Buffalo Grill
Buffalo Grill S.A. | |
Logo de Buffalo Grill. | |
Restaurant Buffalo Grill à Bar-le-Duc. | |
Création | 11 juin 1980 |
---|---|
Dates clés | 1997, première ouverture à l'étranger |
Fondateurs | Christian Picart |
Forme juridique | Société anonyme à directoire et conseil de surveillance |
Siège social | Montrouge (Hauts-de-Seine) France |
Direction | Marc Budd |
Actionnaires | TDR Capital |
Activité | Restauration traditionnelle |
Sociétés sœurs | Leaseplan
Hurtigraten Keepmoat Eg Group Ilke Home Stoneyate Pub Company Algeco Williams Sctotsman |
Filiales | Grill Courtepaille |
Effectif | 5 299 en 2018 (groupe estimé à 7750) |
SIREN | 318 906 443 |
Site web | www.buffalo-grill.fr |
Chiffre d'affaires | 379 029 400 € en 2018 |
Résultat net | 697 300 € en 2018 |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Buffalo Grill est une chaîne de restauration française spécialisée dans les grillades de viande et ayant pour thème les États-Unis.
L'enseigne compte, en août 2018, 360 restaurants, dont 94 en franchise, avec plus de 7 500 collaborateurs dans trois pays[1] : la France, l'Espagne et la Suisse.
Historique
[modifier | modifier le code]L'histoire Buffalo Grill débute en 1980 lorsque Christian Picart ouvre le premier restaurant sur la route nationale 20, à Avrainville (Essonne)[2].
En 1984, un second restaurant et un premier franchisé ouvrent, respectivement à La Ville-du-Bois et à Annecy.
En 1990, le réseau se développe et compte une quarantaine de restaurants, dont 11 en franchise.
La décennie suivante, le réseau s'implante à l’échelle nationale et en 1994, alors que le centième restaurant ouvre près de Mulhouse, Buffalo Grill se dote de sa propre centrale d’achats et de découpe de viande, par l’acquisition de Districoupe (aujourd’hui BG Appro).
En 1995, la chaîne totalise 130 restaurants dont 38 en franchise. Elle étend ses activités à l’étranger avec l’ouverture en 1997 de trois restaurants en Belgique et du premier restaurant espagnol à Madrid. Deux ans plus tard, elle poursuit son développement et ouvre son unique restaurant en Suisse à Crissier près de Lausanne et en 2002 son premier restaurant au Luxembourg.
En 1999, l’enseigne acquiert 11 restaurants parisiens et réussit son introduction à la Bourse de Paris en juillet (second marché).
En 2002, la marque est au cœur d'un scandale sur « l'origine et la qualité » de ses marchandises qui entrainera des mises en examen de dirigeants de l'enseigne[3] : viande en provenance du Royaume-Uni interdite d'importation, viande avariée[4],[5]. Même si des charges sont abandonnées à l'issue de l'enquête après un an, la fréquentation et le chiffre d'affaires des restaurants baisse drastiquement[6] et ceux-ci mettront plusieurs années à s'en remettre[7]. Au total en plus de la perte de chiffre d'affaires, ce sont 700 emplois que cette enquête fait perdre à l'enseigne après treize ans de procédure conclue par un non lieu[8]. L'enseigne envisage même de demander des dommages et intérêts à l'État[8].
Groupe Buffalo Grill - Napaqaro
[modifier | modifier le code]En 2005, Colony Capital fait l’acquisition de 83 % de la société. En 2006, une transaction de cession-bail est réalisée avec Klépierre sur 128 puis 157 restaurants. La chaîne totalise alors 291 restaurants dont 279 en France.
Alors que la chaîne dépasse les 300 restaurants, les fonds gérés par Abenex et Nixen Partners rachètent la majorité du capital du groupe avec l’équipe de management en . En 2012, le groupe compte 328 restaurants, dont 96 en franchise. Buffalo Grill quitte le marché belge en 2013[9].
En 2014, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 522 millions d'euros[10].
En 2015, le groupe compte 331 restaurants sous enseigne Buffalo Grill[11], dont 98 en franchise.
En 2018, Abenex et Nixen Partners revendent leurs participations dans Buffalo Grill à TDR Capital (en) pour environ 400 millions d'euros[12],[13].
Le , le groupe rachète Courtepaille, qui a été mise en liquidation judiciaire à cause de la pandémie de Covid-19, pour 17 millions d'euros[14].
En 2020, Les deux Buffalo grill au Luxembourg ferment leurs portes.
En janvier 2021, le groupe lance Bun Meat Bun, une marque de fast-food digitale, permettant d'entrer dans le secteur de la livraison à domicile[15],[16].
Le 30 novembre 2021, le groupe Buffalo Grill annonce changer son nom et devenir « Napaqaro ». Cependant, les restaurants Buffalo Grill et Courtepaille ne changeront pas de nom[17].
Le Buffalo-Grill de Vandœuvre-lès-Nancy ferme ses portes fin décembre 2021[18].
Détenteur de la franchise Popeyes pour la France, le groupe Napaqaro ambitionne d'ouvrir 20 restaurants ou dark kitchens en 2023, et 300 à l'horizon 2030[19].
Pays | Nombre de restaurants |
---|---|
France métropolitaine | 351 |
Suisse | 1 |
Identité visuelle
[modifier | modifier le code]Le logo est représenté en négatif sur le toit des restaurants (blanc sur rouge).
En 2013, Buffalo Grill présente un nouveau logo en forme de tête de bison[20].
-
Logo de 1980 à 2013 qui représente des cornes de bison
-
Logo depuis 2013 qui représente une tête de bison
En 2021, Marcel, agence de publicité filiale de Publicis, annonce que Buffalo Grill va se débarrasser de son imagerie et de ses décorations autour du Far-West[21].
Références
[modifier | modifier le code]- « Buffalo Grill en Europe », sur buffalo-grill.com (consulté le )
- Buffalo Grill fête ses trente ans avec un nouveau plan d'expansion, Les Échos, 13 septembre 2010
- « Buffalo Grill : l'étiquette au cœur du scandale », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Grazia.fr, « Le top 10 des pires scandales alimentaires », sur Grazia.fr (consulté le )
- Laurence de Charette, « Les précédents scandales alimentaires », sur Le Figaro (consulté le )
- « Buffalo : un témoin sur le gril - 04/12/2003 », sur LaDepeche.fr, (consulté le )
- « Comment Buffalo Grill s'est remis en selle », sur lentreprise.lexpress.fr, (consulté le )
- Mathieu Delahousse, « Buffalo Grill veut attaquer l'État », L'Obs, no 2679, , p. 16 (ISSN 0029-4713)
- « Buffalo Grill Messancy : c'est fini », sur Sud Presse, : « Buffalo Grill a décidé de fermer sa filiale belge »
- « La chaîne française de restauration Buffalo Grill est à vendre », SudOuest.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Les 331 restaurants Buffalo Grill bientôt vendus ? », La Tribune, (lire en ligne, consulté le )
- « Buffalo Grill tombe entre les mains du britannique TDR Capital - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
- « Ivan Schofield et Jocelyn Olive aux commandes de Buffalo Grill », sur Snacking.fr (consulté le )
- « Restauration : Courtepaille, en difficulté depuis le Covid-19, repris par Buffalo Grill », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Napaqaro, blague du Far West ? », sur LOGONEWS, (consulté le )
- « Le nouveau groupe Napaqaro, avec Buffalo et Courtepaille, à 100 % digital via sa marque Bun Meat Bun. », sur Snacking.fr (consulté le )
- Frédéric Bianchi, « LE GROUPE BUFFALO GRILL CHANGE DE NOM ET SE REBAPTISE "NAPAQARO" », sur BFMTV, (consulté le )
- https://www.estrepublicain.fr/amp/economie/2021/10/20/le-buffalo-grill-de-vandoeuvre-va-fermer-les-salaries-s-estiment-floues
- « Popeyes, le concurrent de KFC qui veut aller vite en France », sur Les Echos, (consulté le )
- Carole Soussan, « Lonsdale s’attaque aux cornes de Buffalo », sur CB News, (consulté le )
- Buffalo Grill ne joue plus aux cow-boys et aux Indiens - La chaîne française de restaurants de grillades se débarrasse de son imagerie ringarde autour du Far-West.