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Bernard Collin

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Bernard Collin
Bernard Collin dans les années 1970.
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Conjoint
Margot Rivas (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Genre artistique
Œuvres principales
  • Sang d'Autruche
  • Les Millions, les milliers et le simple
  • Perpétuel voyez physique

Bernard Collin est un écrivain, poète et peintre français né le à Boulogne-Billancourt.

Enfance et formation

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Bernard Collin passe son enfance entre la France et l'Amérique du Sud, où son père travaille, et partage ses vacances entre l'Uruguay, le Brésil, le Chili, et Évian-les-Bains

Il est ensuite pensionnaire à Pontoise chez les Oratoriens puis chez les Jésuites à Sarlat, durant la guerre[1]. Enfant, il ne lit que sa grammaire latine et il découvre assez tard la littérature : Saint-Simon, Balzac le passionneront ensuite.[réf. nécessaire]

L'écriture

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C'est à Pierre Bettencourt que l'on doit la publication de son premier livre, Centre de vous, en 1960. Les Milliers, les millions et le simple, qui lui fait suite, reprend les pages du précédent livre, selon un procédé qui sera le même pour tous les autres livres de Bernard Collin à quelques exceptions près (dont Wols avec une loupe, Picti Libri, Une espèce de peau mince, entre autres).

Il collabore également aux Cahiers de l'Herne de Dominique de Roux, où il écrit sur Jean Dubuffet, Henri Michaux et Ezra Pound, et publie dans la NRF, L'Éphémère.

Bernard Collin considère qu'il n'a écrit que deux livres : c'est ce qu'il affirme dans un entretien avec Alain Veinstein en 2011 dans l'émission Du jour au lendemain[2]. Perpétuel voyez Physique et Les Globules de Descartes reprennent en effet pour l'un, les proses et dessins déjà parus en volumes ou en revues, pour l'autre, les textes et les hommages. En 2006, le livre B comme mouche permet de découvrir ses manuscrits, souvent remplis de dessins et de petites peintures, représentant oiseaux, personnages religieux, êtres étonnants[3]

En 2008, Avalois, paru chez Chandeigne, augmente de douze journées supplémentaires le calendrier du perpétuel dans lequel s'inscrivent les proses reprises dans Perpétuel voyez Physique, toutes désignées par une date sous la forme jour/mois.

En 2010 commence la publication de ses cahiers, des 22 lignes qu'il écrit chaque jour[4]. En 2011, il fait une lecture au Petit Palais.

La peinture

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En tant que peintre, Bernard Collin a exposé à de multiples reprises ses peintures et de ses livres peints[5], aussi bien à Bruxelles qu'à la Sorbonne, et dans de nombreux musées français[6].

En 2009, il a une grande exposition au cipM (Centre international de poésie Marseille)[6].

Il peint le dimanche des oiseaux et, plus récemment, d'autres animaux, tels des vaches, qu'il présente à la galerie Froidevaux en 2012[7],[6].

Avec sa femme Margo Rivas, fille du premier ministre chilien Manuel Rivas Vicuña (es), il est le père du peintre Emmanuel Collin[8].

En 2013, Bernard Collin apparaît dans le film Le Fantasme de l'échec de Solange Dulac[9],[10].

Notes et références

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  1. Bernard Collin écrit dans Devoir de vacances : « Avant de naître traverse l'Atlantique dans les deux sens. De 0 à 9 ans vit dans sa famille en Amérique du Sud et en France, vacances en Uruguay, au Brésil, au Chili, à Evian. De 10 à 13 ans pensionnaire à Pontoise chez les Oratoriens. 1941-1942 pensionnaire chez les Jésuites à Sarlat. »
    Dossier Bernard Collin, CCP (Cahier Critique de Poésie) no 18, Centre international de poésie Marseille, 2009.
  2. France Culture .[source insuffisante]
  3. Ses manuscrits ont été visibles dans diverses expositions, notamment à la galerie L'In Plano.
  4. Émission Du jour au lendemain, France Culture, 2010.[source insuffisante]
  5. Notamment en 1979, 1982, 1984, 1987, 1989, 1997, 1999, 2002, 2003, 2006, 2009.[réf. nécessaire]
  6. a b et c Dossier Bernard Collin,CCP, op. cit.
  7. Ses vaches ont été visibles dans l'exposition « 38 vaches et turbulences » en juin 2012
  8. « Préface du catalogue n° 38 de la librairie Nicaise », catalogue,‎ , p. 117-126 (ISSN 0006-2944, PMID 1, DOI 10.1016/0006-2944(75)90147-7, lire en ligne, consulté le ).
  9. Voir sur theatre-contemporain.net.
  10. On le voit dans la bande-annonce du film sur youtube.com.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Liens externes

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