Combat de Memmingen
Date | |
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Lieu | Memmingen (Allemagne) |
Issue | Victoire française et capitulation autrichienne |
Empire français | Empire d'Autriche |
Maréchal Soult | Général Spangen |
25 440 hommes et 51 canons | 4 500 hommes et 9 canons |
16 hommes[1] | 4 500 prisonniers et 9 canons |
Batailles
Batailles navales
Campagne d'Allemagne (1805) : opérations en Bavière - Autriche - Moravie
Campagne d'Italie (1805) : Opérations en Italie du Nord
Coordonnées | 47° 59′ 16″ nord, 10° 10′ 52″ est | |
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Le combat de Memmingen, le 14 octobre 1805, est l'un de combats de la campagne d'Allemagne de 1805. Il aboutit à la capitulation du général Karl Spangen devant le 4e corps d'armée du maréchal Soult.
Contexte
[modifier | modifier le code]Après le passage du Danube le 7 octobre à Donauwörth, la Grande Armée manœuvre à l'est d'Ulm pour couper l'armée du général Mack des armées russe de Koutouzov à l'est et autrichienne de l'archiduc Jean au sud.
Tandis que Ney et Lannes repassent le Danube à Elchingen pour couper la route de Moravie, Soult se dirige vers Memmingen, pour couper la route du Tyrol.
Combat
[modifier | modifier le code]Le 14 octobre, Soult est devant la place. Il fait exécuter par l'artillerie un bombardement de la ville et adresse deux sommations au gouverneur, le général Karl Spangen. Celui-ci, craignant que les forces françaises mettent à exécution leurs menaces d'incendier la ville[2], capitule avec ses 4 500 hommes.
Conséquences
[modifier | modifier le code]Avec la prise de Memmingen, l'investissement d'Ulm sur la rive droite est complet. Le corps du maréchal Soult est en mesure d'empêcher tout mouvement autrichien visant à réunir les armées d'Ulm et du Tyrol, ce qu'il fait le 19 octobre, en dispersant une colonne autrichienne entre Leutkirch et Wurzbach[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Digby Smith, The Napoleonic Wars Data Book, London, Greenhill, 1998 (ISBN 1-85367-276-9).
- Nicole Gotteri, Le Maréchal Soult [« Soult : maréchal d'Empire et homme d'Etat »], Paris, Bernard Giovanangeli, (1re éd. 1991), 805 p. (ISBN 978-2-909-03421-8), p. 180 – 181.