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Château de Sourdéac

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Château de Sourdéac
Présentation
Type
Matériau
rez-de-chaussée en schiste cristallin, étage en tuf (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Construction
Restauration
XIXe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Inscrit MH (cage d'escalier en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Adresse
Coordonnées
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Le château de Sourdéac[1] est un château français situé à La Gacilly (commune déléguée de Glénac), dans le Morbihan, en région Bretagne.

Le château est situé sur une hauteur dominant l'Aff, à environ 1 km à vol d'oiseau[2] est-nord-est du bourg de Glénac.

Un premier manoir, appartenant à la famille de La Motte, est attesté à la fin du XIVe siècle[3]. Le château était, au Moyen Âge, le siège de la seigneurie de Sourdéac[4]. Passé à la famille de Rohan par alliance, Jacqueline de Rohan le vend en 1531 à Jean V de Rieux[3],[4]. Ce dernier fait construire un nouvel édifice sur les fondations du précédent manoir entre 1548 et 1550[3]. À son décès, le domaine passe à son fils René[3] et reste dans la famille Rieux-Sourdéac jusqu'en 1713[4].

Le site a été le théâtre d'un combat entre ligueurs du duc de Mercœur et Jean VI d'Aumont en 1863[4],[3].

Confisqué à la Révolution, le château est vendu le à Julien Mathurin Eoche-Duval, rentier nantais[3]. Le château reste dans la famille jusqu'au début du XXe siècle[3]. Il accueille à plusieurs reprises au cours du XIXe siècle le romancier Paul Féval, qui y écrit Anne des îles, La Dame blanche des marais et Diane et Cyprienne[3]. Le bâtiment bénéficie d'une restauration au XIXe siècle[4].

Le château est vendu en 1907 à Victor Bellouard, médecin nantais[3], puis, en 1949 à Hervé de Cacqueray, officier de marine[3]. Le château est toujours la propriété de la famille de Cacqueray au début du XXIe siècle[3].

En 1989, un gîte rural est ouvert, puis des chambres d'hôtes en 1997[3].

La tourelle de l'escalier est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Architecture

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Le rez-de-chaussée du corps de logis est construit en schiste[1], le tuffeau ayant servi de matériau de base pour les autres niveaux[1]. Une tourelle d'escalier, octogonale[4], est construite en saillie sur la façade principale[1], sur laquelle sont ouvertes trois fenêtres à meneaux[1] et une porte en anse de panier[4].

Quatre cheminées du XVIe siècle subsistent à l'intérieur[1].

Notes et références

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  1. a b c d e f et g « Château de Sourdéac », notice no PA00091200, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Distance vérifiée sur Géoportail.
  3. a b c d e f g h i j k et l Louis de Cacqueray, « Petite histoire du Château de Sourdéac » [PDF] (consulté le )
  4. a b c d e f et g « Glénac », sur Infobretagne (consulté le )