Chancy
Chancy | ||||
Le pont de Chancy sur le Rhône. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Genève | |||
Communes limitrophes | Avully, Avusy, Pougny, Challex, Valleiry, Vulbens, Viry | |||
Maire Mandat |
Patrick Bouvier (Chancy avance) 2020-2025 |
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NPA | 1284 | |||
No OFS | 6611 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Chancynois | |||
Population permanente |
1 671 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 312 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 09′ 00″ nord, 5° 58′ 00″ est | |||
Altitude | 379 m Min. 336 m Max. 428 m |
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Superficie | 5,36 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
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Liens | ||||
Site web | www.chancy.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Chancy (/ʃãsi/) est une commune suisse du canton de Genève.
La commune est située à l’extrémité occidentale de la Suisse.
Géographie
[modifier | modifier le code]Chancy est la commune la plus occidentale de Suisse. Elle se situe à l'endroit où le Rhône quitte le territoire helvétique et correspond également au point le plus bas en altitude de la Suisse romande. Chancy est donc la commune suisse la plus proche de l'océan Atlantique, Châtelaillon-Plage en Charente-Maritime (France) au bord de l'Atlantique se trouve à 543 kilomètres à vol d'oiseau.
La commune de Chancy s'étend sur 5,36 km2[2]. 11,0 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 52,1 % à des surfaces agricoles, 32,6 % à des surfaces boisées et 4,3 % à des surfaces improductives.
La commune comprend les localités de Le Cannelet et Passeiry. Elle est limitrophe d'Avully et Avusy, ainsi que des communes françaises de Viry, Valleiry et Vulbens en Haute-Savoie, et Pougny dans l'Ain.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune, qui se prononce (/ʃãsi/), dérive vraisemblablement du nom de personne latin Cantius et du suffixe celtique -akos/-acum, qui désigne un lieu[3].
La commune se nomme Thanfi en patois genevois[4].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]La commune comprend un maire et deux adjoints, qui constituent l'exécutif de la commune, ainsi qu'un conseil municipal de 15 membres, tous élus au suffrage universel pour un mandat de cinq ans.
Membres de l’exécutif communal (législature 2020-2025)
[modifier | modifier le code]L'exécutif de la commune, entré en fonction le , se compose de la façon suivante : Patrick Bouvier, Xavier Beuchat et Chantal Dubelly Hatinguais.
Lors de l'élection complémentaire du 19 février 2023, Martine Pasche a été élue et remplace l’adjointe au maire démissionnaire Chantal Dubelly Hatinguais. Celle-ci avait quitté ses fonctions le 1er octobre 2022.
Identité | Étiquette | Fonction | Dicastères | |
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Patrick Bouvier | Chancy avance | Maire | Administration générale (délégué) Finances (délégué) Immeubles communaux (délégué) Cimetière (délégué) Taxe professionnelle (délégué) | |
Xavier Beuchat | Chancy avance | Adjoint | Circulation et Sécurité routière (délégué) Aménagement, Environnement et Energie (délégué) Constructions (délégué) Développement durable (délégué) Jardins communaux (délégué) | |
Martine Pasche | Bon vivre à Chancy | Adjointe | Sports, Loisirs et Communication (déléguée) Affaires sociales, Sociétés locales et Solidarité (déléguée) Ecole, Parascolaire et Jardin d'enfants-Garderie (déléguée) Développement durable (déléguée) |
Conseil municipal (législature 2020-2025)
[modifier | modifier le code]À la suite des élections municipales du , le Conseil municipal, composé de 15 membres (ainsi que d'un bureau avec un président, un vice-président et un secrétaire), est renouvelé, et est représenté de la manière suivante :
Parti | Voix | Suffrages en % | /- | Sièges | /- |
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Chancy avance | 260 | 68,53 % | 31,47 | 10 / 15 |
3 |
Bon vivre à Chancy | 116 | 31,47 % | 31,47 | 5 / 15 |
5 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Chancynois, quelquefois les Chancyliens. Ils sont surnomés lô Drèfeu, soit les orgueilleux, ceux qui se dressent en patois genevois[4].
Démographie
[modifier | modifier le code]Chancy compte 1 671 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 312 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 47,7 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]L'expression régionale « être à Chancy », qui désigne qu'une personne est perdue dans ses pensées, fait référence au village de Chancy comme celui-ci est situé à l'extrémité ouest de la Suisse.[réf. nécessaire]
Un site archéologique se trouve sur la commune, au lieu-dit du bois de Fargout : la tuilerie romaine des Bois de Chancy.
Jean Senebier est le pasteur de Chancy entre 1769 et 1773.
Tram de Chancy. La Société genevoise des chemins de fer à voie étroite est créée en 1888 pour desservir la campagne genevoise et la région frontalière. La ligne Genève-Chancy est exploitée de 1890 à 1938, mais est constamment déficitaire[7].
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- fc, « Chancy » , sur toponymes.ch.
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 24
- « Résultats de l'élection du 2 mai 1999 », sur ge.ch (consulté le ).
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- Gilbert Ploujoux, « Les déboires du tram de Chancy », Passé simple. Mensuel romand d’histoire et d’archéologie, no 81, , p. 23-25