Congrès des Républicains de 2022
Congrès des Républicains de 2022 | ||
Date | et (1er tour) et (2d tour) |
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Éric Ciotti, élu président des Républicains à l'issue du congrès. | ||
Président élu | Éric Ciotti | |
Élection du président | Éric Ciotti : 53,70 % Bruno Retailleau : 46,30 % |
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Site internet | republicains.fr | |
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Le congrès des Républicains de 2022 vise à désigner, en décembre 2022, le nouveau président du parti Les Républicains à la suite de la démission de Christian Jacob.
Il s'agit du dixième congrès depuis la création de l'UMP en 2002 et du quatrième depuis le changement de dénomination du parti, en 2015.
Contexte
[modifier | modifier le code]Christian Jacob quitte la présidence du parti le 30 juin 2022 à la suite des défaites lors de l'élection présidentielle avec un score inférieur à 5 % et des élections législatives avec la perte de la moitié des sièges du parti au sein de l'Assemblée nationale. La vice-présidente déléguée, Annie Genevard, devient présidente par intérim jusqu'à l'élection d'un nouveau président.
En amont de l'élection présidentielle, certaines personnalités du parti décident de soutenir le président de la République sortant Emmanuel Macron et quittent donc le parti. Tel est entre autres le cas de Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole niçoise, ainsi qu'Éric Woerth, député de l'Oise et président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
Guillaume Peltier, alors vice-président du parti, décide quant à lui de soutenir la candidature présidentielle d'Éric Zemmour.
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy reste muet au premier tour de l'élection avant de soutenir le président sortant lors du second tour.
Le gouvernement d'Élisabeth Borne est nommé le 20 mai 2022. Parmi ses membres, Damien Abad, alors président du groupe LR à l'Assemblée nationale, est nommé ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées et quitte alors le parti.
Modalités
[modifier | modifier le code]Conditions de candidature
[modifier | modifier le code]Tout adhérent du Mouvement « Les Républicains » à jour de sa cotisation au 22 juillet 2022, pouvait déposer sa candidature en vue de l’élection du Président du Mouvement. De plus, un adhérent détenant un mandat électif donnant lieu à indemnité qui entend déposer sa candidature devait être à jour de sa cotisation d’élu à la date du 3 septembre 2022.
Les candidats potentiels à l'élection avaient jusqu'au jeudi 3 novembre à 15h au plus tard[1] pour effectuer le dépôt des parrainages requis (485 adhérents à jour de cotisation au 30 juin 2022 et dix parlementaires[2]) auprès de la Haute Autorité du mouvement, qui est l'organisatrice du scrutin, laquelle a publié la liste officielle des candidats le 4 novembre[1],[3], comme le mentionne le guide électoral publié fin juillet 2022 et mis à jour le 23 septembre 2022.
Liste électorale
[modifier | modifier le code]La liste électorale a été arrêtée par la Haute Autorité du mouvement, le 3 novembre 2022, et est constituée des adhérents à jour de cotisation au 30 juin 2022 (qui peuvent également parrainer les candidats) ainsi que les adhérents à jour de cotisation, le 3 novembre 2022.
Dates de déroulement de l'élection
[modifier | modifier le code]Le premier tour du congrès se tiendra du samedi 3 décembre 2022 à 18h au dimanche 4 décembre 2022 à 18h[3]. Si aucun des candidats n'a obtenu la majorité des suffrages exprimés lors de ce premier vote, un second tour sera organisé du samedi 10 décembre 2022 à 18h au dimanche 11 décembre 2022 à 18h[3]. Le vote sera électronique (« à distance » voire « sur place » depuis un ordinateur mis à disposition dans un bureau de vote local d'une fédération départementale) et le scrutin dématérialisé.
Campagne
[modifier | modifier le code]Dates de la campagne officielle
[modifier | modifier le code]La campagne officielle se déroule, pour chacun des deux tours :
- pour le premier tour, du 4 novembre 2022 après publication de la liste des candidats par la Haute Autorité au 2 décembre 2022 (24h00, heure de métropole)[1] ;
- pour le second tour, s’il y a lieu, entre la proclamation des résultats du 1er tour et le 9 décembre 2022 (24h00, heure de métropole)[1].
Débat
[modifier | modifier le code]Un unique débat entre les trois candidats à la présidence des Républicains, Eric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau, sera organisé le 21 novembre 2022 à 20h sur la chaîne de télévision LCI[4].
Candidats
[modifier | modifier le code]Ayant obtenu les parrainages
[modifier | modifier le code]Le 4 novembre 2022, la Haute Autorité des Républicains, a constaté que seuls trois candidats avaient recueilli les parrainages nécessaires : Bruno Retailleau (108 soutiens de parlementaires), Eric Ciotti (48 soutiens de parlementaires) et Aurélien Pradié (10 soutiens de parlementaires)[5].
Candidat (nom et âge[6]) | Fonction(s) politique(s) exercée(s) au moment de la campagne | Détails | ||
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Éric Ciotti (57 ans) |
Député des Alpes-Maritimes (depuis 2007) Conseiller départemental des Alpes-Maritimes (depuis 2008) |
Il annonce sa candidature le [7]. | ||
Aurélien Pradié (36 ans) |
Député du Lot (depuis 2017) Conseiller régional d'Occitanie (2016-2018 & depuis 2021) Secrétaire Général LR (depuis 2019) Autres fonctions
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Il annonce sa candidature le [8]. | ||
Bruno Retailleau (61 ans) |
Président du groupe UMP puis LR au Sénat (depuis 2014) Sénateur de Vendée (depuis 2004) Conseiller régional des Pays-de-la-Loire (1998-2004 & depuis 2015) Autres fonctions
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Il annonce sa candidature le [9],[10] |
N'ayant pas obtenu les parrainages
[modifier | modifier le code]- Olivier Badelon, chirurgien
- Serge Grouard, maire d'Orléans, président d'Orléans Métropole ; annonce sa candidature le [11].
- Christophe Jeammot, dirigeant d'entreprise
Personnalités ayant renoncé
[modifier | modifier le code]- Michel Barnier, ancien ministre, négociateur en chef de l'UE pour le Brexit.
- François Baroin, maire de Troyes, ancien ministre[3].
- François-Xavier Bellamy, député européen, président de la délégation LR au Parlement européen ; renonce à sa candidature pour soutenir Bruno Retailleau le [12].
- Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, ancien ministre[3].
- Virginie Calmels, dirigeante d'entreprise, vice-présidente Les Républicains de 2017 à 2018 ; renonce à sa candidature le [13].
- Annie Genevard, présidente des Républicains par intérim, députée du Doubs ; renonce à sa candidature le [14].
- Sébastien Laye, entrepreneur, renonce à sa candidature le pour soutenir Bruno Retailleau[15]
- David Lisnard, maire de Cannes, président de l'Association des maires de France, conseiller départemental des Alpes-Maritimes ; renonce à sa candidature le [16].
- Othman Nasrou, vice-président du conseil régional d'Île-de-France ; renonce à sa candidature pour soutenir Bruno Retailleau le [17].
- Laurent Wauquiez, président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, ancien ministre, président du parti de 2017 à 2019 ; renonce à sa candidature le [18].
Résultats
[modifier | modifier le code]Candidat | Parti | Premier tour | Second tour | |||
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Voix | % | Voix | % | |||
Éric Ciotti | LR | 28 297 | 42,73 | 33 609 | 53,70 | |
Bruno Retailleau | LR | 22 815 | 34,45 | 28 977 | 46,30 | |
Aurélien Pradié | LR | 14 765 | 22,29 | |||
Suffrages exprimés | 65 877 | 99,48 | 62 586 | |||
Votes blancs et nuls | 339 | 0,51 | ||||
Total | 66 216 | 100 | 100 | |||
Abstention | 24 894 | 27,32 | 30,25 | |||
Inscrits / participation | 91 110 | 72,68 | 91 105 | 69,75 |
Aurélien Pradié, éliminé au premier tour, ne donne aucune consigne de vote pour le second tour, laissant les « adhérents libres de leur choix »[20],[21].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Haute Autorité des Républicains, « Guide électoral de l'élection du président du mouvement "Les Républicains" » [PDF], sur republicains.fr, .
- Laurent de Boissieu, « Les Républicains se cherchent un chef et des idées », La Croix, (lire en ligne)
- Chloé Boyer, « Election du président de LR : Retailleau, Ciotti... ou Pradié ? Qui pour diriger la droite ? », sur linternaute.com, (consulté le )
- La rédaction de TF1info, « Présidence LR : l'unique débat avant le premier tour organisé sur LCI le 21 novembre »,
- Emmanuel Galiero, « Présidence des Républicains: trois candidats dans la course », Le Figaro, emmanuel galiero (lire en ligne)
- Par convention, l'âge des candidats est calculé à la date de dépôt des candidatures.
- Le Monde avec AFP, « Eric Ciotti officialise sa candidature à la présidence du parti Les Républicains », Le Monde,
- « Aurélien Pradié: «Je suis candidat à la présidence des Républicains» »
- Marion Mourgue, « Bruno Retailleau: «Je serai candidat à la présidence des Républicains» », Le Figaro,
- Isabelle Ficek, « Présidence de LR : Bruno Retailleau candidat pour «reconstruire une vraie droite» », Les Échos,
- « Le maire d'Orléans Serge Grouard candidat à la présidence des Républicains »
- Nathalie Schuck, « François-Xavier Bellamy : « Bruno Retailleau peut apporter beaucoup » à LR », Le Point, (lire en ligne).
- Christine Ollivier, « Virginie Calmels sur la présidence des Républicains : « Je tire ma révérence » », Le Journal du dimanche, (lire en ligne).
- Marianne Lecach, « « Ça ajouterait de la confusion » : Annie Genevard ne sera pas candidate à la présidence de LR », Le Journal du dimanche, (lire en ligne).
- Emmanuel Galiero, « Présidence LR: Retailleau récolte en terre wauquiéziste », Le Figaro, (lire en ligne)
- Mélodie Viallet, « Le maire de Cannes n'est pas candidat à la présidence des Républicains », France bleu, (lire en ligne).
- Ludovic Vigogne, « Othman Nasrou: «J’ai décidé d’apporter mon soutien à Bruno Retailleau» », L'Opinion, (lire en ligne).
- Sarah Belouezzane, « Laurent Wauquiez a renoncé à la présidence de LR, ouvrant le jeu et plongeant le parti dans l’incertitude », Le Monde, (lire en ligne).
- « ÉRIC CIOTTI SE FÉLICITE D'UN RÉSULTAT QUI LE "PLACE LARGEMENT EN TÊTE" », sur BFM TV, (consulté le )
- Marion Mourgue, « Aurélien Pradié: "Je laisse les adhérents libres de leur choix" », sur Le Figaro,
- « Présidence des Républicains : Pradié ne donnera pas de consigne de vote », sur Le Point,