Célesteville
Présent dans lʼœuvre | |
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Créateur | |
Première apparition |
Le Roi Babar (1933) |
Type |
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Célesteville est une ville fictive, capitale du royaume de Babar dans la série de littérature d'enfance et de jeunesse Babar de Jean de Brunhoff.
Présentation
[modifier | modifier le code]Célesteville est la capitale du royaume de Babar[1].
La création de la ville est décrite dans l'album Le Roi Babar de Jean de Brunhoff, publié en 1933[1]. Elle est parfois située par les commentateurs dans la jungle sud-africaine[2].
Charmé par l'emplacement, le roi Babar décide de fonder au pays des éléphants une capitale nommée en l'honneur de son épouse, la reine Céleste[1]. Célesteville est constituée de jardins tracés autour d'un palais royal et d'un palais des fêtes, théâtre construit pour le divertissement de la population. À l'inauguration de la cité, chaque sujet de Babar reçoit un cadeau et des festivités sont organisées, qui comprennent un bal costumé et une soirée de gala à l'opéra[1].
L'école de Célesteville, qui est dirigée par la Vieille Dame, accueille aussi bien les plus jeunes que les plus vieux éléphants[1].
Célesteville est construite sur les rives « d'un lac bleu où les oiseaux viennent se baigner et chanter au milieu de luxuriantes plantes tropicales qui embaument l'air »[1]. La cité est également une utopie, érigée en trois mois, qui sert de lieu de « refuge à la population des pachydermes traquée par les chasseurs d'ivoire »[2].
Son inspiration architecturale est celle d'une ville occidentale des années 1930 et reflète selon le critique d'art Laurent Grison « les idées hygiénistes et l'urbanisme fonctionnaliste en vogue dans l'entre-deux-guerre »[2]. Notamment, la ville est « parfaitement géométrique pour faciliter la circulation des automobiles, chaque maison (des sortes de cases améliorées) accueille un sujet de sa majesté Babar et la mare, à proximité de la capitale, assure aux éléphants, singes, girafes, crocodiles et autres lions, un lieu de villégiature où l'on s'adonne à la nage, la voile ou l'aviron »[2].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alberto Manguel et Gianni Guadalupi (trad. de l'anglais par Patrick Reumaux, Michel-Claude Touchard et Olivier Touchard), Dictionnaire des lieux imaginaires [« The Dictionnary of Imaginary Places »], Actes Sud / Babel, (1re éd. 1998) (ISBN 2-7427-3179-2).
- Florian Bardou, « Célesteville, capitale du royaume de Babar », dans De Moulinsart à Célesteville, panorama des villes de BD, Libération, (lire en ligne).
Références
[modifier | modifier le code]- Manguel 2001, p. 115.
- Bardou 2016.
Liens externes
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