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Cimetière national de Fiumei út

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Cimetière national de Fiumei út
Fiumei úti Nemzeti Sírkert (hu)
Les arcades du cimetière.
Pays
Région
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Coordonnées
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Géolocalisation sur la carte : Budapest
(Voir situation sur carte : Budapest)
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Budapest
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Budapest)
Personnalités enterrées

Le cimetière national de Fiumei út (en hongrois : Fiumei úti Nemzeti Sírkert), connu également sous le nom de cimetière Kerepesi (en hongrois : Kerepesi temető), est un des principaux cimetières de Budapest, en Hongrie.

Le cimetière, d'une superficie de 56 hectares, est situé à Pest dans le 8e arrondissement, à proximité de la gare Keleti. Il borde à l'ouest l'avenue de Fiume qui lui donne son nom et sur laquelle s'ouvre son entrée principale.

Le cimetière juif de Salgótarjáni út borde une partie du cimetière Kerepesi, les deux étant séparés par un mur de pierre.

Ouvert en 1847, le cimetière devient au cours du temps le champ de repos de nombreuses célébrités comme des hommes d'État, des artistes, des écrivains ou des scientifiques. La première personnalité notable à y être enterrée est ainsi l'écrivain Mihály Vörösmarty en 1855. Il est aussi connu pour abriter le Panthéon national hongrois, ce qui lui vaut le surnom de « Père-Lachaise » de Budapest.

En 1952, les autorités communistes décident d'arrêter les inhumations, en partie en raison des dégâts subis au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais également pour des raisons politiques puisque le lieu abrite des tombes de personnalités ayant « exploité la classe ouvrière ». En 1958-1959, le régime fait ériger dans la nécropole un monument au mouvement ouvrier, dû au sculpteur Zoltán Olcsai-Kiss[1] d'après les plans de József Körner. Ce panthéon, offrant 365 emplacements pour des urnes funéraires, n'en renferme que 75. Cet honneur national était accordé par le comité central du Parti socialiste ouvrier hongrois.

Les inhumations ont repris depuis, et des carrés ont été aménagés pour les héros des révolutions de 1848 et de 1956.

Contrairement aux cimetières d'autres pays, les monuments funéraires ne sont pas les uns contre les autres, mais isolés. Cela peut surprendre au départ et donne presque l'impression d'un parc. À ce titre, l'Institut de l'Héritage national, qui gère le cimetière depuis 2016, souligne régulièrement dans sa communication la richesse de la faune et de la flore du cimetière.

Le musée funéraire

Le cimetière abrite un musée funéraire (en hongrois : Kegyeleti Múzeum) qui présente une exposition permanente sur les traditions et pratiques funéraires hongroises[2].

On peut également admirer à l'extérieur, protégé par une immense vitrine, un imposant corbillard, le second plus grand d'Europe. Il a été réalisé par la Maison Misura en 1932 et n'a servi qu'à l'occasion de quatre funérailles nationales, les premières étant celles d'Albert Apponyi. Six chevaux étaient nécessaires pour le mouvoir.

Les arcades

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Au cœur de la nécropole, deux ensembles d'arcades sont érigés entre 1904 et 1908 selon les plans de Lajos Gerle et Ármin Hegedús, dans un style évoquant les cimetières du Nord de l'Italie. Ils sont disposés de façon symétrique de part et d'autre d'une allée principale et abritent des tombeaux.

Hommes d'État

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Les monuments des hommes d'État suivants ont été financés par le Gouvernement ou par souscriptions publiques. Ils sont qualifiés de mausolées. Le cimetière compte d'autres mausolées, privés, de riches familles, mais aux dimensions bien plus modestes. Parmi ces derniers, il convient de citer en premier lieu celui de la famille Ganz - c'est le plus important en termes de taille - qui érigé en 1868 pour Ábrahám Ganz (1814-1867), richissime maître-de-forges. Les plans sont de Miklós Ybl. Les autres mausolées privés remarquables sont ceux des familles Malosik, Gelsey-Guttmann, Károlyi (à l'acoustique remarquable), Vécsey (tout en fer).

  • Lajos Batthyány (1807-1849). La mort du premier Premier ministre d'origine hongroise soulève une grande émotion et marque un tournant dans l'idée de créer un Panthéon national au cimetière Fiumei. Le monument est érigé par souscription publique entre 1872 et 1874 sur les plans d'Albert Schickendanz. Faute de fonds suffisants, il reste alors inachevé et il faut attendre la restauration de 2000 pour que soient réalisés les deux lions à l'entrée et les quatre obélisques sommitaux.
  • Ferenc Deák (1803-1876). Le monument, inauguré le 21 mai 1887, est dû à l'architecte Kálmán Gerster. Les décors intérieurs sont signés de Bertalan Székely, et le sarcophage proprement dit est dû à Alajos Stróbl. La situation de cet imposant édifice dans le cimetière, stratégique et à la rencontre de deux avenues principales, rappelle l'importance de Deák.
  • Lajos Kossuth (1802-1894). Par la taille du monument, il n'est vraiment pas question de parler de tombe mais bien de mausolée national. Inauguré en 1909, et tout en pierre calcaire (preuve de son importance, car Budapest est dépourvue de carrières), ce mausolée est dû également aux plans de Gerster et aux ciseaux d'Alajos Stróbl. L'intérieur est richement orné de mosaïques exécutées par Miksa Róth d'après les dessins de Dezsó Kölber. Endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale, le mausolée a été entièrement restauré en 2015. Les visiteurs peuvent gravir l'escalier extérieur qui mène à une terrasse offrant le plus haut point de vue du cimetière.

Quelques personnalités inhumées dans ce cimetière

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Le cimetière est accessible par les lignes de tramway n° 1, 4, 24, 24G, 28, 28A, 37, 37A et 62 à la station Magdolna utca.

Notes et références

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  1. (de) Oy, Dieu du ciel !, Marian Kiss (Réalisatrice) (), arte.tv, consulté le , la scène se produit à 32 min 10 s
  2. (hu) Le musée sur le site museum.hu

Liens externes

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