Breguet Br.960 Vultur
Vue de l'avion. | |
Constructeur | Breguet Aviation |
---|---|
Rôle | Avion d'attaque embarqué (bombardier moyen) |
Statut | Prototype |
Premier vol | |
Nombre construits | 3 |
Équipage | |
1 pilote, 6 opérateur système d'armes | |
Motorisation | |
Moteur | Armstrong Siddeley Mamba A.S.Z Rolls-Royce Nene 102 |
Nombre | 1 1 |
Type | Turbopropulseur turboréacteur |
Puissance unitaire | 725 kW 21,5 kN |
Dimensions | |
Envergure | 16,70 m |
Longueur | 16,35 m |
Hauteur | 5,16 m |
Surface alaire | 36,50 m2 |
Masses | |
À vide | 6 450 kg |
Maximale | 9 720 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 900 km/h |
Vitesse de décrochage | 150 km/h |
Armement | |
Interne | trois mitrailleuses de 7,5 mm |
Externe | 1500 kg de bombes |
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Le Breguet Br.960 Vultur est un prototype d'avion d'attaque français, destiné à être embarqué à bord de porte-avions. Seuls 3 prototypes furent construits et testés au début des années 1950.
Conception
[modifier | modifier le code]Un projet d'avion d'attaque embarqué fut lancé fin 1947 par la Marine nationale française. Ayant remporté le contrat en avril 1948, le constructeur Breguet Aviation construisit à Toulouse-Montaudran deux prototypes désignés Br.960 Vultur[1]. Le premier d'entre eux fit son vol inaugural le . Il disposait d'un système de propulsion assez original, composé d'un turbopropulseur à l'avant, dont la faible consommation permettait une grande autonomie, et d'un turboréacteur à l'arrière pour disposer d'un supplément de puissance en cas de besoin (décollage, combat), configuration similaire à celle du chasseur embarqué américain Ryan FR-1 Fireball.
Le second prototype prit son envol le . Désigné Br. 965, il fut équipé de moteurs plus puissants car le premier prototype s'avérait sous-motorisé. Le troisième prototype fut utilisé pour mener les essais de catapultage et d'appontage simulés au sol. Malgré des campagnes de tests réussies, le projet est cependant abandonné : d'une part il apparaissait clairement que l'avenir était à l'utilisation du turboréacteur seul (du moins pour les avions de combat classiques ne nécessitant pas une autonomie élevée) d'autre part le Vultur était trop lourd pour pouvoir être embarqué sur les porte-avions dont disposait alors la France.
Les études menées sur les 3 prototypes seront cependant réutilisées pour mettre aboutir au Breguet Br.1050 Alizé destiné à la lutte anti-sous-marine, et initialement désigné sous le nom d'Épaulard.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Aviation magazine / président-directeur général P. Laureys », sur Gallica, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le Br.960 Vultur sur Prototypes.com
- Quelques infos sur le Vultur sur un site consacré à l'Aéronavale française
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Claude Fayer, Prototypes de l'aviation française : 1945-1960, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), éd. E.T.A.I, , 320 p. (ISBN 2-7268-8608-6).
Développement lié
Aéronefs comparables