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Corneille grise

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Corvus tristis

La Corneille grise (Corvus tristis) est une espèce de passereaux de la famille des Corvidae, commune dans les forêts de Nouvelle-Guinée et des îles voisines. Son plumage pâle est très variable, mais elle se reconnaît à sa queue relativement longue, son bec robuste et sa peau faciale nue.

Répartition et habitat

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Elle se trouve en Nouvelle-Guinée et dans les îles voisines de Salawati, Batanta, Yapen et d'Entrecasteaux[1].

Assez commune, elle fréquente les forêts primaires et secondaires, les orées de bois et les jardins, des plaines jusqu'à 1500 m d'altitude[1].

Description

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Elle mesure 51 à 56 cm[1], soit une taille similaire à celle de la Corneille noire ou mantelée, mais avec une silhouette différente : la queue est assez longue et quasiment étagée, les vibrisses rictales et nasales très clairsemées et la face largement nue, d'où son ancien nom anglais bare-faced crow, corneille à face nue[2]. Son plumage est variable, du gris cendré au brun foncé et au noir délavé.

Les deux sexes sont identiques, mais les mâles sont en moyenne plus grands que les femelles[3]. Les jeunes sont d'un marron très pâle et d'apparence délavée, avec les yeux bruns et le bec blanc ; ils mettent trois ans à acquérir leur aspect adulte[1].

Écologie et comportement

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Alimentation

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Elle se nourrit principalement de fruits dans la canopée, cherchant sa nourriture en troupes bruyantes, audibles de loin[4]. Elle peut aussi se nourrir au sol, en particulier sur les bancs de sable des rivières où elle recherche des fruits tombés, mais aussi des cadavres[4]. Elle capture également des insectes, en particulier pour nourrir ses petits[4].

Reproduction

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Sa reproduction est mal connue. Elle semble avoir lieu à la saison sèche : deux nids ont été trouvés en mars, des jeunes au nid d'octobre à début décembre et des jeunes volants en octobre-novembre[1].

La Corneille grise émet un croassement plaintif d'intonation montante, donnant l'impression de glapissements quand elle crie en chœur[3]. Elle produit également un croassement gémissant et des cris rauques en rafale[3].

L'espèce a été décrite en 1827 par les naturalistes français René Primevère Lesson et Prosper Garnot. Elle est monotypique[1].

Notes et références

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  1. a b c d e et f del Hoyo et al. 2009, p. 622.
  2. Goodwin 1976, p. 116.
  3. a b et c Madge et Burn 1994, p. 147.
  4. a b et c Madge et Burn 1994, p. 148.

Bibliographie

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  • (en) Josep del Hoyo, Andrew Elliott, David Christie, Handbook of the Birds of the World, vol. 14: Bush-shrikes to Old World Sparrow, Barcelone, Lynx Edicions, (ISBN 978-84-96553-50-7), p. 622
  • (en) Derek Goodwind, Crows of the World, Ithaca, NY, Cornell University Press, (ISBN 0-8014-1057-6), p. 116-117
  • (en) Steve Madge et Hilary Burn, Crows and Jays. A Guide to the Crows, Jays and Magpies of the World, Londres, Christopher Helm, (réimpr. 2012) (ISBN 978-1-4081-5738-1), pl.24 et p.147-148

Liens externes

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