Boisset-les-Prévanches
Boisset-les-Prévanches | |
Manoir de style anglo-normand | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Geneviève Carof 2020-2026 |
Code postal | 27120 |
Code commune | 27076 |
Démographie | |
Gentilé | Buis Prévanchais |
Population municipale |
504 hab. (2021 ) |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 08″ nord, 1° 19′ 47″ est |
Altitude | Min. 66 m Max. 147 m |
Superficie | 7,46 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pacy-sur-Eure |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://boissetlesprevanches.yj.fr |
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Boisset-les-Prévanches est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie. Les habitants sont nommés les Buy-Prévanchais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Boisset-Les-Prévanches est un petit village qui se situe dans le Nord-Ouest de la France.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 644 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guichainville à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 659,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Boisset-les-Prévanches est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69 %), forêts (18,2 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (6 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Pervencheria vers 1205 (charte de Luc, évêque d’Évreux)[12], Pervencheria in parrochia de Boisset en 1222, Boisset les Prevenches en 1692[13], Boisset-les-Pervenches en 1793 et Boisset-les-Prévauches en 1801[14].
Ce nom s'explique par l'association d'un centre paroissial, Boisset, et du hameau des Prévanches, anciennement appelé Pervencheria en 1221 (cartulaire du chap. d’Évreux)[15], Pervenchère[Quand ?][13].
Le nom de Boisset s'explique : « lieu où pousse du buis ». Le second élément évoquerait la présence de pervenches[13], une plante à fleurs d'un bleu mauve, qui pousse dans des lieux ombragés, tels des sous-bois.
Histoire
[modifier | modifier le code]Charles Mézières de Lepervanche (1695-1750), né à Boisset-les-Prévanches et dont la famille possédait le fief, s'établit à Québec. Son fils, Eustache Mézières de Lepervanche (1740-1821), naquit à Chambly (Québec) mais s'installa, lui, à l'Isle Bourbon (La Réunion) où sa descendance subsiste.
Au milieu du XVIIIe siècle, le fief de Boisset-les-Prévanches passe par mariage dans la famille des marquis de Lespinasse-Langeac (orthographié aussi L'Espinasse-Langeac). Le manoir, une orangerie-théâtre et un vaste parc restent dans la descendance de cette famille jusqu'à nos jours.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2021, la commune comptait 504 habitants[Note 2], en évolution de 11,75 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Sainte-Geneviève.
- Le manoir des Prévanches. Bâti au début du XVIIe siècle par Louis de Mézières, il est cantonné aux angles par des tourelles en encorbellement, rondes ou carrées. Haut d'un étage sur rez-de-chaussée, le logis est surmonté par un immense toit à forte pente. Complètent le domaine des dépendances et une orangerie-théâtre[19]. Son propriétaire actuel est le comte Hugues de Bonardi du Ménil, fils d'Arlette Thiry de Lespinasse-Langeac.
-
L'église.
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La mairie.
-
Le manoir des Prévanches.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Boisset-les-Prévanches sur le site de l'Institut géographique national
- Boisset-les-Prevanches sur le site de l'Office de Tourisme des Portes de l'Eure
- Le blason officiel de Boisset-les-Prevanches présenté sur le site de TVNormanChannel
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Boisset-les-Prévanches et Guichainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Guichainville » (commune de Guichainville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Guichainville » (commune de Guichainville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 25.
- François de Beaurepaire, 1981, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, page 69.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 175.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 205.