Château du Bellay
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| Type | |
|---|---|
| Architecte | |
| Construction |
Du XVIe au début du XIXe |
| Propriétaire |
Propriété privée |
| Patrimonialité |  Inscrit MH () |
| Département | |
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| Commune |
| Coordonnées |
|---|
  |
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Le château du Bellay est un château situé en France sur la commune d'Allonnes, dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire[1].
Il fait l’objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le .
Localisation
[modifier | modifier le code]Le château est situé au nord de la Loire sur la commune d'Allonnes, à l'est du département français de Maine-et-Loire et de la région Pays de la Loire.
Description
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Historique
[modifier | modifier le code]Berceau de la famille du Bellay, qui donnera de nombreux hommes illustres : des évêques de Paris, de Poitiers, du Mans ou de Fréjus, des abbés et des clercs, dont le plus célèbre reste le poète Joachim du Bellay (il appartenait à une branche cadette, possessionnée à Liré et à La Turmelière, mais pas au Bellay qui relevait de la branche aînée), le château appartient ensuite à plusieurs familles[2],[3],[4],[5] avant d’arriver au cours du XIXe siècle, à la famille Feuillant, famille de riches industriels (dont un gérant de la Compagnie générale des Omnibus de Paris, ancêtre de la RATP), puis passe par alliance à la famille de Contades, descendants du Maréchal Louis-Georges-Erasme de Contades, dont les propriétaires actuels sont les descendants.
Durant la Seconde Guerre mondiale, à cause de sa position stratégique et de sa proximité avec Saumur, le Général allemand Kurt Feldt réquisitionna le château durant la Défense de la Loire où les Allemands furent bloqués par la défense héroïque des Cadets de Saumur.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1995[1].
Annexes
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :
Références
[modifier | modifier le code]- « Domaine du Bellay », notice no PA00135542, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- C'est la branche aînée des Du Bellay qui possède le château et la seigneurie du Bellay en Allonnes, aussi marquis de Thouarcé, seigneurs de Gizeux et d'Avrillé, princes d'Yvetot. À la mort du prince Charles du Bellay d'Yvetot (1599-1661 ; fils du prince Martin III), la succession passe à la descendance de sa tante Marie du Bellay, sœur de Martin III, c'est-à-dire aux Savigny d'Anglure d'Etoges car la fille de Marie du Bellay, Marie Babou (vers 1584-ap. 1617), avait marié en 1602 Charles-Saladin d'Anglure (1573-av. 1617). Les d'Anglure (Racines&Histoire, p. 15-16), marquis du Bellay, courent jusqu'à leur extinction en 1721 à la mort de la marquise Anne-Angélique d'Anglure, fille de Marc-Antoine-Saladin (1640-1688), petite-fille d'Antoine-Saladin (1603-1675), et arrière-petite-fille de Marie Babou et Charles-Saladin. Mais dès 1690 le marquisat du Bellay est vendu, par Anne-Angélique et ses frères Charles-Nicolas-Saladin (1683-1717) et Marc-Antoine-Scipion d'Anglure (1685-vers 1719), aux du Bouchet de Sourches, comtes de Montsoreau (les sires de Montsoreau étaient également les seigneurs d'Allonnes) : Louis Ier du Bouchet (1666-1746), puis son fils Louis II (1711-1788). Le 9 août 1775, le marquisat du Bellay est vendu 240 000 livres aux Brie-Serrant (Clément-Alexandre et son père Joseph-François-Antoine) qui l'ont jusqu'à la Révolution. Puis le 6 messidor an II-24 juin 1794, le citoyen Dupuis-Boutel l'acquiert, riche négociant saumurois, profiteur du nouveau régime, démolisseur du château sous le Directoire, et grand-père de Mme Feuillant.
- « Le Bellay, à Allonnes, p. 329 », sur Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. Ier, par Célestin Port, à Angers, 1876 ; mis en ligne par les Archives départementales de Maine-et-Loire
- « Le Bellay », sur La Touraine disparue, par Pierre Leveel, édition numérique FeniXX
- « Le marquisat du Bellay, des Sourches de Montsoreau aux Brie-Serrant, p. 268-270 », sur Le château de Sourches au Maine et ses seigneurs, par le duc François-Joseph des Cars et l'abbé Ambroise Ledru, à Paris et au Mans, 1887
