Aller au contenu

Culture de la céramique cardiale

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Cardial)
Culture de la céramique cardiale
Description de cette image, également commentée ci-après
Céramique cardiale de La Sarsa (Espagne)
Définition
Caractéristiques
Répartition géographique Nord-ouest du Bassin méditerranéen
Période Néolithique
Chronologie de 5 700 à 5 000 av. J.-C.

Subdivisions

Groupe de La Hoguette

La culture de la céramique cardiale, ou simplement le Cardial, est une phase ancienne du Néolithique d'une partie du pourtour méditerranéen, principalement le sud de la France, le nord-ouest de l'Italie, la côte orientale de l'Espagne, et la côte atlantique du Maroc, datée du VIe millénaire av. J.-C. Elle est caractérisée par la production de céramique cardiale. Ce style décoratif tire son nom des empreintes réalisées sur l'argile fraîche des poteries à l'aide d'un coquillage, le Cardium edule[1].

L'apparition du Cardial en France méridionale correspond probablement à une évolution locale de la culture de la céramique imprimée, qui est elle-même issue de la migration de populations d'agriculteurs-éleveurs qui atteignent l’ouest du bassin méditerranéen à partir de 6 000 av. J.-C. Les études génétiques montrent une origine balkanique de ces populations[2]. Le Cardial succède au Castelnovien.

Chronologie et aire de développement

[modifier | modifier le code]
Expansion néolithique en Europe
L'Europe vers 5 000 av. J.-C., montrant la culture cardiale en vert

Le Cardial se développe à partir de 5 700 av. J.-C. environ, après la culture à céramique imprimée, et correspond en partie à une évolution de cette dernière à laquelle elle succède dans certaines régions, comme la Ligurie[3]. Cependant, dans plusieurs zones géographiques, notamment dans certaines parties du sud de la France et du nord-ouest de l'Espagne, l'apparition de la culture à céramique cardiale correspond à celle des premières sociétés agropastorales[4]. Leur développement s'effectue aux dépens ou avec la contribution des derniers chasseurs-cueilleurs, par exemple dans la péninsule ibérique[5].

Le Cardial n'est pas homogène, plusieurs régions se distinguent notamment par les styles de poteries mais aussi par l'exploitation de l'obsidienne[6]. Le Cardial tyrrhénien se développe entre 5 700 et 5 200 av. J.-C. de la Ligurie à la Toscane en passant par la Corse[6],[7]. On retrouve des sites de cette culture jusque dans la région de Rome[8]. En Corse, cette culture se caractérise par une variante locale appelée Basien[9],[10],[11],[12]. Dans un des niveaux du site de Campu Stefanu, la poterie typique de cette culture est associée à de la céramique de style poinçonné[13]. Le Cardial franco-ibérique apparaît dès 5 700 / 5 600 av. J.-C.[6]. En France, il se limite à la Provence et au Languedoc. En Espagne, il pénètre jusque dans le centre de la péninsule Ibérique[14], même si les sites les plus importants, comme Sant Pau de Camp, sont situés dans la région de Barcelone[15]. L'influence du Cardial se fait sentir au-delà de ces régions, jusque dans le nord de la France où certains décors céramiques ont visiblement été inspirés de ceux des poteries des communautés méditerranéennes[16]. Pour certains chercheurs, l'hypothèse de la migration de groupes Cardial jusque dans le nord de la France est possible[17]. On retrouve des éléments assimilables au cardial en Auvergne, dans la région lyonnaise, et dans la vallée de la Saône qui se présente comme une zone de contact entre les deux néolithisations du cardial et du rubané[18].

Cette culture se développe en deux phases distinctes[6] :

  • le Cardial ancien, dès 5 700 / 5 600 av. J.-C. jusqu'à 5 400 av. J.-C.,
  • le Cardial récent, entre 5 400 et 5 000 av. J.-C.

Son apogée se situe autour de 5 300 - 5 200 av. J.-C.[19] Sa disparition prend des formes très différentes selon les régions. Dans beaucoup de cas, on observe une évolution progressive vers les cultures suivantes. On parle même d'Épicardial dans plusieurs cas, notamment dans le sud de la France. Dans plusieurs sites, il est possible que les derniers sites du Cardial soient contemporains des sites attribués à l'Épicardial ancien[6].

Mode de vie

[modifier | modifier le code]

L'agriculture et l'élevage étaient très développés. Les moutons et les chèvres étaient les principales espèces élevées, mais les bœufs et les porcs étaient également nombreux. De manière générale, l'élevage était beaucoup moins spécialisé que dans la culture de la céramique imprimée[20]. En outre, la chasse, notamment au sanglier, était beaucoup plus importante puisqu'elle représentait 40 % des apports alimentaires. Différentes céréales (blé, orge) et légumineuses (lentilles) étaient cultivées.

Dans certaines régions, l'exploitation du territoire était parfaitement structurée[4] :

  • le centre du territoire se caractérisait par la présence de villages de plein air occupés de manière continue et autour desquels l'agriculture et l'élevage étaient pratiqués.
  • Dans la périphérie de cette zone principale, on trouvait des sites saisonniers occupés par des pasteurs et/ou des chasseurs venus des villages.
  • La population cardiale ne se rendait qu'exceptionnellement au-delà de cette zone périphérique, par exemple pour pratiquer des chasses très spécialisées. C'est aussi dans cette zone éloignée que pouvaient être fondés de nouveaux villages.

L'exploitation de l'environnement provoque dès cette période un net recul de la forêt.

Les villages

[modifier | modifier le code]

À ce jour, les villages du Cardial sont relativement méconnus. Lors des fouilles du site du Baratin, à Courthézon dans le Vaucluse, de grands amoncellements de galets portant des traces d'exposition au feu ont été trouvés. Il pourrait s'agir de grandes structures de cuisson collective, comparables par leur fonctionnement et leur structure aux fours polynésiens[21].

Productions domestiques et artisanales

[modifier | modifier le code]

Le Cardium est un coquillage à cannelures et bords dentelés de la famille des coques. Il a été utilisé pour imprimer des décors dans la terre à cuire. Les décors présentent des formes assez élaborées (lignes, triangles) qui couvrent une partie du corps des vases.

Types de décor cardial

L'outillage en pierre taillée

[modifier | modifier le code]

Dans le sud de la France, les outils en roche taillée et leur mode de réalisation sont dans la continuité de ceux de Culture de la céramique imprimée. On retrouve des pointes de projectile trapézoïdale, des longs perçoirs ou des pointes, des faucilles sur lame au bord finement denticulé[4].

Ces outils sont réalisés sur les roches disponibles localement mais pas seulement. Ainsi, dans le site d'Oullins une lame de très bonne qualité débitée par percussion indirecte est réalisée dans un silex blond des formations Crétacé du Vaucluse. Sa présence dans le site s'explique par des raisons sociales car il y avait de très bonnes matières premières localement[4]. D'autre part, les obsidiennes de Palmarola et de Lipari, bien que très rares, parviennent jusque dans le sud de la France[22]. Celle du Monte Arci n'est quasiment pas distribuée au-delà de la Sardaigne et de la Corse[23]. Sur ces deux îles, elle est beaucoup plus fréquemment utilisée, par exemple dans les sites sardes de Santa Caterina di Pittinuri[24] et de Su Carroppu[25]. Les caractéristiques de l'outillage en roche taillée, notamment les techniques employées (utilisation de la percussion indirecte, absence de la technique du microburin), suggèrent qu'il est issu d'un possible métissage des traditions techniques des derniers chasseurs-cueilleurs du Castelnovien et celles des premiers agropasteurs de l'Impressa[26].

Autres éléments

[modifier | modifier le code]

Les haches en roche verte sont assez rares dans la plupart des sites comme Pendimoun et Caucade (Alpes-Maritimes), mais certaines occupations se distinguent par leur abondance, par exemple les Arene Candide. Ces haches sont réalisées dans des roches locales mais aussi en jadéite[4].

Les pratiques funéraires

[modifier | modifier le code]

L'extrême rareté des sépultures mises au jour indique que l'inhumation ne constituait pas la pratique funéraire la plus fréquente[27]. Les autres pratiques sont inconnues à ce jour.

Génétique et populations

[modifier | modifier le code]

Par opposition au courant danubien qui a apporté le Néolithique en Europe centrale et du Nord, la colonisation de la Méditerranée occidentale depuis l'Est associée au complexe cardial s'est probablement produite par des placements côtiers itératifs le long du littoral maritime nord. Ce déplacement à longue distance a été nettement plus rapide que celui observé en Europe centrale, mais du fait des capacités limitées des embarcations marines utilisées dans ce cabotage, ce mode de diffusion a apparemment limité le nombre de pionniers et les échanges ultérieurs en arrière et a finalement eu pour conséquence une séparation génétique entre les populations des sites de Méditerranée occidentale et leurs populations sources de Méditerranée orientale[28].

En Sardaigne, une étude génétique publiée en 2020 détecte chez la majorité des premiers mâles sardes les haplogroupes Y R1b-V88 et I2-M223. Les deux haplogroupes apparaissent tout d'abord dans les Balkans chez les chasseurs-cueilleurs mésolithiques puis dans les groupes néolithiques et plus tard chez les fermiers ibèriques, dans lesquels ils constituent la majorité des haplogroupes Y. Ces haplogroupes n'ont pas été détectés chez les populations anatoliennes néolithiques ou parmi les individus plus occidentaux de chasseurs cueilleurs ouest-européens. Ces résultats sont en corrélation avec un flux de gènes substantiel provenant de populations néolithiques qui se sont propagées vers l'ouest le long de la côte méditerranéenne du sud de l'Europe vers 5 500 avant notre ère, expansion liée à la culture de la céramique imprimée et à la céramique cardiale[29].

Les groupes néolithiques du sud de la France, qui font partie de la route d'expansion du complexe cardiale-impressa, présentent un profil génétique différent par rapport aux premières périodes d'expansion dans d'autres régions, avec une composante de chasseurs-cueilleurs sensiblement plus élevée que les groupes associés à la route continentale (jusqu'à 56 ± 2,9% de la composante chasseurs-cueilleurs pour le site de l'Abri Pendimoun)[30].. Bien que les sites de Pendimoun et Les Bréguières datent d'environ 400 ans plus tard que les premiers établissements côtiers locaux en Ligurie, Provence et dans le Languedoc, ils suggèrent un récent événement de mélange local entre les populations de chasseurs-cueilleurs et les agriculteurs néolithiques. La recherche archéologique a plaidé en faveur d'une interaction accrue entre les agriculteurs entrants et les chasseurs-cueilleurs indigènes en Méditerranée occidentale au cours d'une deuxième étape du processus de néolithisation et en particulier dans les zones à plus forte densité de population de chasseurs-cueilleurs, par exemple, l'Apennin tosco-émilien et la plaine du Pô. Les études génétiques confirment que ces contacts ont laissé un signal biologique traçable lors de l'expansion néolithique dans le sud de la France. D'un point de vue archéologique, cela suggère que les chasseurs-cueilleurs ont contribué aux changements évidents observés au sein de la culture matérielle après la phase pionnière[31].

Il est notable que les individus du complexe cardiale-impressa de la côte est de l'Adriatique n'ont qu'une très faible ascendance chasseurs-cueilleurs avec une plus grande affinité pour les groupes d'Europe centrale. Cela correspond à l'hypothèse d'une différenciation des traditions techniques au sein des cultures matérielles observée des deux côtés des montagnes des Apennins en Italie: une tradition adriatique liée aux Balkans et une tyrrhénienne dont l'origine est encore inconnue. Il est tentant d'associer une composante de chasseurs-cueilleurs aussi forte du côté tyrrhénien aux traditions de poterie caractéristiques observées dans cette même région et de considérer ces traditions originales comme le résultat d'une réinterprétation de la part des chasseurs-cueilleurs. Néanmoins, la rareté des données génomiques disponibles dans le centre et le sud de l'Italie ne permet pas encore de tester directement cette hypothèse[31].

Toutes ces données rejettent l'hypothèse selon laquelle les individus associés au complexe cardiale-impressa représentent un horizon génétique uniforme en soi et plaide pour des scénarios d'interaction plus nuancés régionalement[31].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Lui-même tire son nom de sa forme de cœur.
  2. (en) Olalde I. et al., A Common Genetic Origin for Early Farmers from Mediterranean Cardial and Central European LBK Cultures, Molecular Biology and Evolution, vol. 32, n° 12, p.3132-3142, 2015
  3. [Biagi & Starnini 2016] (it) P. Biagi et E. Starnini, « La Cultura della Ceramica Impressa nella Liguria di Ponente (Italia Settentrionale): Distribuzione, cronologia e aspetti culturali », dans H. Bonet Rosado, Del neolític a l’edat del bronze en el Mediterrani occidental (Estudis en homenatge a Bernat Martí Oliver), València, TV SIP 119, Diputación de València, , sur researchgate.net (lire en ligne), p. 35-49.
  4. a b c d et e [Binder 2000] (en) Didier Binder, chap. 5 « Mesolithic and Neolithic interaction in southern France and northern Italy : new data and current hypotheses », dans T. D. Price, Europe’s First Farmers, Cambridge, Cambridge University Press, , sur researchgate.net (lire en ligne), p. 117-143.
  5. [Berger & Guilaine 2009] (en) Jean-François Berger et Jean Guilaine, « The 8200 cal BP abrupt environmental change and the Neolithic transition: A Mediterranean perspective », dans D. Galop, L. Carozza, M. Magny et J. Guilaine, Rhythms and Causalities of the Anthropisation Dynamic in Europe Between 8500 and 2500 cal BP: Sociocultural and/or Climatic Assumptions, vol. 200 (Quaternary International), Elsevier, , sur academia.edu (lire en ligne), p. 31-49.
  6. a b c d et e [Manen & Sabatier 2003] Claire Manen et Philippe Sabatier, « Chronique radiocarbone de la néolithisation en Méditerranée nord-occidentale », Bulletin de la Société Préhistorique Française, vol. 100, no 3,‎ , p. 479-504 (lire en ligne [sur persee.fr]).
  7. [Ucelli Gnesutta 2002] (it) P. Ucelli Gnesutta, « Gente del Mare : gruppi della ceramica cardiale e rapporti tra isole e coste centro-tirreniche », dans N. Negroni Catacchio, Paesaggi d'Acque, Preistoria e Protostoria in Etruria, vol. 1 (Atti del Quinto Incontro di Studi), Milano, Centro Studi di Preistoria e Archeologia, (présentation en ligne), p. 23-34.
  8. [Grifoni Cremonesi 2001] Renata Grifoni Cremonesi, « Le Néolithique ancien de Toscane et de l’Archipel toscan », Bulletin de la Société Préhistorique Française, vol. 98, no 3 « Le Néolithique dans la région ligurienne, Actes de la séance de la S.P.F. du 13 novembre 2000 »,‎ , p. 423-430 (lire en ligne [sur persee.fr]).
  9. [Bailloud 1969] G. Bailloud, « Fouille d’un habitat néolithique et Torréen à Basi (Corse) », Bulletin de la Société Préhistorique Française, vol. 66,‎ , p. 367-384 (lire en ligne [sur persee.fr]).
  10. [Manen 2007] Claire Manen, chap. 13 « La production céramique de Pont de Roque-Haute : synthèse et comparaisons », dans J. Guilaine J., C. Manen C. et J.-D. Vigne, Pont de Roque-Haute. Nouveaux regards sur la néolithisation de la France méditerranéenne, Toulouse, Archives d’Écologie Préhistorique, , sur hal.archives-ouvertes.fr (lire en ligne), p. 151-166.
  11. [Costa 2006] Laurent-Jacques Costa, Description typo-technologique des industries lithiques taillées de Corse, du Mésolithique au Chalcolithique, British Archaeological Reports, International Series 1501, Archaeopress, Oxford, 2006, 100 p.
  12. [Bressy et al 2003] Céline Bressy, Ludovic Bellot-Gurlet, André D'Anna, David Pelletier et P. Tramoni, « Provenance et gestion des matières premières lithiques du site néolithique ancien cardial de Renaghju (Sartène, Corse-du-Sud) », dans SRA Auvergne et al., Les matières premières lithiques en Préhistoire, Cressensac, Association préhistorique quercinoise et du Sud-Ouest, , sur researchgate.net (lire en ligne), p. 71-79.
  13. [Cesari et al 2012] J. Cesari, F. Léandri, P. Nebbia, K. Pêche-Quilichini, F. Demouche et C. Bressy-Léandri, « Note préliminaire sur l’habitat pré- et protohistorique de Campu Stefanu (Sollacaro, Corse-du-Sud) », Varia, Firenze, Istituto Italiano di Preistoria e Protostoria, Università degli Studi di Cagliari, C.I.P.P.M., vol. 2 « Atti della XLIV Riunione Scientifica. La preistoria e la protostoria della Sardegna, Cagliari-Barumini-Sassari, 23-28 novembre 2009 »,‎ , p. 435-454 (lire en ligne [sur journals.openedition.org]).
  14. [Fernández-López & Gomez Puche 2009] (en) Javier Fernández-López de Pablo et Magdalena Gomez Puche, « Climate change and population dynamics during the Late Mesolithic and the Neolithic transition in Iberia », Documenta Praehistorica, vol. 36,‎ , p. 67-96 (lire en ligne [sur researchgate.net]).
  15. [Borrell & Gibaja 2012] (en) Ferran Borrell et Juan Francisco Gibaja, « The First Neolithic Communities in Northeast Iberia: Procurement, Production, and Use of Lithic Tools at the Settlement of Caserna de Sant Pau Del Camp (Barcelona, Spain) », The Journal of Island and Coastal Archaeology, vol. 3, no 3,‎ , p. 313-337 (lire en ligne [sur researchgate.net]).
  16. [Gronenborn 2009] (en) Detlef Gronenborn, « Transregional Culture Contacts and the Neolithization Process in Northern Central Europe », dans P. Jordan et M. Zvelebil, Ceramics before farming: the dispersal of pottery among prehistoric Eurasian hunter-gatherers, Walnut Creek, Left Coast Press, , sur researchgate.net (lire en ligne), p. 527-550.
  17. [Rowley-Conwy 2011] (en) P. Rowley-Conwy, « Westward Ho! The Spread of Agriculturalism from Central Europe to the Atlantic », Current Anthropology, vol. 52, no S4,‎ , S431-S451 (lire en ligne [sur journals.uchicago.edu]).
  18. [Thévenot et al 2015] Jean-Paul Thévenot, Rémi Martineau, Clément Moreau, Christophe Bontemps, Franck Ducreux, Olivier Lemercier, Michel Prestreau, Jean Duriaud et Jean-Pierre Nicolardot, « Le Néolithique du bassin versant de la Saône (Saône-et-Loire, Côte-d’Or) », Revue archéologique de l'Est, no 39e supplément « La Préhistoire en Bourgogne - État des connaissances et bilan 1994-2005 (sous la direction de Rémi Martineau, Yves Pautrat et Olivier Lemercier) »,‎ (lire en ligne [sur academia.edu])39e supplément&rft.au=Jean-Paul Thévenot&rft.au=Rémi Martineau&rft.au=Clément Moreau&rft.au=Christophe Bontemps&rft.au=Franck Ducreux&rft.au=Olivier Lemercier&rft.au=Michel Prestreau&rft.au=Jean Duriaud&rft.au=Jean-Pierre Nicolardot&rft.date=2015&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Culture de la céramique cardiale">, p. 193-194.
  19. [Binder 2013] Didier Binder, « Mésolithique et Néolithique ancien en Italie et dans le sud-est de la France entre 7 000 et 5 500 BCE cal : questions ouvertes sur les dynamiques culturelles et les procès d’interaction », dans J. Jaubert, N. Fourment et P. Depaepe, Transitions, ruptures et continuité durant la Préhistoire (Actes du XXVIIe Congrès préhistorique de France, Bordeaux – Les Eyzies, juin 2010), Paris, Société préhistorique française, , sur researchgate.net (lire en ligne), p. 341-355.
  20. Vigne J.-D., 1998, Faciès culturels et sous-systèmes techniques de l’acquisition des ressources animales. Application au Néolithique ancien méditerranéen, in D’Anna A., Binder D. (dir.), Production et identité culturelle, Rencontres méridionales de Préhistoire récente, deuxième session, Arles, novembre 1996, éditions APDCA, Antibes, p. 27-45
  21. Sénépart I., 2009, L'habitat néolithique ancien cardial du Baratin à Courthézon (Vaucluse), in Beeching A., Sénépart I. (Eds), De la maison au village - L'habitat néolithique dans le Sud de la France et le Nord-Ouest méditerranéen - Actes de la table ronde des 23 et 24 mai 2003, Marseille, Mémoire de la Société préhistorique française XLVIII, Société préhistorique française, Paris, p. 61-72
  22. Lugliè C., 2009, L’obsidienne néolithique en Méditerranée occidentale, in Moncel M.-H., Fröhlich F., L’Homme et le précieux, Matières minérales précieuses, BAR International Series 1934, Oxford, p. 213-224
  23. Vaquer J., 2007, Le rôle de la zone nord tyrrhénienne dans la diffusion de l’obsidienne en Méditerranée nord-occidentale au Néolithique, in D'Anna A., Cesari J., Ogel L., Vaquer J. (Dir.), Corse et Sardaigne préhistoriques : relations et échanges dans le contexte méditerranéen, Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques 128e, (Bastia 2003) colloque « la Corse dans les relations et échanges en Méditerranée occidentale pendant la préhistoire et la protohistoire », Éditions du CTHS - Association des Chercheurs en Sciences humaines - Domaine corse, Documents préhistoriques n. 22, Paris, p. 99-119
  24. Tykot R. H., 2007, Early Neolithic Obsidian Trade in Sardinia: the Coastal Site of Santa Caterina di Pittinuri (Cuglieri – OR), in Tozzi C., Weiss M. C., Préhistoire et protohistoire de l’aire tyrrhénienne/Preistoria e protostoria dell’area tirrenica, Felici Editore, Ghezzano, p. 217-220
  25. Lugliè C., Le Bourdonnec F.-X., Poupeau G., Atzeni E., Dubernet S., Moretto P., Serani L., 2007, Early Neolithic obsidians in Sardinia (Western Mediterranean): the Su Carroppu case, Journal of Archaeological Science, vol. 34, p. 428-439
  26. Perrin T., Binder D., 2014, Le Mésolithique à trapèzes et la néolithisation de l’Europe sud-occidentale, in Manen C., Perrin T., Guilaine J. (eds), La transition néolithique en Méditerranée. Actes du colloque Transitions en Méditerranée, ou comment des chasseurs devinrent agriculteurs, Toulouse, 14-15 avril 2011, Éditions Errance, Arles, p. 268-282
  27. Zemour A., 2014, Gestes, espaces et temps funéraires au début du Néolithique (VIe millénaire et première moitié du Ve millénaire cal. BC) en Italie et en France méridionale. Reconnaissance des témoins archéologiques de l’après-mort, Résumé de thèse, Bulletin de la Société préhistorique française, tome 111 n. 1, p. 143-144
  28. (en) Bruno Ariano, Valeria Mattiangeli et al., Ancient Maltese genomes and the genetic geography of Neolithic Europe, cell.com, 18 mai 2022, doi.org/10.1016/j.cub.2022.04.069
  29. (en) Joseph H. Marcus et al., Genetic history from the Middle Neolithic to present on the Mediterranean island of Sardinia, Nature Communications, volume 11, Article numéro 939, 2020
  30. (en) Ana Arzelier, Maïté Rivollat et al., Neolithic genomic data from southern France showcase intensified interactions with hunter-gatherer communities, iScience, Volume 25, Numéro 11, 105387, 18 novembre 2022, doi.org/10.1016/j.isci.2022.105387
  31. a b et c (en) Maïté Rivollat et al., Ancient genome-wide DNA from France highlights the complexity of interactions between Mesolithic hunter-gatherers and Neolithic farmers, Science Advances, Vol. 6, no. 22, 29 mai 2020, eaaz5344, DOI: 10.1126/sciadv.aaz5344

Articles connexes

[modifier | modifier le code]