Cochonnet (pétanque)
Type |
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Matériau | |
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Forme | |
Diamètre |
30 mm |
Poids |
15 g |
Sport |
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Un cochonnet est une petite boule en bois (buis en général) qui sert de but, de point de mire, à la pétanque.
Normes pour la compétition
[modifier | modifier le code]Le diamètre du cochonnet est de 3 cm. Initialement en bois , comme les boules de pétanque, ils peuvent être en plastique dur[1]. Ils doivent peser 10 grammes au minimum et 18 grammes au maximum[2]. La seule entreprise de production de cochonnets en France, la tournerie René Monneret à Jeurre, les fabrique avec un poids de 15 grammes[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Utilisé depuis l'Antiquité, à l'initiative des Romains, généralisé dans son usage dans la vallée du Rhône, c'est au XIXe siècle que les règles ont commencé à être mise en place, à Lyon, dans le cadre de la pratique du jeu lyonnais. Dans les années 1960, le cochonnet prend son essor quand une toute petite ville des plateaux du Forez, dans la Loire nommée Saint-Bonnet-le-Château, qui décide de relancer la fabrication des boules de pétanque et donc du cochonnet dont elle devient la capitale mondiale[4]. La réglementation a évolué depuis les années 1960 car le cochonnet devait être en bois jusqu’en 1980, puis en buis jusqu’en 2000, puis de nouveau en bois jusqu'en 2011, avant de revenir au buis depuis cette date[4]. A cause de la pyrale du buis, la production de cochonnets en buis en France est menacé[5].
Variantes du nom
[modifier | modifier le code]Officiellement nommé le « but » lors des compétitions, il porte plusieurs autres noms, selon la région, le nom de « bouchon », « petit », « têt », « gari », « cochon » ou « pitchoune » en Provence, ou encore « boulic » en Bretagne.
Lieu de fabrication
[modifier | modifier le code]En France, il y a un seul fabricant de cochonnets, il s'agit de la tournerie Monneret située à Jeurre dans le Haut-Jura[3]. Cette entreprise produit environ un million de cochonnets par an et fournit les grandes marques de pétanque, la Fédération Française de Pétanque et de Jeu Provençal (FFPJP) et les compétitions officielles[3]. Dans les années 2020, elle est considérée comme l’entreprise numéro un mondiale[6],[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Martel, Les Mots du jeu de boules en Provence : Lexique, vol. 1, Paris, Rivages, , 329 p. (ISBN 9782743603670), p. 113
Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Michel Chopard et Marcot Foyot, Manuel pratique de la pétanque : s'initier et progresser, vol. 1, Paris, Amphora, (ISBN 9782851806178)
- « Cochonnet : Tous savoir sur les buts de pétanque », sur boule-petanque.fr (consulté le )
- Marie-Coralie Fournier, « Le seul fabricant français de cochonnets est menacé par la pyrale du buis », sur francebleu.fr, (consulté le )
- Les Jurassiens, « Jean-Yves Monneret : le Mohican du cochonnet », sur www.numero39.com, (consulté le )
- Frédéric Sergeur, « Pétanque : pourquoi on risque de manquer de cochonnets », sur capital.fr, (consulté le )
- « Le N°1 mondial du cochonnet est jurassien ! », sur TF1 INFO, (consulté le )
- Jean-Marc Toussaint, « Entreprise. A Jeurre (Jura), Monneret est le roi du cochonnet », sur www.republicain-lorrain.fr, (consulté le )