Cléombrote III
Roi de Sparte |
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Naissance |
Vers -275 |
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Décès |
Après -241 |
Nom dans la langue maternelle |
Κλεόμβροτος Bʹ |
Époque | |
Famille |
Agiades (en) |
Père | |
Conjoint | |
Enfants |
Cléombrote III (en grec ancien Κλεόμϐροτος) est un roi de Sparte de la famille des Agiades qui régna de 242 à 240 av. J.-C.
Famille
[modifier | modifier le code]Il est probablement le petit-fils de Areus I, roi de Sparte de -309 à -265.
Cléombrote avait épousé Chélonis, fille du roi Léonidas II et de son épouse Cratesiclea, qui était d'origine perse[1]. De cette union, ont leurs connait deux fils;
- Agesipolis, né vers -250, décédé avant -219, père de Agesipolis III;
- Cléomenes, né vers -245, décédé après -215, régent en -219[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]En 242, Léonidas II fut déposé par l'éphore Lysandre sous le prétexte d'avoir épousé une femme d'origine étrangère[3], et dut quitter Sparte. Cléombrote monta sur le trône.
- (Lysandre) mit en tête à son gendre Cléombrote, lequel était aussi de la race royale, de quereller la royauté. Léonidas, craignant l'issue de ce procès, s'alla jeter en franchise au temple de Junon surnommée Calchéœcos[4], et sa fille aussi, abandonnant Cléombrote son mari.
Et Chélonis suivit son père en exil.
L'année suivante, lorsque le mandat de Lysandre se termina[5], les nouveaux éphores relevèrent Léonidas et voulurent juger Lysandre. Il s'ensuivit une sorte de coup d'état et les deux rois
- s'en allèrent ensemble sur la place accompagnés de leurs amis, et firent lever les éphores de leurs sièges, et en mirent d'autres à leur place.
Léonidas s'enfuit alors à Tégée. Mais la discorde se mit entre les nouveaux éphores et les rois. En 240, Léonidas revint à Sparte et remonta sur le trône.
Il avait l'intention de condamner à mort son gendre mais l'intervention de Chélonis sauva ce dernier en commuant sa peine en exil permanent. De nouveau, Chélonis quitta donc Sparte, cette fois avec son époux et leurs deux enfants[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cf. Plutarque, Vies d'Agis et Cléomène, XII.
- « Les prétentions généalogiques à Athènes »
- Cf. Plutarque, Vies d'Agis et Cléomène, XIII. Il lui reprochait surtout de s'opposer à l'eurypontide Agis IV et à ses réformes.
- Celle qui habite la maison d'airain.
- Les éphores ne pouvaient rester en poste d'une seule année et n'étaient pas rééligibles.
- Cf. Plutarque, Vies d'Agis et Cléomène, XVIII-XIX.
Sources
[modifier | modifier le code]- Plutarque, Vies parallèles, Agis et Cléomène.