Chatel-Chéhéry
Chatel-Chéhéry | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Vouziers |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Ardennaise |
Maire Mandat |
Roland Destenay 2020-2026 |
Code postal | 08250 |
Code commune | 08109 |
Démographie | |
Population municipale |
137 hab. (2021 ) |
Densité | 8,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 02″ nord, 4° 57′ 18″ est |
Altitude | Min. 129 m Max. 246 m |
Superficie | 16,08 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Attigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Chatel-Chéhéry, parfois orthographié Châtel-Chéhéry, est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Ce village est dans le Vouzinois, la région autour de Vouziers, et dans ce qui est appelé communément l'Argonne ardennaise (ayant donné son nom à la communauté de communes de l'Argonne Ardennaise, créée en 1997).
Le village de Chatel-Chéhéry associe deux ensembles, le bourg du Chatel dont la constitution s'est faite en hauteur autour d'un château (un château ancien qui a disparu, et dont ne subsiste qu'un lieu-dit au nord du village appelé le Châtelet, de l'autre côté de la route D 4 par rapport au château actuel), et d'un autre bourg, Chéhéry, qui s'est constitué dans le bas, dans la vallée de l'Aire, autour d'une abbaye qui existe toujours et de la forge de Chéhéry (en activité jusqu'au milieu du XIXe siècle, disparue)[1].
La partie en hauteur est en fait adossée au bois communal de Chatel-Chéhéry, qui constitue une des parties de la forêt d'Argonne.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aire, le ruisseau d'Exermont, le ruisseau de la Noue, la Walerne, le Fossé de Perlinchamp, la Croisette, la Pellette, le Fossé du Champ Mâtis, le ruisseau de Boulasson, le cours d'eau 01 de Puisaris, le cours d'eau 02 de la commune de Chatel-Chehery, l'Aire et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].
L'Aire, d'une longueur de 125 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aubin-sur-Aire, à 324 m d'altitude, et se jette dans l'Aisne, en rive droite à Senuc, à 104 m d'altitude, après avoir traversé 36 communes[3]. Elle traverse la commune dans sa partie est sur une longueur d'environ 3 km.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 876 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montcheutin_sapc », sur la commune de Montcheutin à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chatel-Chéhéry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,9 %), terres arables (26,1 %), prairies (22,3 %), zones urbanisées (1,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le Châtel est un toponyme dérivant du latin castella (pluriel de castellum) désignant un château.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Redoutable[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 137 habitants[Note 2], en évolution de −9,87 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Abbaye de Chéhéry inscrit au titre des monuments historiques en 1990[23].
- Château de Châtel.
- Église Saint-Martin de Chatel-Chéhéry.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Sergent York (1887-1964), sergent de l'armée américaine qui s'est illustré à Chatel-Chehery lors de la Première Guerre mondiale[24].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Chatel-Chéhéry » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Octave Guelliot, Dictionnaire historique de l'arrondissement de Vouziers, t. 3, Charleville-Mézières, éditions Terres ardennaises, , 123 p. (ISBN 2-905339-45-4), « Châtel-Chéhery », p. 39-48
- « Fiche communale de Chatel-Chéhéry », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Aire »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chatel-Chéhéry et Montcheutin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montcheutin_sapc », sur la commune de Montcheutin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montcheutin_sapc », sur la commune de Montcheutin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00078550, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Marie Huret, « Il faut sauver le sergent York », L'Express, 10 noevmebre 2006 (lire en ligne)