Corato
Corato | |
Palais communal. | |
Armoiries |
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Administration | |
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Pays | Italie |
Région | Pouilles |
Ville métropolitaine | Bari |
Code postal | 70038 |
Code ISTAT | 072043 |
Code cadastral | C983 |
Préfixe tel. | 08035 |
Démographie | |
Gentilé | coratini |
Population | 47 033 hab. ([1]) |
Densité | 278 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 09′ 00″ nord, 16° 24′ 00″ est |
Altitude | Min. 232 m Max. 232 m |
Superficie | 16 935 ha = 169,35 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Cataldo |
Fête patronale | 10 mai |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Bari. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Corato est une ville italienne de la ville métropolitaine de Bari dans les Pouilles, à 40 kilomètres au nord-ouest de Bari.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La ville de Corato est située dans le sud de l'Italie, dans la région des Pouilles, à environ 44 km de Bari (chef-lieu de la région) par la route provinciale (strada provinciale) 231[2].
Transports publics
[modifier | modifier le code]Corato est desservie par une gare située sur la ligne voie ferrée reliant Bari à Barletta.
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité et Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le dolmen datant de l'âge du bronze, et un tumulus du VIIe siècle av. J.-C., la Torre Lunga du XIIIe siècle et les "palazzi" témoignent de la richesse de son passé.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Industrialisation
[modifier | modifier le code]Il s'agissait d'une ville essentiellement agricole jusqu’en 1960 et produisant de l'huile d’olive, amandes, blé, vins et des produits liés à l'horticulture. De nombreuses industries se sont développées dans les domaines de l’agro-alimentaire, de l’habillement (gants), de la fabrication de carrelage et du mobilier.
Émigration (« les Coratins de Grenoble »)
[modifier | modifier le code]Une première vague d'immigrants est arrivée en France en 1900, une autre entre 1921 et 1924, après la Première Guerre mondiale pour la reconstruction, dans le cadre d'un accord entre gouvernements pour cause de famine dans les Pouilles. Suivi une troisième vague en 1947 où de nombreux coratins arrivent à Grenoble en quête de travail. Ces immigrations successives ont assuré une forte représentation coratine durant le XXe siècle à Grenoble, ville dans laquelle une association de personnes originaires de Corato (dont le siège fut fixé dans le quartier Saint-Laurent) a été créée[3]. Une exposition est organisée sur ce thème au Musée dauphinois de Grenoble[4].
Oasi di Nazareth
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Andria, Bisceglie, Ruvo di Puglia, Trani, Altamura
Administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]- Grenoble (France) depuis 2002 (la ville française ayant donné le nom de Corato de la voie sur berge longeant l'Isère[5]).
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Au , la population de Corato est évaluée à 47 550 habitants correspondant à une faible baisse régulière depuis cinq ans, s'expliquant par une baisse constante de la natalité (369 naissances pour 416 décès pour l'année 2019)[6].
Sports
[modifier | modifier le code]Le club de football se dénomme l'« USD Corato Calcio 1946 »[7].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église de Santa Maria Maggiore
- Sanctuaire de la Madonna Greca
- Église Santa Maria del Carmin
- Église de Bracco
- Hôtel de ville, un ancien couvent des Frères Mineurs de San Cataldo.
- Palais Catalano, du XVe siècle.
- Musée (ancienne prison) qui présente des découvertes historico-archéologiques et anthropologiques.
Personnages nés à Corato
[modifier | modifier le code]- La Servante de Dieu Luisa Piccarreta ( - ), mystique, auteur de nombreux écrits, fruits de ses colloques spirituel avec Jésus. Après que certains de ses Écrits ont été censurés pour un temps limité, une vingtaine de ses livres ont reçu l'Imprimatur de son vivant et les autres ont été approuvés durant son procès en béatification, ouvert en 1994.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://demo.istat.it/?l=it »
- Site viamichelin.fr, dsitance Bari-Corato.
- Yves Jaccoud, « Les Coratins de Grenoble », Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d’ethnologie, nos 3-4, , p. 131-145 (DOI 10.3406/mar.1989.1427, lire en ligne, consulté le ).
- « Corato-Grenoble », sur histoire-immigration.fr (consulté le ).
- « Grenoble : la voie sur berge ouverte à la circulation ce lundi », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le ).
- « Population de Corato 2001-2019 », sur tuttitalia.it (consulté le ).
- « Corato Calcio 1946 », sur transfermarkt.fr (consulté le ).