Chevières
Chevières | |
La place, avec l'église, le monument aux morts, le banc public et l'abribus. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Vouziers |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Ardennaise |
Maire Mandat |
Jean-Charles Genty 2020-2026 |
Code postal | 08250 |
Code commune | 08120 |
Démographie | |
Population municipale |
45 hab. (2021 ) |
Densité | 7,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 01″ nord, 4° 54′ 00″ est |
Altitude | Min. 117 m Max. 213 m |
Superficie | 6,17 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Attigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Chevières est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aire, le ruisseau de la Besogne, le cours d'eau 01 de la Petite Besogne, le cours d'eau 02 de la commune de Marcq, le ruisseau de la Folie et le ruisseau de la Noue le Coq[1],[Carte 1].
L'Aire, d'une longueur de 125 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aubin-sur-Aire, à 324 m d'altitude, et se jette dans l'Aisne, en rive droite à Senuc, à 104 m d'altitude, après avoir traversé 36 communes[2]. Elle traverse la commune dans sa partie nord d'est en ouestsur une longueur d'environ 2,3 km.
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau de la Noue le Coq (0,9 ha)[Carte 1],[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 857 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montcheutin_sapc », sur la commune de Montcheutin à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chevières est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36 %), terres arables (34 %), prairies (25,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Elle forma, par fusion avec Marcq, de 1828 à 1871, une éphémère commune nommée Marcq-et-Chevières.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2021, la commune comptait 45 habitants[Note 2], en évolution de −4,26 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Hamilton Coolidge (1895-1918) : pilote de chasse américain, as de l'aviation pendant la Première Guerre mondiale et titulaire de la Distinguished Service Cross. Il était l'arrière-arrière-arrière-petit-fils du président américain Thomas Jefferson, et le meilleur ami de Quentin Roosevelt, le plus jeune fils du président Theodore Roosevelt. Ham Coolidge et Quentin Roosevelt ont fréquenté ensemble la Groton School, ont étudié ensemble à Harvard, ont rejoint le service aérien de l'armée américaine et ont servi ensemble avec le 1er groupe de chasse en France. Il a en effet abandonné le Harvard College pendant sa deuxième année pour rejoindre le service aérien de l'armée américaine. Il s'embarque pour la France le 23 juillet 1917 et est nommé premier lieutenant le 29 septembre 1917. Après avoir servi comme pilote d'essai à Issoudun, il est affecté à la 94e escadrille aéronautique, commandée par Eddie Rickenbacker, le 16 juin 1918. Son ami Quentin Roosevelt, devenu aviateur également et combattant de la même façon dans le ciel de France, est abattu le 14 juillet 1918. De son côté, il est promu capitaine le 3 octobre 1918. Le 27 octobre 1918, peu de temps avant l’Armistice, il est tué au combat, son avion étant touché par un obus antiaérien allemand au dessus de Chevières. Une stèle existe en son souvenir[21],[22],[23].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à la croix ancrée de gueules, sur le tout taillé d'argent et de sable à la bande brochant de l'un en l'autre[24]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Chevières » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Chevières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Aire »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chevières et Montcheutin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montcheutin_sapc », sur la commune de Montcheutin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montcheutin_sapc », sur la commune de Montcheutin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Municipales 2020. Enjeux et résultats. Chevières », sur Le Monde.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Hamilton Coolidge », sur Aérostèles.
- « Hamilton Coolidge, honoré jour pour jour un siècle après sa mort à Chevières », L'Ardennais (journal), (lire en ligne)
- (en) « Hamilton « Ham » Coolidge », sur theaerodrome.com.
- « 08120 Chevières (Ardennes) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).