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Centre de recherche en ethnomusicologie

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Centre de recherche en ethnomusicologie
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Domaine d'activité
Siège
Paris, Nanterre depuis 2009
Pays
Organisation
Direction
Christine Guillebaud et Aurélie Helmlinger
Affiliation
Site web

Le Centre de Recherche en Ethnomusicologie (CREM) est une équipe du Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (LESC UMR 7186, sous la double tutelle du CNRS et de l’Université Paris Nanterre) qui se consacre à l'étude des pratiques et des savoirs musicaux: l’ethnomusicologie, appelée aussi anthropologie de la musique. Anciennement hébergé au musée de l'Homme, le CREM est implanté depuis 2009 sur le campus de l'université Paris Nanterre.

L’équipe de recherche est étroitement associée au parcours d’enseignement −de la licence au doctorat− du Département d’Anthropologie de l’université Paris-Nanterre, notamment au parcours EMAD (Master Ethnomusicologie et anthropologie de la danse).

Elle est également en charge d’un fonds d’archives sonores du monde entier, les "Archives sonores du CNRS - Musée de l'Homme"[1], comportant plus de 32000 items en accès libre[2], Ce travail, soutenu par le Ministère de la Culture, a été récompensé en 2018 par un « cristal collectif » du CNRS, pour son "travail innovant sur les archives sonores"[3].

1929 : André Schaeffner est recruté par le musée d'Ethnographie du Trocadéro, rattaché à la chaire d'anthropologie du Muséum national d'histoire naturelle. Il y crée le Département d'organologie.

1932 : au retour de la mission Dakar-Djibouti durant laquelle il a collecté les enregistrements sonores de l’équipe, André Schaeffner crée une phonothèque. Il organise dans les salles publiques des concerts hebdomadaires de musique enregistrée. Le département d'organologie prend le nom de département d'ethnologie musicale.

1937 : à l'occasion de l'Exposition universelle de 1937, l'établissement prend le nom de Musée de l'Homme

1941 : Gilbert Rouget entre au musée de l'Homme comme assistant (Service des Chantiers intellectuels et artistiques) d'André Schaeffner, qui est recruté au CNRS.

1946 : première publication des Éditions du Musée de l'Homme : une collection de trente disques 78 tours de musique de Madagascar, enregistrée sur le terrain en 1938 par Henry Clérisse

1947 : création d'un studio d'enregistrement du son au musée de l'Homme

1948 : Constantin Brăiloiu entre au musée de l'Homme et devient maître de conférences au CNRS (à préciser).

1950 : début des "Travaux pratiques en ethnomusicologie", dirigés par Gilbert Rouget, dans le cadre du certificat de licence de la Sorbonne

1959 : inauguration d'une salle des Arts et techniques au musée de l'Homme, dans laquelle André Schaeffner réalise une grande section sur la musique (refaite en 1985 par Geneviève Dournon sous le nom de "Salon de musique")

1961 : création de cours réguliers en ethnomusicologie dans le cadre du certificat de licence de la Sorbonne

1965 : Gilbert Rouget succède à André Schaeffner. Il est nommé chef du Département d'ethnomusicologie du musée de l'Homme.

1967-1968 : le département devient Laboratoire d'analyse du son (à confirmer) ?

1968-1973 : création et mise en place au département d'un programme de collecte et d'archivage des musiques de tradition orale et d'une formation de recherche du CNRS appelée RCP 178 CNRS « Recherches d'ethnomusicologie et études de littératures orales dans le monde non-français » (ou "Études d'ethnomusicologie" à confirmer), qui deviendra l'équipe de recherche 165.

1974-1993: l’équipe devient UPR 165 CNRS, « Études ďethnomusicologie »

1975 : mise en place progressive d'un cursus complet d'ethnomusicologie à l'université Paris X Nanterre (devenue université Paris Ouest Nanterre La Défense)

1988: Jean-Michel Beaudet est recruté à l’université Paris Nanterre, premier maître de conférences en ethnomusicologie de cette université

1993-1998: l’équipe devient UMR 9957 CNRS « Laboratoire d'ethnomusicologie du Musée de l'Homme » (CNRS, Musée de l'Homme)

2007 : L'équipe est intégrée au Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative et prend le nom de « Centre de Recherche en Ethnomusicologie » (CREM)

2009 : fermeture du musée de l'Homme pour rénovation et déménagement du CREM à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense. Une partie des archives sonores (collections inédites et le fonds des 78 tours) est désormais conservée au Département de l'audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France.

2011 : Les archives sonores CNRS Musée de l'Homme sont consultables en ligne[4],[5] .

Notes et références

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  1. Aude Julien-Da Cruz Lima, « Les « archives sonores » du CNRS et du musée de l’Homme », Bulletin de l'AFAS. Sonorités, no 46,‎ , p. 60–85 (ISSN 1246-7529, DOI 10.4000/afas.4032, lire en ligne, consulté le )
  2. « CREM-CNRS - Sound archives of the CNRS and the Musee de l'Homme. Research Centre of Ethnomusicology (CREM), University of Paris 10 », sur archives.crem-cnrs.fr (consulté le )
  3. « Cristal collectif du CNRS | CNRS », sur www.cnrs.fr, (consulté le )
  4. (en) « Sound archives of the CNRS and the Musee de l'Homme. Research Centre of… », sur crem-cnrs.fr (consulté le ).
  5. Sur le projet Telemeta : cf. http://telemeta.org

Liens externes

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