Colombier-en-Brionnais
Colombier-en-Brionnais | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Malatier 2020-2026 |
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Code postal | 71800 | ||||
Code commune | 71141 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Colombigeois | ||||
Population municipale |
314 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 21′ 25″ nord, 4° 20′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 333 m Max. 519 m |
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Superficie | 13,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Charolles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Colombier-en-Brionnais est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Comme son nom l'indique, Colombier fait partie du Brionnais. L'altitude moyenne de Colombier est de 370 mètres environ. Sa superficie est de 13,37 km2. Sa latitude est de 46.355° Nord et sa longitude de 4.334° Est. À vol d'oiseau, Les communes et villages proches de Colombier-en-Brionnais sont : Ouroux-sous-le-Bois-Sainte-Marie à 1,80 km, Ozolles à 3,13 km, Bois-Sainte-Marie à 3,19 km, Dyo à 4,37 km et Saint-Symphorien-des-Bois à 4,44 km[1]. Au-delà, on trouve Gibles à 4,8 km, Curbigny à 5,6 km, Saint-Germain-en-Brionnais à 5,6 km, Marcilly-la-Gueurce à 5,6 km, Montmelard à 6,4 km, Vaudebarrier à 6,6 km, Beaubery à 7,2 km, Varennes-sous-Dun à 7,2 km, Amanzé à 7,5 km, Saint-Julien-de-Civry à 7,9 km, Châtenay à 8,1 km, Baudemont à 8,3 km, Vareilles à 8,3 km, Prizy à 8,6 km, Changy à 9,8 km, Vendenesse-lès-Charolles à 9,8 km, Verosvres à 9,8 km, Charolles à 9,9 km, Saint-Racho à 10,3 km, La Chapelle-sous-Dun à 10,9 km, Saint-Laurent-en-Brionnais à 10,9 km, Lugny-lès-Charolles à 11,2 km, et Oyé à 11,3 km. La Clayette, desservie par une gare, est à 7,5 km.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Ozolles | ||||
Ouroux-sous-le-Bois-Sainte-Marie Dyo |
N | Bois-Sainte-Marie | ||
O Colombier-en-Brionnais E | ||||
S | ||||
Saint-Symphorien-des-Bois | Curbigny | Gibles |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 950 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaubery », sur la commune de Beaubery à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 020,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Colombier-en-Brionnais est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (78,5 %), forêts (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones urbanisées (2,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Panneau touristique illustré avec une carte des randonnées possibles sur le territoire de la commune de Colombier.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village de Colombier-en-Brionnais est mentionné dès le XIe siècle. Son nom vient du latin Columbarium et désigne un pigeonnier qui témoigne de la présence d'une ancienne seigneurie à cette époque où l'élevage des pigeons était réservé aux nobles. De nos jours, le paysage est ponctué par plusieurs édifices remarquables tels que le château de Valétine (XVIe siècle-XVIIe siècle), le manoir des Blancs (XVII-XVIIIe siècle), ainsi que la tour médiévale du prieuré de La Barbarandière. Ce prieuré Grandmontain de La Gueurce-Barbarandière a été fondé à la fin fin du XIIe siècle[14].
Le village était autrefois presque entièrement couvert de bois, comme en témoigne les noms des hameaux : Bois-Dieu, Bois Bardot, Terre du Bois, Champ de la Forêt… Quant au carrefour de « l'Homme Mort », sa dénomination viendrait du fait qu'un colporteur y fut dévalisé et tué en 1793 par un assassin demeuré hélas impuni[15].
Situés sur le point le plus élevé du village, une chapelle et un hospice ermitage ont été édifiés aux Bois-Dieu au XVIIe siècle. Celui-ci accueillait des ermites de Saint Augustin de Béziers et a été probablement détruit pendant les Guerres de Religions. À proximité de l'ancien ermitage subsiste la fontaine Saint Claude, dont les eaux sont réputées guérir la fièvre, ainsi qu'une croix monumentale, érigée en 1875 pour remplacer l'ancienne croix de bois. Aujourd'hui, les Bois Dieu ont conservé leur vocation religieuse puisque les "Blancs", anticoncordataires, s'y réunissent encore deux fois l'an, les jours de la Fête Dieu et de l'Assomption[15].
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Colombier faisait partie, de l'archiprêtré de Bois-Sainte-Marie. Elle était sous le patronage de l'abbé de Cluny qui avait la nomination du curé. Au XVIIe siècle, le seigneur principal était Pierre Emmanuel du Mirat. Le reste de la paroisse était du ressort du comté de La Clayette. Entre Colombier et Ozolles se trouvait le prieuré de la Barberandière qui dépendait du prieuré de Viage en Auvergne.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom en latin de la commune colombarium est devenu par la suite Colombier, synonyme de pigeonnier.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2021, la commune comptait 314 habitants[Note 2], en évolution de 1,62 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]En 2015, 33 entreprises sont recensées dans la commune de Colombier-en-Brionnais, dont 19 entreprises de commerces et services soit 57,6%. Le tissu économique de la commune est alors composé de 9 entreprises de 1 à 9 salariés, soit 27,3%.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'ancienne église était placée sous l'autorité de l'abbé de Cluny. L'église est reconstruite dans la seconde partie du XIXe siècle, après des premiers travaux de restauration réalisés en 1835. L'église Saint-Hippolyte est une des rares églises de style néo-flamboyant. Elle a pour particularité d'avoir conservé une cloche antérieure à la Révolution française, fondue en 1722[20]. Le beffroi abrite deux cloches. La première est donc celle de 1722, fondue par le fondeur Jeanny. Elle pèse 190 kg et sonne un Do 4. La seconde date de 1842 et a été fondue par J.A. Baudouin, fondeur à Mâcon à cette époque. Elle pèse 300 kg et sonne en Sib3. L'ancienne horloge mécanique est restée dans son état d'origine mais elle ne sert plus. Le cadran actuel est piloté par une horloge électronique et un moteur électrique. En 1986, un conservateur des antiquités et objets d'art venu de l'Isère découvre par hasard un tableau de l'Annonciation dans l'église Saint-Hippolyte de Colombier. La toile est ni datée, ni signée, et représente la Vierge Marie agenouillée se tournant vers l'Archange Gabriel, dominée par un ciel peuplé de puttis. Après consultation de plusieurs experts, ce tableau du XVIIe siècle est attribué aux frères Le Nain. Cachée sous surveillance en lieu sûr dans la mairie, la toile est de nouveau examinée par des spécialistes du musée du Louvre qui confirment alors l'authenticité du tableau et son attribution à Mathieu Le Nain, auteur de nombreuses œuvres religieuses après le décès de ses frères Antoine et Louis en 1648. Le tableau est ensuite classé Monument Historique le . Après une restauration effectuée dans les ateliers de Versailles, il est acquis en décembre 1988 par le musée Rolin d'Autun où il est désormais exposé aux côtés d'autres œuvres prestigieuses comme Nativité au Cardinal Rolin du Maître de Moulins et La prise de la Tour de Malakoff d'Horace Vernet[15].
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Le clocher
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Claude Fournier, né le à Colombier-en-Brionnais[21], et mort au combat le à Verdun, jardinier, sergent lors de la Première Guerre mondiale, et premier soldat identifié grâce à son ADN[22].
- Claude Marie Milly, né le à Colombier-en-Brionnais et mort le à Langres en Haute-Marne, Chasseur au 3e B.C.P., est inhumé au carré militaire (tombe 111) du cimetière de la Collinière à Langres. Son nom figure sur le monument aux morts de Colombier, aux côtés de celui du sergent Claude Fournier[23],[24].
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Village de Colombier-en-Brionnais », www.cartesfrance.fr, - (lire en ligne, consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Colombier-en-Brionnais et Beaubery », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beaubery », sur la commune de Beaubery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beaubery », sur la commune de Beaubery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Colombier-en-Brionnais ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « André Cullus sur les pas des Grandmontains », www.lejsl.com, (lire en ligne, consulté le )
- « Le village de Colombier-en-Brionnais », www.tourisme-sudbrionnais.fr, - (lire en ligne, consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Père Christophe Lagrange, Histoire de cloches : l'art campanaire à partir de cloches en Saône-et-Loire, fascicule de 46 pages paru en novembre 2016.
- Caroline Politi, « Un siècle après sa mort sur le champ de bataille de Verdun, un poilu identifié grâce à la science », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- « Colombier-en-Brionnais : le vrai visage du sergent Fournier », www.lejsl.com, (lire en ligne, consulté le )
- « 71141 - Colombier-en-Brionnais », geneawiki.com, - (lire en ligne, consulté le )
- « Claude Marie MILLY - Né(e) le/en 17-08-1894 (71 - Saône-et-Loire, France) », www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, - (lire en ligne, consulté le )