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Camille Robida

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Camille Robida
Présentation
Nom de naissance Jules Edmond Camille Robida
Naissance
Paris (France)
Décès (à 57 ans)
Passy (France)
Nationalité Français
Activités Architecte, directeur d'architecture et des bâtiments municipaux de la ville de Nantes
Œuvre
Réalisations Héliopolis (Le Caire) ; théâtre municipal de Coulommiers, monument aux morts et stade Marcel-Saupin (Nantes)
Distinctions Légion d'honneur
Entourage familial
Père Albert Robida
Famille Enfants: Jean Robida (1921-2009) , Anne Marie Robida Demont alias Tante Nany ( 1924- )

Camille Robida est un architecte français, né le à Paris dans le 19e arrondissement[1] et mort le à Passy (Haute-Savoie)[2]. Il est le fils du dessinateur et romancier Albert Robida.

En 1902, il remporte avec l'architecte Charles Duval le concours lancé pour la reconstruction du théâtre de Coulommiers en Seine-et-Marne. Ce bâtiment, érigé de 1903 à 1905, est inscrit aux monuments historiques[3].

De 1907 à 1912, Camille Robida participe à un important projet immobilier au Caire, en Égypte. En effet, il est l'architecte en chef de la Heliopolis Oasis Company, société immobilière fondée par le baron Empain pour créer la ville nouvelle d'Héliopolis, dans la banlieue du Caire. À ce titre, il conçoit toute une gamme d'habitations individuelles et collectives pour loger des habitants au niveau de revenu varié[4]. Il crée notamment des bungalows de plain–pied et des « villas à dôme », destinés aux fonctionnaires du gouvernement égyptien[5].

Pendant la Première Guerre mondiale, il est très gravement blessé lors de la première bataille de la Marne et doit être amputé d'une jambe[6]. Il sera vice-président de la section départementale de Loire-inférieure de l'« Union Nationale des Mutilés et Réformés » (UNMR).

Entré au service d'architecture de la ville de Nantes en 1919, il y est nommé « directeur du plan d'extension de la ville »[7]. Architecte de la ville, il devient directeur d'architecture et des bâtiments municipaux en 1933, à la suite d'Étienne Coutan[8]. On lui doit le monument aux morts de Nantes 1914-1918, situé à l'extrémité nord du cours Saint-André[9], inauguré en juillet 1927. En 1933, il transforme totalement l'intérieur des bains et lavoirs nantais de l'allée de la Maison-Rouge dessinés par Driollet en 1852. Il dessine aussi le stade Marcel-Saupin, inauguré en 1937 sous le nom de « stade Malakoff ». Dans la région, en collaboration avec Étienne Coutan, il dressa notamment les plans des bains-douches de Châteaubriant (Loire-Atlantique), en 1926[10].

Il est décoré de la Légion d'honneur en janvier 1933. Il décède à Passy à Haute-Savoie le 8 janvier 1938.

Camille Robida est inhumé avec son père Albert au cimetière de Croissy-sur-Seine, dans le tombeau familial qu'il dessina[11].

Distinctions

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Notes et références

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  1. Archives de Paris 19e, acte de naissance no 679, année 1880 (sans mention marginale de décès)
  2. « Registres d'état civil de Nantes », sur archives.nantes.fr (consulté le ).
  3. Notice no PA00133013, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Mercedes Volait, Un ensemble urbain Art Déco en Egypte : Héliopolis, banlieue du Caire, I Congrès international Ville et patrimoine, Art Déco, modèles de la modernité, Melilla, Espagne, 2006, P. 2-3. Consulté le 1er février 2011.
  5. Mercedes Volait, Claudine Piaton, « L’identification d’un ensemble urbain du XXe siècle en Egypte : Héliopolis, Le Caire », In Situ, revue des patrimoines (en ligne), 2005. Consulté le 1er février 2011.
  6. Albert Robida, sur le site de la Société d'Histoire du Vésinet. Consulté le .
  7. Notice sur Camille Robida, site des archives municipales de Nantes. Consulté le 2 février 2011.
  8. Voir son portrait sur le site des archives municipales de Nantes. Consulté le 1er février 2011.
  9. « Un monument aux morts polémique » - Archives municipales de Nantes
  10. Notice no IA44000044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  11. Croissy-sur-Seine (78) : cimetière sur le site Cimetières de France et d’ailleurs. Consulté le .

Liens externes

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