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Christian Lopez

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Christian Lopez
Image illustrative de l’article Christian Lopez
Christian Lopez en 1974.
Biographie
Nationalité Français
Naissance (71 ans)
Aïn Témouchent
Taille 1,77 m (5 10)
Période pro. 1971-1986
Poste Défenseur puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
1968-1969 AS Rocheville
1969-1971 AS Saint-Étienne
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1971-1982 AS Saint-Étienne 453 (28)
1982-1985 Toulouse FC 089 0(8)
1985-1986 Montpellier PSC 028 0(2)
1986-1988 UMS Montélimar
1988-1990 JS Cugnaux
1971-1986 Total 570 (38)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1975-1982 France 039 0(1)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1986-1988 UMS Montélimar
1988-1994 JS Cugnaux
1997-1998 EF Bastia
1999-2002 AS Cannes jeunes
2002 AS Cannes
2002-2003 AS Cannes jeunes
2003-2004 AS Cannes rés.
2004-2006 ES Cannet-Rocheville
2006-2010 ES Cannet-Rocheville dir. gén.
2010-2015 ES Cannet-Rocheville
2015- ES Cannet-Rocheville dir. gén.
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.
Dernière mise à jour : 15 mai 2014

Christian Lopez, né le à Aïn Témouchent en Algérie[1], est un footballeur (libéro) français. Joueur de l'équipe de France et de l'AS Saint-Étienne, il était célèbre pour ses tacles et son jeu de tête.

Christian Lopez en 1973.

Christian Lopez débute le football à l'Association Sportive de Rocheville, à l'âge de 11 ans, encouragé par un camarade de classe[2]. Il est ensuite détecté par le biais de l'Opération Guérin (successeur du Concours du Jeune Footballeur) et est sélectionné en équipe de France junior. Pierre Garonnaire, le légendaire recruteur de l'AS Saint-Etienne le recrute chez les Verts. Lopez partage alors un appartement avec Christian Sarramagna, Alain Merchadier et Jacques Santini, recrutés eux-aussi par Garonnaire[2]. Lopez entre dans l'histoire du football français lors du quart de finale de la Coupe d'Europe des Clubs champions en 1976 contre le Dynamo Kiev où, revenu de nulle part, il empêche Oleg Blokhine de marquer le but qui aurait probablement éliminé Saint-Étienne alors que celui-ci était seul face à Ivan Curkovic. Sur la contre-attaque, les Verts ouvrent le score, se qualifiant 3-0 au terme d'un match devenu mythique dans la légende de Saint-Etienne[3]. Il est également l'auteur du tir au but arrêté par Dominique Baratelli qui donne la Coupe de France au PSG en 1982. Après son séjour chez les Verts (1969 à 1982), il est annoncé à l'AS Monaco ou au Servette de Genève mais, sur les conseils de son coéquipier en Bleu Gérard Soler[4], il est transféré à Toulouse, promu en D1, où il signe un contrat de 4 ans avec une promesse de reconversion. En conflit avec l'entraîneur Daniel Jeandupeux[4] et blessé, il est "poussé" dehors en 1985.

Il termine sa carrière professionnelle à Montpellier, en 2e division, où une proposition de reconversion lui a été faite mais, en conflit avec Michel Mézy, son entraineur et dirigeant de la société de Louis Nicollin, il met fin à sa carrière et « rentre chez lui » à Saint-Étienne. Il avoue toucher 90 000 francs mensuels à cette époque.

Il s'engage avec le club de Montélimar comme entraineur-joueur puis quitte ses fonctions pour devenir commercial dans les assurances, sur la région toulousaine.

Il entraîne un petit club de la banlieue de Toulouse pendant 5 ans.

Revenu habiter Le Cannet, il fait un passage en Corse dans un des meilleurs clubs amateurs de France, puis il est embauché en 1999 comme éducateur au centre de formation et entraineur de l'équipe réserve de l'AS Cannes. Il y deviendra responsable du centre de formation jusqu'à la perte du statu pro du club, en 2004. En mars 2002, à la suite de deux sessions de stage et d'une semaine d'examens, il est admis au certificat de formateur de football (CFF)[5].

Employé au service des sports de la mairie du Cannet où officie aussi l'ancien pro monégasque Bruno Bellone (service dirigé par l'ex pilote automobile Patrick Tambay), il prend en main les destinées du club de l'ES Cannet-Rocheville qu'il fait monter en CFA2 à l'issue de la saison 2007-2008. En 2011, il est nommé directeur du club.

Christian Lopez est également consultant football pour Eurosport.

En Equipe de France

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Avec 39 sélections (dont 34 titularisations), Christian Lopez est l'un des défenseurs les plus capés de la période 1975-1982, d'abord sélectionné par Ștefan Kovács puis par Michel Hidalgo. Il est souvent associé en charnière centrale à Marius Trésor qu'il considère comme "le meilleur défenseur Français"[2]. Il dispute la Coupe du Monde 1978 (2 matchs, dont 1 but contre la Hongrie) et la Coupe du Monde 1982 (4 matchs), durant laquelle il joue peu, étant, selon lui, victime collatérale de la brouille entre Michel Platini et Jean-François Larios, son compagnon de chambre et coéquipier à l'AS Saint-Etienne[4]. Il porte le brassard de capitaine lors de 9 sélections, notamment lors du match contre l'Allemagne de l'Ouest, contre son idole Franz Beckenbauer.

Avec l'AS Saint-Étienne

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En équipe de France

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  • 39 sélections et 1 but entre 1975 et 1982 (9 fois capitaine)[1]
  • Participation à la Coupe du Monde en 1978 (Premier Tour) et en 1982 (4e)

Notes et références

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  1. a et b « Fiche de Christian Lopez », sur FFF.fr
  2. a b et c « Un Tacle pour l'Eternité - Christian Lopez - Ep. 7.1 », sur Le Podcast des Légendes (consulté le )
  3. Johann Sonneck, « Saint-Étienne-Dynamo Kiev 1976: les Verts terrassent la meilleure équipe du monde »
  4. a b et c « Le Géant Vert - Christian Lopez (2e partie) - Ep. 7.2 », sur Le Podcast des Légendes (consulté le )
  5. « La liste des admis au certificat de formateur », sur web.archive.org, (consulté le )
  6. « Fiche de Christian Lopez », sur footballdatabase.eu

Liens externes

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