Bataille de Florange
Date | |
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Lieu | Pluvigner |
Issue | Victoire des Chouans |
Républicains | Chouans |
• Jean-Louis Gaspard Josnet de Laviolais | • Georges Cadoudal • Jean Rohu |
400 hommes | 250 à 500 hommes |
inconnues | 2 à 4 morts 3 à 9 blessés |
Coordonnées | 47° 46′ 00″ nord, 3° 01′ 00″ ouest | |
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La bataille de Florange se déroula lors de la chouannerie à Pluvigner, dans les bois de Florange.
La bataille
[modifier | modifier le code]3 000 Chouans sont rassemblés à Pluvigner sous le commandement de Georges Cadoudal, cependant ce dernier renvoie le gros des troupes, sans doute moins aguerries et ne garde avec lui que les 500 hommes de sa division[1].
Le 5 juin, les Républicains de l'adjudant-général Josnet, après avoir vaincu Guillemot à Plaudren, se portent sur Pluvigner. Les Bleus sont au nombre de 4 000 selon une lettre du Comité chouan du Morbihan aux chefs de canton datée du 11 juin, cependant ce nombre est peut-être exagéré, une semaine plus tôt Josnet n'avait que 400 hommes à Plaudren[1].
Les troupes républicaines, divisées en deux colonnes, attaquent aux bois de Floranges, mais les Chouans ont élevé des fortifications. Quinze hommes menés par Jean Rohu défendent le premier avant-poste, ils résistent un temps, puis se replient avec perte de 2 morts et 9 blessés[1].
— Mémoires de Jean Rohu |
Les pertes
[modifier | modifier le code]Cadoudal ordonne la retraite, les Chouans se replient sur Resordoué, en Pluvigner, selon François Cadic, ils ont perdu 60 hommes et 150 Républicains ont été tués[1]. Selon l'abbé Richard, les Chouans n'ont eu que 4 morts et 3 blessés, contre 150 morts pour les Bleus[1]. D'après une lettre des officiers chouans Boutouillic, Le Mercier et Syrus, datée du 11 juin et adressées aux chefs de cantons, les Républicains étaient 4 000, et les Chouans 250, les premiers ont perdu 150 hommes, tant tués que blessés et les second ont 2 tués et 5 blessés[3]. Jean Rohu commande l'avant-garde lors du combat, il écrit dans ses mémoires avoir perdu 2 hommes tués et 9 blessés sur les 15 combattants qu'il avait avec lui[2].
— Abbé Richard |
— Lettre des officiers Boutouillic, Le Mercier et Syrus aux chefs de cantons, le 11 juin 1795. |
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) François Cadic (préf. Roger Dupuy), Histoire populaire de la chouannerie, t. I, Rennes, éditions Terre de Brume, coll. « Les œuvres de François Cadic », , 601 p. (ISBN 978-2-843-62206-9 et 978-2-868-47907-5), p. 546-548.
- Jean Rohu, Mémoires autographes (Biographie), La découvrance, coll. « Inédits de l'histoire », , 75 p. (ISBN 978-2-842-65096-4), p. 27-28.
- Julien Guillemot, Lettres à mes neveux sur la Chouannerie, , p. 63-64. lire en ligne sur google livres
Références
[modifier | modifier le code]- François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, p. 546-548.
- Jean Rohu, Mémoires autographes, p. 27-28.
- Julien Guillemot, Lettre à mes neveux sur la Chouannerie , p. 63-64.