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Clotrimazole

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Clotrimazole
Image illustrative de l’article Clotrimazole
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Structure du clotrimazole
Identification
Nom UICPA 1-[(2-chlorophényl)(diphényl)méthyl]-1H-imidazole
No CAS 23593-75-1
No ECHA 100.041.589
No CE 245-764-8
No RTECS NI4377000
Code ATC A01AB18 D01AC01 G01AF02 « QJ02AB90 »
DrugBank DB00257
PubChem 2812
ChEBI 3764
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C22H17ClN2  [Isomères]
Masse molaire[1] 344,837 ± 0,021 g/mol
C 76,63 %, H 4,97 %, Cl 10,28 %, N 8,12 %,
Précautions
SGH[2]
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique
Attention
H302, H315, H319 et P305 P351 P338

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le clotrimazole est un antimycosique utilisé couramment dans le traitement des mycoses chez l'humain ou l'animal, telles que les candidoses, les dermatophytoses et le muguet buccal. Il est également utilisé contre le pied d'athlète et les tinea cruris. Il fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en avril 2013)[3].

Usages médicaux

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Il est utilisé comme traitement topique des mycoses, en particulier de la vaginite candidosique sous forme de pommade ou de comprimé vaginal, et sous forme de pastille pour la gorge dans le cas du muguet buccal chez les patients neutropéniques. Il agit en tuant les cellules fongiques par altération de la perméabilité de leur paroi cellulaire : il se lie aux phospholipides de la membrane plasmique et inhibe la biosynthèse de l'ergosterol et d'autres stérols requis pour la stabilité membranaire[4],[5].

Le clotrimazole est administré généralement une fois par jour pendant 3 à 7 jours pour traiter les mycoses vaginales, deux fois par jour pendant 2 à 3 semaines pour traiter les mycoses de la peau, et cinq fois par jour pendant deux semaines pour traiter le muguet buccal. On l'utilise également en association avec la bétaméthasone pour traiter la mycose de la peau glabre, le pied d'athlète et le tinea cruris.

Effets secondaires pour les usages par voie orale

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Parmi les effets secondaires des formulations orales, on compte les démangeaisons, la nausée et les vomissements. Plus de 10 % des patients prenant du clotrimazole par voie orale sont susceptibles de présenter des tests de fonctionnement hépatique (en) anormaux. Il est par conséquent recommandé de réaliser un suivi périodique des tests de fonctionnement hépatique chez ces patients. Moins de 10 % des patientes traitées pour une vaginite candidosique peuvent ressentir des brûlures vaginales, tandis que moins de 1 % d'entre elles sont susceptibles d'observer des brûlures ou des démangeaisons de la verge chez leur partenaire sexuel et d'être sujettes à la polyurie, une démangeaison de la vulve, des douleurs, un œdème ou des sécrétions.

Le clotrimazole est également susceptible d'affaiblir les diaphragmes et les préservatifs en latex.

Interactions médicamenteuses

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Il n'y a aucune interaction médicamenteuse importante connue avec le clotrimazole topique. Cette molécule est un inhibiteur du cytochrome P450, et notamment du CYP3A4, ce qui signifie que tout médicament métabolisé par cette enzyme verra son taux augmenter dans l'organisme lorsque du clotrimazole est pris par voie orale.

Notes et références

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Sur les autres projets Wikimedia :

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. a et b Fiche Sigma-Aldrich du composé Clotrimazole, consultée le 20 mai 2014.
  3. WHO Model List of Essential Medicines, 18th list, avril 2013
  4. (en) D. Berg, W. Draber, H. von Hugo, W. Hummel et D. Mayer, « The effect of clotrimazole and triadimefon on 3-hydroxy-3-methyl-glutaryl-CoA-reductase-[EC 1.1.1.34]-activity in Saccharomyces cerevisiae », Zeitschrift fur Naturforschung. Section C: Biosciences, vol. 36, nos 9-10,‎ , p. 798-803 (PMID 7029940)
  5. (en) D. Berg, E. Regel, H. E. Harenberg et M. Plempel, « Bifonazole and clotrimazole. Their mode of action and the possible reason for the fungicidal behaviour of bifonazole », Arzneimittel-Forschung, vol. 34, no 2,‎ , p. 139-146 (PMID 6372801)