organise autour d'une voie principale et d'une coulée verte ; il mixe les habitats individuel et collectif. Une troisième phase portera sur la création d'un parc urbain de sept hectares[CRN 2].
Le Palavezy est une zone d'aménagement concerté, de type écoquartier, en cours de réalisation. La concertation s'est tenue en 2011 ; cette ZAC est créée par délibération du conseil municipal du 26 avril 2012[CRN 3]. L'inauguration a eu lieu le [20].
Depuis 2021, l'opération « Cournon Cœur de ville » vise à transformer la place Joseph-Gardet[21]. en étendant sa surface et faire émerger une nouvelle centralité. Ce nouvel espace, dénommé place de la République, sera traversé par la ligne C rénovée dans le cadre du projet métropolitain InspiRe et accueillera des commerces et de nouveaux logements[22].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Plusieurs routes métropolitaines desservent la commune[6].
La commune est traversée par la route métropolitaine (RM) 212, reliant Aubière et Clermont-Ferrand à l'ouest, Billom et à Peschadoires, près de Thiers, à l'est. Elle emprunte la route de Clermont puis l'avenue de la République et l'avenue du Pont.
À l'ouest, la RM 772 dessert les zones industrielles des Acilloux et des Manzats ainsi que la commune du Cendre. Elle croise la RM 137 offrant à la ville un accès à l'autoroute A75, au reste de l'agglomération clermontoise par la sortie 3, ainsi qu'à la Grande Halle d'Auvergne.
Le territoire communal est également traversé par les routes métropolitaines 8, 8a et 52.
Aménagements cyclables
[modifier | modifier le code]De nombreux aménagements cyclables arpentent la ville :
- M 212 vers Pérignat-sur-Allier et Saint-Bonnet-lès-Allier ;
- avenue de la Libération (chemin séparé et partagé) ;
- avenue du Midi ;
- M 52 (boulevards Pasteur, Émile-Roux puis Louis-de-Broglie) et vers Lempdes (chemin séparé et partagé) ;
- boulevard Charles-de-Gaulle (chemin séparé et partagé) ;
- Avenue Maréchal-Joffre (sens unique est-ouest) ;
- Avenue Maréchal-Foch et avenue des Dômes (sens unique ouest-est) ;
- ancienne D 8 en direction de Lempdes.
La voie verte « Clermont-Cournon », longeant la route métropolitaine 212, entre le carrefour giratoire Anne-Marie-Menut et l'impasse Bonnabry, a été inaugurée le . La création de cet itinéraire, qui sera prolongé jusqu'à la gare de Clermont-La Pardieu, entre dans le cadre de la réalisation d'un réseau cyclable métropolitain (C-réseau)[23].
Transport en commun
[modifier | modifier le code]Quatre lignes du réseau urbain T2C desservent la commune. L'une de ces lignes, la ligne C, est exploitée avec des bus à haut niveau de service ; celle-ci relie Tamaris (Clermont-Ferrand) au lycée René-Descartes par la place Joseph-Gardet et fonctionne tous les jours. Les trois autres lignes desservent d'autres quartiers, mais ne fonctionnent que du lundi au samedi[24] :
- ligne 22 : Lycée Lafayette – Cournon Pasteur – Cournon Hortensias ;
- ligne 23 : Lycée Lafayette – Cournon Grande Halle ;
- ligne 34 : Cournon Lycée Descartes – Le Cendre Route des Martres.
Les lignes C, 22 et 23 permettent la correspondance, à la station Lycée Lafayette, avec le tramway (ligne A).
T2C assure des services scolaires entre Lempdes, Le Cendre et le lycée René-Descartes[24]. La commune assure aussi la desserte de ses écoles[CRN 4].
Aucune ligne régulière du réseau Cars Région Puy-de-Dôme ne dessert la commune[25].
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]À l'ouest de la commune, sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, les trains express régionaux Auvergne-Rhône-Alpes desservent la gare SNCF de Sarliève - Cournon, entre Clermont-Ferrand et Vic-le-Comte, voire au-delà de ces gares précitées.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est soumise à plusieurs risques[26].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]- feu de forêt ;
- inondation par crue à débordement lent de cours d'eau ;
- mouvement de terrain par affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines, glissement de terrain, tassements différentiels, retrait-gonflement des sols argileux à aléa fort[7] ;
- phénomène lié à l'atmosphère ;
- phénomènes météorologiques (vents violents) ;
- séisme : la commune est en zone de sismicité de niveau 3 ou modérée selon la classification probabiliste de 2011[7].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]- risque industriel : trois établissements classés Seveso seuil bas sont implantés sur le territoire communal (Caldic, Antargaz et Total Marketing Services), ces deux derniers faisant l'objet d'un plan particulier d'intervention[7] ;
- rupture de barrage : la rupture du barrage de Naussac constitue un risque majeur pour la rivière Allier ;
- transport de matières dangereuses (aléa risque de rupture de canalisation de gaz naturel), autoroute A75 et voie ferrée[7].
Procédures de plan de prévention des risques
[modifier | modifier le code]Des procédures de plan de prévention des risques ont été approuvées par arrêté préfectoral[7] :
- PSS Allier approuvé le 17 octobre 1969 ;
- PER le 14 février 1989 ;
- PPRi sur la rivière Auzon le 9 mai 2007.
Toponymie
[modifier | modifier le code]On doit à Grégoire de Tours, dans son Histoire des Francs au VIe siècle, les premières attestations de Cournon avec les appellations de Chrononense, Chrononense monasterium, monasterium Chrononensim entre 575 et 863, et Crodomnum. On trouve ensuite les formes suivantes : Cornonensi (1030) Cornonus (1060) de Cornonio (1260) Cornonum (1286-1309) chez Ambroise Tardieu[27], Cornonium en 1392, Cournon en 1401, puis Cornon (1793).
Nom d'origine gauloise, construit sur crosno- signifiant « excavation » et un suffixe de lieu -one.
La commune est nommée Cornon en langue occitane[28].
La ville domine un vaste espace marécageux dont l'ancien lac de Sarliève, aujourd'hui asséché, mais qui est à l'origine de ce nom.
Cournon s'appelle Cournon-d'Auvergne depuis 1919 pour distinguer la ville de son homonyme du Morbihan.
Histoire
[modifier | modifier le code]Époque romaine
[modifier | modifier le code]- Atelier de poterie antique de Cournon-les Queyriaux
Le site[29] se trouve sur une haute terrasse alluviale dominant l'Allier par environ 20 m, très proche de la confluence de l'Allier avec le ruisseau l'Auzon. Les ateliers de poterie antique de Lezoux sont à une vingtaine de km au nord-est, celui des Martres-de-Veyre à environ 5 km au sud[30]. La via Agrippa de Lyon à Saintes traverse l'Allier à Cournon[31].
En 1997, Philippe Bet met au jour des traces de fabrication de poterie : éléments de bâti de four, outils d'enfournement, ratés de cuisson… L'ensemble du site s'étend sur 14 ha ; mais les ateliers n'apparaissent que sur un tiers de cette surface. En 2001, la question reste ouverte sur la nature des installations couvrant les deux autres tiers : dépendances et habitations, bâtiments agricoles ? Contemporains de l'atelier antérieurs ou postérieurs[32] ? Les fragments de sigillée recueillis sont insuffisants pour déterminer une réponse[33].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le centre-ville de la cité chef-lieu est clairement marqué par son passé viticole. Très en pente, il a été fortifié au XIIIe siècle, quelques vestiges en ont été conservés (porte de la ville avec une tour carrée). S'y trouve aussi une église romane : l'église Saint-Martin.
Dans la carte de Cassini (vers 1777) et dans la carte d'état-major, la commune s'appelait « Cournon ».
-
Porte de bourg.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Élections nationales
[modifier | modifier le code]Aux élections présidentielles, la droite recueille la majorité des suffrages exprimés en 2002 (88,25 % des voix pour Jacques Chirac, contre 11,75 % pour Jean-Marie Le Pen[MIN 1]) ; la gauche l'emporte en 2007, avec 55,99 % pour Ségolène Royal[MIN 2] battue par Nicolas Sarkozy et en 2012 avec la victoire de François Hollande et 62,25 % des suffrages exprimés dans la commune[MIN 3], ce dernier étant alors élu président de la République. Moins d'un électeur sur six s'est abstenu, avec des taux de participation respectifs de 83,68 %[MIN 1], 88,94 %[MIN 2] et 87,08 %[MIN 3].
Lors des trois dernières élections législatives, Alain Néri a été élu au second tour en 2002 avec 56,72 % des voix dans la commune[MIN 4] et en 2007 avec 60,88 %[MIN 5]. En 2012, Odile Saugues obtient 67,55 % des voix[MIN 6]. Les taux de participation sont respectivement de 62,01 %[MIN 4], 61,14 %[MIN 5] et 56,36 %[MIN 6]. Le canton de Cournon-d'Auvergne fut concerné par le redécoupage des circonscriptions législatives de 2010, en basculant de la deuxième à la première circonscription du département.
Aux élections européennes, les taux de participation sont inférieurs à 50 % en 2004[MIN 7], 2009[MIN 8] et 2014[MIN 9]. En 2004, les deux meilleurs scores sont détenus par Catherine Guy-Quint (44,45 %) et Brice Hortefeux (18,63 %) et[MIN 7] ; en 2009 : Henri Weber (24,82 %) et Jean-Pierre Audy (23,78 %)[MIN 8] ; en 2014, la liste Union de la gauche (21,60 %) suivie de la liste FN (19,15 %)[MIN 9].
Élections locales
[modifier | modifier le code]Aux élections régionales de 2004, Pierre-Joël Bonté obtient 57,55 % des voix. Le taux de participation s'élève à 69,80 %[MIN 10]. En 2010, René Souchon obtient 67,77 % des voix, avec un taux de participation plus faible (56,82 %)[MIN 11]. En décembre 2015, la liste de Jean-Jack Queyranne obtient 44,27 % des voix, alors qu'au premier tour, celle de Laurent Wauquiez arrivait en tête. Plus de 65 % des électeurs ont voté au second tour[MIN 12],[34].
Aux élections départementales de 2015, le binôme Bertrand Pasciuto - Monique Pouille, élu dans le canton, a recueilli 58,21 % des suffrages exprimés. Le taux de participation est de 53,38 %, soit 6 972 votants sur 13 072 inscrits[MIN 13].
Aux élections municipales de 2008, deux candidats s'opposaient : Bertrand Pasciuto, maire sortant, dirigeant une liste de gauche (« Cournon passion Cournon »[MIN 14]), et Pierre Cheron, tenant une liste de la majorité (« Cournon ensemble »[MIN 14]). Le premier est élu au premier tour avec 71,09 % des suffrages exprimés et 29 sièges gagnés, contre quatre pour le perdant. Près de deux tiers des électeurs ont voté[MIN 15].
Bertrand Pasciuto s'est représenté à nouveau en 2014. Le maire sortant a été réélu au premier tour avec 60,59 % des suffrages exprimés, avec 27 sièges dont cinq au conseil communautaire. Il bat Michel Renaud qui acquiert les six sièges restants. 65,40 % des électeurs ont voté[MIN 16]. En revanche, il ne s'est pas représenté en 2020[35].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]En 2011, Cournon-d'Auvergne comptait 19 063 habitants[INS2 1]. Ce chiffre a été retenu pour déterminer le nombre de membres du conseil municipal ; compris entre 10 000 et 19 999, il s'élève à 33. Six, dont un d'opposition, sont élus au conseil communautaire de Clermont Auvergne Métropole.
Le conseil municipal a désigné le 28 mars 2014[CRN 5] neuf adjoints[CRN 6], sept conseillers municipaux délégués[CRN 7], dix conseillers municipaux[CRN 8] et six conseillers d'opposition[CRN 9].
Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]L'eau alimentant les foyers de la commune provient des puits de la rivière Allier au sud-est de la commune. Certaines rues sont alimentées par les réservoirs communaux ou de ceux de la ville de Clermont-Ferrand pour certains secteurs[CRN 10].
Les eaux usées sont traitées par les stations d'épuration de Clermont-Ferrand et du Val d'Auzon[CRN 11].
Clermont Auvergne Métropole assure la gestion des déchets et gère une déchèterie, accessible sous conditions, et permettant aux particuliers et aux professionnels de déposer des déchets de nombreux types[41].
Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Cournon-d'Auvergne est jumelée avec deux villes :
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]Avec 20 126 habitants en 2016, Cournon-d'Auvergne est la deuxième commune la plus peuplée du département du Puy-de-Dôme derrière le chef-lieu de département, Clermont-Ferrand, dont elle est limitrophe, mais devant Riom (19 029 habitants) et Chamalières (17 282 habitants).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 20 193 habitants[Note 5], en évolution de 2,15 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : 2,28 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,5 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 500 hommes pour 10 657 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Cournon-d'Auvergne dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Elle possède cinq écoles maternelles publiques : Henri-Bournel, Henri-Matisse, Léon Dhermain, Lucie-Aubrac et Pierre-Perret[47],[CRN 13], ainsi que quatre écoles élémentaires publiques : Félix-Thonat, Henri-Bournel, Léon-Dhermain et Lucie-Aubrac[47],[CRN 13].
Avant 2013-2014, la semaine scolaire se composait de quatre jours (lundi, mardi, jeudi et vendredi)[CRN 14]. De 2013-2014 à 2017-2018, 4,5 jours été programmés (lundi-mardi, mercredi matin, jeudi-vendredi). Depuis 2018-2019, le passage à quatre jours (avant 2013-2014) est revenu[réf. souhaitée].
Le conseil départemental du Puy-de-Dôme gère les collèges de La Ribeyre et Marc-Bloch[47],[CRN 13] (anciennement Le Stade).
Le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes gère le lycée René-Descartes[CRN 13].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Marchés nocturnes en juillet et août.
- Foire de la Saint-Maurice, en septembre.
- Marché de Noël, en décembre.
- Festival jeune public Puy-de-Mômes, en avril. Il existe depuis 1995[CRN 15].
- Sommet de l'élevage.
Santé
[modifier | modifier le code]Cournon-d'Auvergne a été en 2009 la ville ambassadrice du Téléthon dans les régions Auvergne et Rhône-Alpes.[pertinence contestée]
Sports
[modifier | modifier le code]La ville dispose d'installations sportives à l'est :
- le lac de Cournon-d'Auvergne, situé à l'extrémité est et à proximité de la rivière Allier (canoë-kayak) ;
- le stade de la Plaine de Jeux.
Le long de l'avenue de l'Allier, la commune disposait d'une piscine de type "tournesol" avenue de l'Allier. Trop vétuste, elle a été fermée le soir du 21 janvier 2011 et démolie en 2013[48]. La piscine L'Androsace, gérée par Clermont Auvergne Métropole, la remplace. Ouverte le 29 janvier 2011[49], elle comprend trois bassins[CRN 16].
Club de football : Football Club de Cournon-d'Auvergne.
La ville possède un club de handball (Handball Club Cournon-d'Auvergne) évoluant en National 1.
Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 30 914 €, ce qui plaçait Cournon-d'Auvergne au 14 209e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[INS2 2].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 12 115 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 63,7 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs[INS 3].
On comptait 8 977 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 7 799, l'indicateur de concentration d'emploi est de 115,1 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 4].
En fonction de la catégorie socio-professionnelle, la majorité des 8 678 actifs étaient des employés (2 706), suivis par les professions intermédiaires (2 376) et les ouvriers (1 949). Sur les 7 725 actifs possédant un emploi, cet ordre demeure inchangé[INS 5].
La répartition des 8 852 emplois par catégorie socio-professionnelle et par secteur d'activité est la suivante :
Échelle | Agriculteurs exploitants | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres et professions intellectuelles supérieures | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers |
---|---|---|---|---|---|---|
Commune[INS 6] | 0,2 % | 5,6 % | 11,8 % | 24,4 % | 29,4 % | 28,6 % |
Département[INS2 3] | 2,5 % | 6,5 % | 15 % | 24,6 % | 28,3 % | 23,1 % |
France[INS2 4] | 1,8 % | 6,4 % | 17 % | 25,5 % | 28,2 % | 21,1 % |
Échelle | Agriculture | Industrie | Construction | Commerce, transports, services divers | Administration publique, enseignement, santé, action sociale |
---|---|---|---|---|---|
Commune[INS 7] | 0,3 % | 9,1 % | 6,7 % | 60,9 % | 23 % |
Département[INS2 3] | 3,5 % | 16,1 % | 6,9 % | 41,1 % | 32,4 % |
France[INS2 4] | 2,8 % | 12,8 % | 6,9 % | 46 % | 31,4 % |
La commune affiche un fort taux d'emplois dans le secteur du commerce.
7 191 des 7 799 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 92,2 %) sont des salariés[INS 8]. 74 % des actifs travaillent hors de la commune du résidence, en grande partie dans une autre commune du département[INS 9].
Entreprises
[modifier | modifier le code]Au , Cournon-d'Auvergne comptait 997 entreprises : 77 dans l'industrie, 109 dans la construction, 647 dans le commerce, les transports et les services divers et 164 dans le secteur administratif[INS 10].
Elle dispose d'un important tissu industriel et commercial et abrite le siège de 14 grandes entreprises (réalisant plus de 10 M€)[50]
En outre, elle comptait 1 221 établissements[INS 11].
Agriculture
[modifier | modifier le code]Au recensement agricole de 2010, la commune comptait 12 exploitations agricoles, un nombre en nette diminution par rapport à 2000 (18) et à 1988 (21). La commune était orientée dans les céréales et les oléoprotéagineux[51].
La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 587 hectares en 2010, dont 585 ha sont allouées aux terres labourables[51].
Industrie
[modifier | modifier le code]- Zones industrielles de la commune : le long de la D 772.
Commerce et services
[modifier | modifier le code]La base permanente des équipements de 2014 recense 92 commerces : quatre supermarchés, deux grandes surfaces de bricolage, une supérette, sept boulangeries, cinq boucheries-charcuteries, une poissonnerie, quatre librairies-papeteries ou vendeurs de journaux, seize magasins de vêtements, huit magasins d'équipement du foyer, un magasin de chaussures, sept magasins d'électroménager et de matériel audio/vidéo, neuf magasins de meubles, trois magasins d'articles de sports et de loisirs, sept drogueries/quincailleries, une parfumerie, une horlogerie/bijouterie, sept fleuristes, cinq magasins d'optique et trois stations-service[52].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Au , la commune possédait un hôtel deux étoiles de 13 chambres[INS 12] ainsi qu'un camping trois étoiles (Le Pré des Laveuses[CRN 17]) avec 145 emplacements[INS 13].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Cournon-d'Auvergne possède trois édifices dans la base Mérimée[53] :
- château de Sarlièves (XVIIe siècle) : inscrit aux monuments historiques le 5 mars 1992[54] ;
- église Saint-Martin (XIe siècle) : classement aux monuments historiques le 14 septembre 1912[55] ;
- château de la Ribeyre (XVIe et XVIIe siècles) : inscrit aux monuments historiques le 20 février 1980[56].
Infrastructures culturelles
[modifier | modifier le code]- La Coloc' de la culture, espace culturel géré par la municipalité.
- La Baie des Singes, café-théâtre de Chraz.
- Zénith d'Auvergne.
- Médiathèque Hugo-Pratt[57].
Patrimoine viticole
[modifier | modifier le code]Des cépages anciens ont été replantés, sur le plateau des Vaugondières, au-dessus de la plaine de Sarliève sur sept hectares. La première vigne conservatoire avait été créée à Authezat mais les conditions n'étaient pas idéales, et c'est donc à Cournon qu'un nouveau vignoble conservatoire a été installé : Epinou noir, Canari noir, Grec rouge, Gamay fréaux noir, Valdiguié noir, Chanis gris, Gouais blanc, Limberger noir, Portugais bleu noir, Muscat à petits grains blancs ou encore saint-pierre doré blanc[58],[59].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- La famille de Strada qui régna sur la commune entre le XVIe et le XVIIIe siècle, proche des Habsbourg et dont Valéry Giscard d'Estaing est issu.
- Jean-Baptiste Croizet (1787-1859), paléontologue et curé y est né.
- Catherine Guy-Quint (née en 1949) a été maire de la commune durant quinze ans.
- Christophe Moreau (né en 1971) dont la femme et la belle famille sont originaires de la commune.
- Angélique Colombet-Papon (née en 1976), joueuse de pétanque, réside à Cournon[60]. Elle a remporté quatre titres aux Championnats du Monde, neuf titres aux Championnats d'Europe et dix-sept titres aux Championnats de France.
Héraldique
[modifier | modifier le code]De gueules à la Champagne ondée d'azur,à la crosse d'or brochant sur le tout,adextrée d'une croix ancrée et senestrée d'une couronne de lauriers le tout du même.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- A la découverte de Cournon-d'Auvergne, Cournon, , 35 p.
- Association « Connaissance de Cournon », Histoire d'école, mémoires d'école, une longue marche : en France et à Cournon, Cournon, , 231 p. (ISBN 978-2-9538377-1-1)
- Association Connaissance de Cournon, Histoire de la musique à Cournon : de 1846 à nos jours, Cournon, , 115 p. (ISBN 978-2-9538377-0-4)
- Association Connaissance de Cournon, Les plantes médicinales à travers le temps : simples et drogues à Cournon, Cournon d'Auvergne, , 126 p.
- Frédéric Lécuyer, Cournon nature : entre Val d'Allier et Côteau secs, Cournon, Mairie de Cournon, , 38 p.
- Association « Connaissance de Cournon », Cournon d'Auvergne : archéologie, histoire, visite guidée, promenade, Cournon, , 128 p.
- Jean-Pierre Chambon et Christian Lauranson-Rosaz, « Le censier de Saint-Martin de Cournon-d’Auvergne pour le chapitre cathédral de Clermont (première moitié du XIe siècle) : édition et étude de l’occitan en émergence », Lengas. Revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, vol. 58 « Émergences, effacements et résistances de l'occitan (XIe – XXe siècles) », (DOI https://doi.org/10.4000/lengas.6174, lire en ligne)
- Adeline Guièze, Le chapitre et les chanoines de Saint-Martin de Cournon : 1665-1790, Clermont-Ferrand, Université Blaise Pascal, , 197 p.
- Emilie Guillaume, La Justice et le Droit à Cournon d'Auvergne au XVIIIe siècle, Clermont-Ferrand, Université d'Auvergne, Clermont 1, , 105 p.
- Association « Connaissance de Cournon », Charte de Cournon : 750ème anniversaire du 10 au 21 mai 1994, Cournon, , 35 p.
- Pierre Pascuito, Cournon d'Auvergne : images du passé, Cournon, Association A la recherche du passé de Cournon, , 125 p.
- Pierre Pascuito, La Grandeur de Cournon-d'Auvergne : de l'Antiquité à l'an 2000, G. de Bussac,
- Marcellin Boudet, Cournon, ses franchises et ses chartes (avant 1244 et mai 1244) : chartes de coutumes d'Auvergne inédites, Paris, Champion, , monographie imprimée, 26 cm (lire en ligne)
- Jean Pinguet, Notice sur un crâne ancien de la race de Cro-Magnon, découvert à Cournon (Puy-de-Dôme), en 1889, Clermont-Ferrand, impr. moderne A. Dumont, , 15 p. (lire en ligne)
- Amable Trincard, Notice historique sur la commune de Cournon avec la description de son territoire, servant de statistique, Clermont-Ferrand, Mont-Louis, , 32 p.
- Amable Trincard, Notice historique sur le monastère de Cronome ou Cronosme, en Auvergne, au lieu dit la Nef ou Naud, commune de Cournon (Puy-de-Dôme) (époque du moyen-âge), Clermont-Ferrand, Mont-Louis, , 16 p.
- Guillaume-Henri Dourif, Notes sur les églises de Cournon, Clermont-Ferrand, M. Bellet & fils, , 43 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site du journal des commerçants et entreprises de Cournon-d'Auvergne et du Cendre
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Clermont-Ferrand comprend une ville-centre et 16 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Insee
[modifier | modifier le code]- LOG T2 – Catégories et types de logements.
- LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 – Emploi et activité.
- EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
- EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2012.
- EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
- ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2012.
- ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
- DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
- DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
- TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
- TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
- Autres références :
- « Populations légales 2011 de la commune de Cournon-d'Auvergne » (consulté le ).
- Revenus fiscaux localisés des ménages [zip], Insee, données 2011.
- « Chiffres clés Emploi - Population active : Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
- « Chiffres clés Emploi - Population active : France », (consulté le ).
Ministère de l'Intérieur
[modifier | modifier le code]- Résultats de l'élection présidentielle de 2002.
- Résultats de l'élection présidentielle de 2007.
- Résultats de l'élection présidentielle de 2012.
- Résultats des élections législatives de 2002.
- Résultats des élections législatives de 2007.
- Résultats des élections législatives de 2012.
- Résultats des élections européennes de 2004.
- Résultats des élections européennes de 2009.
- Résultats des élections européennes de 2014.
- Résultats des élections régionales de 2004.
- Résultats des élections régionales de 2010.
- Résultats des élections régionales de 2015.
- Résultats des élections départementales de 2015.
- Listes aux élections municipales de 2008.
- Résultats des élections municipales de 2008.
- Résultats des élections municipales et communautaires de 2014.
Site de la mairie
[modifier | modifier le code]- « Projets d'urbanisme » (consulté le ).
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Autres références
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- « En mars 1977, Joseph Gardet avait été exclu du P.S. pour avoir présenté une liste contre celle d'union de la gauche. » [1]
- « Une élection cantonale », Le Monde, (lire en ligne)
« M. Jean Chaleteix (soutien R.P.R.-U.D.F.), maire de Cournon ». - Marc Taubert, « Puy-de-Dôme : le maire de Cournon quitte le Parti socialiste », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
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- « Château de Sarlièves », notice no PA00092552, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Eglise Saint-Martin », notice no PA00092091, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de la Ribeyre », notice no PA00092090, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Médiathèque Hugo Pratt (Cournon) », sur bibliotheques-clermontmetropole.eu (consulté le ).
- Emmanuel Moreau, « Un vignoble conservatoire de tous les vieux cépages d'Auvergne - France Bleu », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- Thierry Senzier, « Viticulture - Quels sont les cépages récoltés lors des vendanges du conservatoire de Cournon-d'Auvergne ? » , sur lamontagne.fr, La Montagne, (consulté le ).
- Jean-Éric Zabrodsky, « Journées de la flamme pour Angélique » , sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).