Cúa (Venezuela)
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| Cúa | |
 Héraldique |
 Drapeau |
 Statue du héros national Ezequiel Zamora, natif de Cúa. | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Venezuela
|
| État |  Miranda
|
| Municipalité | Urdaneta |
| Démographie | |
| Population | 127 900 hab. (2009) |
| Géographie | |
| Coordonnées | 10° 09′ 45″ nord, 66° 53′ 15″ ouest |
| Altitude | 490 m |
| Localisation | |
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Cúa est le chef-lieu de la municipalité d'Urdaneta dans l'État de Miranda au Venezuela. Elle est située à une quarantaine de kilomètres au sud de Caracas. En 2009, sa population est estimée au 127 900 habitants.
De 1976 à 1989, une habitante, Maria Esperanza Medrano de Bianchini, déclare avoir des apparitions de la Vierge Marie, dans la forêt, dans son domaine agricole. Après enquête canonique de l’Église catholique, ces apparitions sont officiellement reconnues par l'évêque, entrainant la création d'un sanctuaire diocésain, amenant des pèlerins du monde entier.
Historique
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Le a lieu la première apparition à Maria Esperanza Medrano de Bianchini dans une grotte près d’une petite rivière au pied d’une colline[1]. Chaque année, le , Maria Esperanza et des croyants ou des curieux se rassemblent à la grotte. Marie se présente à elle comme « la réconciliatrice de tous les peuples ». Le , une centaine de personnes disent avoir vu la Vierge Marie à la grotte, en même temps que la voyante[2],[3].
Après une enquête canonique de trois années, Mgr Bello Ricardo, évêque de Los Teques proclame l’authenticité des apparitions dans une lettre pastorale le [4],[3].
Description
[modifier | modifier le code]Le sanctuaire marial de Betania
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En 1987, lors de la reconnaissance des apparitions, Mgr Pio Bello Ricardo autorise la construction d'une église dédiée à « Marie Réconciliatrice des Peuples », ainsi que d'un centre d'accueil et d'assistance aux pauvres. Pour ce faire, les propriétaires font don de 4 hectares de terrain au diocèse pour y construire le lieu de culte[5],[6].
En , la Conférence épiscopale vénézuélienne donne au sanctuaire le titre de « sanctuaire diocésain »[7],[5].
Les autorités du sanctuaire déclarent que la fréquentation internationale des pèlerins augmente régulièrement[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) José Orozco, « Venezuela: the Marian apparitions of Betania attract an international following », Religioscope, (lire en ligne, consulté le ).
- René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des "apparitions" de la Vierge Marie, Fayard, , 1426 p. (ISBN 9782213-671321, lire en ligne), p. 1055.
- Yves Chiron, Enquête sur les apparitions de la Vierge, Perrin-Mame, , 427 p. (ISBN 9-782262-028329), p. 175,402-403.
- (en) « Maria Esperanza, 75; Religious Mystic Said She Saw Virgin Mary », Los Angeles Times, (lire en ligne, consulté le ).
- Dictionnaire des apparitions, p. 1057.
- (es) « Apariciones en Finca Betania », sur Maria Esperanza (consulté le ).
- Seul le sanctuaire de Notre-Dame de Coromoto a un rang de « sanctuaire national » au Venezuela.
