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Aussois

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Aussois
Aussois
Plateau et village d'Aussois vus depuis la Norma.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Saint-Jean-de-Maurienne
Intercommunalité Communauté de communes Haute Maurienne Vanoise
Maire
Mandat
Stéphane Boyer
2020-2026
Code postal 73500
Code commune 73023
Démographie
Gentilé Aussoyens
Population
municipale
687 hab. (2021 en évolution de  4,25 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 38″ nord, 6° 44′ 32″ est
Altitude Min. 1 120 m
Max. 3 600 m
Superficie 41,94 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Modane
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Aussois
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Aussois
Liens
Site web mairie-aussois.com

Aussois (prononcé [o.swɑː]) est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Aussoyens.

Géographie

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Aussois est située dans la vallée de la Maurienne, au sud du massif de la Vanoise, à 8 kilomètres au nord-est de Modane sur un plateau à 1 489 m d'altitude.

Autrefois village traditionnel de montagne, Aussois s'est transformé en station de sports d'hiver et d'été.

Communes limitrophes d’Aussois
Pralognan-la-Vanoise
Villarodin-Bourget Aussois Val-Cenis
Avrieux
Col d'Aussois.

La commune est limitrophe au nord de celle de Pralognan-la-Vanoise située dans la vallée de la Tarentaise. Seul un sentier passant par le col d'Aussois permet de relier les deux communes.

Bramans peut être reliée directement via un chemin de terre.

Les communes d'Avrieux (via les forts, ou indirectement via la commune de Villarodin-Bourget) et de Sollières-Sardières sont reliées par des routes goudronnées.

La commune de Termignon, située après Sollières, peut également être reliée par des sentiers traversant le parc national de la Vanoise, par le col de Labby (3 324 m).

Voies de communication et transports

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La commune d'Aussois est reliée :

  • vers l'ouest à Modane (à 7,5 km) par la route départementale D 215. De là, en continuant vers l'ouest, la route permet de prendre la direction de Chambéry par l'autoroute à péage A43 (E70) ou la route D 1006 (anciennement « RN 6 »), qui lui est parallèle, ou l'Italie (Bardonnèche, à 21 km) par le tunnel du Fréjus ;
  • vers l'est par la D 83 à Sardières (à 4,5 km) puis à Sollières (aérodrome de Sollières-Sardières). De Sollières, la route D 1006 permet de remonter la vallée de l'Arc, vallée qu'elle quitte à Lanslebourg pour atteindre la frontière italienne, via le col du Mont-Cenis (fermé en hiver).

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 926 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 7,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 771,0 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records AUSSOIS-CLIM (73) - alt : 1467m, lat : 45°13'47"N, lon : 6°44'39"E
Records établis sur la période du 01-06-1986 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −4,7 −4,9 −2 0,9 4,9 8,4 10,4 10,5 7,1 3,7 −0,9 −4 2,4
Température moyenne (°C) −0,5 −0,4 2,8 5,9 10,1 13,9 16,1 16 12,1 8,4 3,2 0 7,3
Température maximale moyenne (°C) 3,6 4,2 7,6 10,9 15,3 19,4 21,7 21,4 17,2 13 7,2 4 12,1
Record de froid (°C)
date du record
−22,5
12.01.1987
−20,7
05.02.12
−16,3
13.03.06
−9,4
01.04.1987
−5,6
05.05.1991
−2,3
01.06.06
2,4
03.07.1996
1,6
31.08.1995
−3,6
27.09.20
−7,1
26.10.03
−14,8
23.11.1988
−17,4
20.12.09
−22,5
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
16,2
30.01.02
18,1
27.02.19
20
31.03.21
23,5
09.04.11
28,4
22.05.22
32,6
27.06.19
33,7
18.07.23
33,7
24.08.23
27,9
12.09.23
25,4
08.10.23
21,9
08.11.15
15,5
12.12.1994
33,7
2023
Précipitations (mm) 74 55 55,5 52,7 71,7 62,8 50,8 58,1 56 70,9 83 80,5 771
Source : « Fiche 73023001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Au , Aussois est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[8],[9].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (32,7 %), forêts (26,3 %), eaux continentales[Note 1] (1,3 %), zones urbanisées (0,9 %), prairies (0,3 %)[10].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Ohely (prononcé [o.e] Écouter) est le nom du village d'Aussois en arpitan savoyard et les Oherins désignaient ses habitants[11] ou, en francoprovençal, , selon la graphie de Conflans[12] ou « Ohéy »[13]. « L'Arche d'Oé » et « Les ânes d'Oé » sont d'ailleurs les noms donnés au XXIe siècle respectivement au musée de la vie du village et à une activité touristique locale.

« Ohely » viendrait de solely[14] (caractérisant le soleil) reflétant l'orientation méridionale de la station, alors que la plupart des villages ou stations des environs sont situés en fond de vallée (Modane, Bramans, etc.) ou sur le flanc nord (La Norma, Valfréjus).

Une autre interprétation fait provenir le nom du village du nom féminin Alseda[15], qui pourrait correspondre au chef-lieu Ocellum des Graiocèles.

Période préhistorique

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Près du village, le parc archéologique des Lozes témoigne par ses gravures sur roche (plusieurs centaines de signes) d'une occupation depuis au moins 1000 ans av. J.-C., et jusqu'au Moyen Âge.

Période antique

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Il est possible qu'avant la conquête romaine (fin du Ier siècle av. J.-C. - début du Ier siècle apr. J.-C.), Aussois ait pu être Ocellum, capitale du peuple gaulois des Graiocèles, au même titre que d'autres sites[15]. Le chanoine Gros indique que Dom Rochet, auteur de l'ouvrage Gloires de l'Abbaye de Novalaise, « prétend avoir lu quelque part (il ne dit pas dans quel auteur) qu'Aussois portait jadis le nom d'Ocellum. Inutile de le réfuter »[15], ajoute-t-il pour dire que cette explication ne lui paraît pas sérieuse.

Période médiévale

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C'est ici en 877, auprès d'un berger, que le roi Charles II le Chauve a trouvé refuge, affaibli par une fièvre qui va l'emporter.

La bulle pontificale de Lucius III, de l'année 1184, confirme la juridiction épiscopale de Maurienne sur dix-sept paroisses dont Aussois[16].

Période contemporaine

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En 1802, le Piémont, occupé par les troupes de Bonaparte, est annexé au territoire français et divisé en six départements.

Après la chute de Napoléon, au congrès de Vienne (1815) la France doit renoncer à la Savoie. Réintégrée au royaume de Piémont-Sardaigne, la commune bénéficie alors (1819-1834) de la construction des forts de l'Esseillon (ou barrière de l'Esseillon), destinés à se protéger d'une attaque française.

Sous le Second Empire, en 1859, la campagne d'Italie, qui voit l’armée franco-piémontaise affronter celle de l’empire d'Autriche pour la deuxième guerre d'indépendance italienne, est l'occasion d'une alliance entre France et Piémont. En contrepartie de cette aide, l'année suivante, le traité de Turin (1860) scelle le rattachement de la Savoie (correspondant aux deux Savoie actuelles) à la France, rendant alors la barrière de l'Esseillon caduque.

1871 : ouverture du tunnel ferroviaire du Fréjus entre Bardonnèche et Modane ; Modane devient gare internationale et de nombreux Aussoyens y trouveront un emploi.

1938 : ouverture de l'Accueil Saint-Nicolas, un centre d'accueil géré par le clergé local.

Juin 1940 : l'exode : le 10 juin, Mussolini déclare la guerre à la France ; le même jour, ordre est donné à la population d'évacuer. Regroupée à Saint-Michel-de-Maurienne, la population embarque par train pour Grazac, en Haute-Loire. Le retour aura lieu en juillet, après l'entrée en application de l'armistice entre l'Italie et la France. En effet, dès le 17 juin 1940, Philippe Pétain a fait demander aux Allemands les conditions d'un armistice. En juillet 1940, après la défaite de la bataille de France et l'armistice du 22 juin 1940, la population aussoyenne ayant été relativement épargnée, une statue est édifiée en reconnaissance, Notre-Dame de la Paix, qui est inaugurée le 16 août 1942[17].

Plan d'Amont vu du col d'Aussois.

Entre 1950 et 1955, la construction de deux barrages EDF à Plan d'Aval et Plan d'Amont[18], au-dessus du village, lui assure un revenu régulier. En 1955, le chantier de Plan d'Amont sert de cadre au tournage de La Meilleure Part (1956), d'Yves Allégret, avec Gérard Philipe.

Fin des années 1950 : Aussois, qui n'est qu'à quelques kilomètres de la gare SNCF de Modane (Paris - Rome), s'ouvre au tourisme (maisons familiales Fleurs & Neige et La Vanoise ; Hôtel du Soleil, Hôtel des Glaciers, Café des Sports).

En 1963, création du parc national de la Vanoise (PNV) sur 28 communes ; une partie du territoire de la commune d'Aussois est en zone centrale, le village étant en zone périphérique. Le PNV a été un atout pour le tourisme - il n'est que de constater l'explosion démographique d'Aussois depuis les années 1960 - en particulier le tourisme d'été (randonnées, refuges dont le refuge du Fond d'Aussois, faune et flore) ; le parc a cependant représenté un frein à l'extension de la station de ski alpin, en raison de l'interdiction d'équiper en remontées la zone centrale.

Une régie municipale est créée en 1969, pour l'exploitation des remontées mécaniques et des équipements touristiques.

En 1980, l'ouverture du tunnel routier du Fréjus, entre Modane et Bardonnèche, facilite la fréquentation de la station par des skieurs venant d'Italie.

Politique et administration

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Aussois est une des 20 communes du canton de Modane.

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1860 août 1877 Alexandre Col (sans étiquette)  
août 1877   Hilarion Buisson (sans étiquette)  
  juillet 1937 Camille Montaz    
juillet 1937 avril 1977 Jean-Louis Détienne    
1977 1995 Éloi Chardonnet PS Président des Communes du parc de la Vanoise
1995 1998 Charles Cabaud DVD  
1998 mars 2001 Michel Bailly RPR  
mars 2001 2020 Alain Marnézy (sans étiquette) Professeur
2020 En cours Stéphane Boyer   Directeur du centre de vacances Paul-Langevin du CAES du CNRS

Politique environnementale

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Population et société

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Ses habitants sont appelés les Aussoyennes et les Aussoyens[19]. Selon l'écrivain Joseph Dessaix, dans son ouvrage Nice et Savoie (1864)[20], les habitants étaient surnommés, à cette époque, les Sorciers[21].

Démographie

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Comme la plupart des communes des massifs alpins, Aussois connait :

  • un maximum démographique au milieu du XIXe siècle, avec 766 habitants en 1861 ;
  • un déclin démographique continu depuis la Première Guerre mondiale, avec le recul de l'activité agro-pastorale traditionnelle ;
  • un renouveau démographique depuis la 2e moitié du XXe avec le développement des sports d'hiver.

Un recensement officiel de la commune par l'INSEE s'est déroulé début 2011.

En saison touristique, la population est augmentée par l'afflux de touristes, rendu possible par la construction de nouveaux hébergements.

Une zone résidentielle et tertiaire, dite « écoquartier de la Fintan » est, en 2019, en cours d'aménagement, à l'entrée sud-ouest du village[22].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2021, la commune comptait 687 habitants[Note 2], en évolution de 4,25 % par rapport à 2015 (Savoie : 3,33 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
322386415478572673706766582
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
611646648746709731723717555
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
426341333336369601339328331
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
500530628668658673687--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités

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  • La Fête-Dieu (procession, fête traditionnelle, en juin).
  • La semaine culturelle (début juillet).
  • La fête traditionnelle du 15-Août.
  • Les Fêtes Musicales de Savoie peuvent organiser des concerts en l'église d'Aussois[27].
  • Le vivathlon (mois de juillet).
  • La Grande Odyssée (étape sur la course internationale de chien de traîneaux).

La compagnie des sapeurs-pompiers d'Aussois défile à l'occasion des principales festivités du village. L'hiver des descentes aux flambeaux ont lieu régulièrement.

La Onzième Conférence Internationale de Linguistique Austronésienne a eu lieu du 22 au 26 juin 2009.

La commune a fait l'objet en 2001 d'un rapport de la Cour des Comptes[28] concernant notamment un endettement atteignant le plafond envisageable pour cette commune, notamment de par ses investissements touristiques .

Aménagements hydroélectriques

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Les pionniers de la houille blanche s'étaient désintéressés de la Haute Maurienne car non desservie par voie ferrée au-delà de Modane. Seul Saint-Gobain avait construit en 1921 sur l'Arc la centrale au fil-de-l'eau d'Avrieux, pour alimenter l'usine de carbure de calcium de Villarodin-Bourget. De son côté Alais-Froges-et-Camargue (future Pechiney puis Alcan) avait résolu son problème d'alimentation permanente en édifiant le barrage de haute altitude de Bissorte en 1935. Ce n'est qu'après 1946 qu'EDF a inclus la commune d'Aussois dans sa stratégie. Alors a été repris le projet de Pechiney d'équiper les sites du Plan d'Amont et du Plan d'Aval dans la vallée du Saint-Benoît, affluent de rive droite de l'Arc[29].

L'alimentation : barrages et adductions

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barrage-poids à contreforts de Plan-d'Amont
Barrage-poids à contreforts de Plan d'Amont.
barrages du Plan d'Amont et Plan d'Aval
Lacs Plan d'Amont et du Plan d'Aval.
La prise d'eau sur le Povaret dans le vallon d'Orgère
La prise d'eau sur le Povaret dans le vallon d'Orgère (commune du Bourget).

Sur la commune d'Aussois ont été édifiés les barrages du Plan d'Amont en 1950 et du Plan d'Aval en 1956. Le type de chacun de ces ouvrages a été déterminé par la nature des sites. Plan d'Amont se prêtait à la construction d'un barrage-poids ; celui-ci épouse classiquement vers l'amont la forme d'un mur vertical rectiligne, mais sans, à l'aval, le parement régulièrement incliné, hypoténuse de la section en triangle traditionnelle : on a simplement étayé le mur de loin en loin par des contreforts en forme de T couchés, chaque contrefort, et la portion de parement amont qu'il étaye, se comportant comme un élément de barrage-poids.
La cuvette de Plan d'Aval était fermée vers l'aval par un solide verrou glaciaire encadré de deux encoches. Celle de gauche, dans laquelle le Saint-Benoît avait scié sa gorge, a été barrée d'un barrage à voûte mince. Mais lors des sondages pour asseoir une voûte homologue sur l'encoche de droite, on a constaté qu'il s'agissait en fait d'une cicatrice superficielle au-dessus d'un profond canyon (creusé par un ruisseau sous-glaciaire) que des alluvions et éboulis avaient comblé ; il a donc fallu curer en profondeur jusqu'à la roche saine, avant de construire un barrage à voûte mince, symétrique du premier.
Les deux retenues échelonnées sont alimentées naturellement par les eaux du Saint-Benoît. Du fait de l'exiguïté de son bassin-versant (20,6 km2) on a accru la capacité de stockage de Plan d'Aval. D'une part, à l'ouest, le Povaret a été capté à la cote 1993 au fond du vallon de l'Orgère, sous l'aiguille Doran. Une galerie de 6,4 km, sur laquelle se greffe le captage du Saint-Bernard (dans le vallon de Polset) permet d'amener 1,5 m3/s. D'autre part à l'est, une adduction beaucoup plus longue détourne vers Plan d'Aval les eaux du doron de Termignon (captées à Entre-Deux-Eaux). Le bassin-versant est ainsi porté à 127 km2[29].

La centrale d'Aussois et l'ONERA
La centrale d'Aussois et l'ONERA.

Plusieurs centrales

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  1. La centrale dite d'Aussois (sur la commune d'Avrieux) est mise en service en 1950. Elle turbine les eaux en provenance du Plan d'Aval d'une capacité de 4 millions de m3 lors de son remplissage à la cote 1974, sauf quand les eaux actionnent la soufflerie S1 de l'ONERA.
  2. Au pied du réservoir de Plan d'Amont, d'une capacité de 7,5 millions de m3 lors de son remplissage à la cote 2007, a été mise en service en 1956 la centrale homonyme.
  3. La centrale de Villarodin turbine les eaux du lac du Mont-Cenis depuis 1968.
  4. EDF a construit en 1976 en parallèle de celle d'Aussois – elles ont la même alimentation – la centrale de la Combe d'Avrieux. Son fonctionnement n'est pas soumis aux mêmes servitudes que la centrale d'Aussois (brusques lâchers pour le fonctionnement de la soufflerie de l'ONERA). Elle est située à côté de la centrale de Villarodin, ce qui permet de les raccorder ; de la sorte, les réservoirs du Mont-Cenis et de Plan d'Aval, sensiblement à la même cote d'altitude, sont en vases communicants, avec possibilité de transvasement dans un sens ou dans l'autre : ce transfert garantit le stockage de toute la fonte des neiges des deux rives de l'Arc, optimisant la production des usines hydrauliques de Villarodin, Combe d'Avrieux et Aussois lors des pics de consommation.
  5. À Plan d'Aval, l'adduction en provenance du doron de Termignon débouche à 24 m au-dessus de Plan d'Aval au remplissage ; on a donc pu mettre en service en 1984 la centrale du Carrelet[30].
Nom de la centrale Date de mise en service Bassin-versant (km2 ) Hauteur de chute (m) Débit maximum (m3/s) Puissance installée (MW) Productible annuel (GWh)
Avrieux 1921 108 16,2 11,6 47,5
Aussois 1950 127 861 12,6 88 120
Plan d'Amont 1956 130 1,7 7 5,2
Villarodin 1968 888 52 360 640
Combe d’Avrieux 1976 127 861 17,4 12,4 170
Carrelet 1984 24 3,8 0,8 4,7

Aussois
Vue aérienne de la station.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Site web www.aussois.com
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 38″ nord, 6° 44′ 32″ est
Massif Massif de la Vanoise
Altitude 1 500 m
Altitude maximum 2 675 m
Altitude minimum 1 530 m
Ski alpin
Domaine skiable Aussois
Remontées
Nombre de remontées 10
Téléphériques 0
Funitels et funiculaires 0
Télécabines 0
Télésièges 6
Téléskis 4
Débit - (personnes/heure)
Pistes
Nombre de pistes 21
Noires 3
Rouges 7
Bleues 6
Vertes 5
Total des pistes 55 km
Installations
Nouvelles glisses
1 boarder cross, 1 snow park
Ski de fond
Nombre de pistes 5
Noires 0
Rouges 2
Bleues 1
Vertes 2
Total des pistes 30 km

La station est gérée par une régie communale : 21 pistes balisées entre 1 530 et 2 675 m d'altitude, 55 km de pistes au pied de la Dent Parrachée (3 697 m). La station, exposée au sud, souffre parfois d'un manque d'enneigement, qui est néanmoins compensé par un bon équipement en neige de culture et la possibilité de skier à partir de la station intermédiaire, située à un peu plus de 2 150 mètres d'altitude.

En 1970 est construite la route D 215 à partir de Modane, menant ainsi directement au village et évitant ainsi l'ancienne route (D 215e, f & g) en corniche des forts de l'Esseillon, désormais fermée l'hiver.

En 2005, la station a réorganisé une partie importante de son domaine d'altitude par le remplacement d'un des plus longs téléskis de France (550 mètres de dénivelée et plus de 2 km de long) par un télésiège débrayable 6 places. Le tracé étant différent, l'altitude maximale de la station a été réduite de quelque 20 mètres. Le sommet actuel de la station se trouve au sommet du télésiège deux places de la Fournache à 2 675 m d'altitude.

Des accords particuliers, conclus avec des stations alentour, permettent de skier à La Norma, Valfréjus, Val Cenis et Val Thorens grâce à la télécabine d'Orelle.

La station profite d'une évolution économique très positive par la construction de plusieurs ensembles résidentiels de tourisme de standing, à proximité immédiate des pistes.

Hébergement et restauration
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En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie-Mont-Blanc, est de 6 491 lits touristiques répartis dans 627 établissements[31]. Les hébergements se répartissent comme suit : 249 meublés ; 5 résidences de tourisme ; 2 hôtels ; 1 établissement d'hôtellerie de plein air ; 6 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 6 gîtes ou gîtes d'étape, et 1 chambre d'hôtes[31].

Sports d'hiver :

L'hiver, un service de navette gratuite amène les skieurs au départ des remontées mécaniques.

Sports d'été :

  • randonnée (Vanoise et Maurienne)
  • alpinisme
  • escalade[34],
  • canyoning
  • parapente
  • via ferrata du Diable[35] (cinq voies techniques, dont la plus longue de France)
  • parcours acrobatique forestier avec une tyrolienne géante : le parc du Diable[36].
  • VTT
  • PTT (parc aménagé)

En été, le télésiège du Grand Jeu amène les piétons au Montana (2 150 m), en contrebas du GR 5 (sauf le samedi).

Deux musées d'art et traditions (Âme d'Art[37] et Arche d'Oé[38]), deux hôtels-restaurant, gîtes et chambres d'hôtes[39], camping, marché traditionnel savoyard en haute-saison.

Production agricole

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Élevage d'ovins et caprins laitiers. Depuis quelques années, les éleveurs, confrontés au retour du loup dans la Vanoise, ont recours aux patous.

L'élevage de bovins est en forte régression, donnant lieu à fabrication du fromage de beaufort et de tomme de Savoie, à la coopérative laitière de Lanslebourg.

Bois, donnant notamment lieu à des affouages.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le fort Marie-Christine.
Forts de l'Esseillon : fort Victor-Emmanuel.

Barrière de l'Esseillon

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  • La barrière de l'Esseillon est une série de cinq fortifications construites au XIXe siècle, pour protéger le Piémont d'une éventuelle invasion française. Elle comprend quatre forts et une redoute, qui portent les noms de membres de la famille de Savoie :
    • Fort Victor-Emmanuel[40],
    • Fort Marie-Christine[41],
    • Fort Charles-Félix[42],
    • Fort Charles-Albert,
    • Redoute Marie-Thérèse[43], sur la rive gauche de l'Arc. Une passerelle, le Pont du Diable, relie la redoute aux forts (situés sur la rive droite) à 90 m au-dessus du torrent. À noter que l'actuel pont a été construit par la France. Les Italiens en ont construit un, dont les ruines se trouvent en remontant les gorges de l'Arc en direction de l'Italie.
  • Un cimetière militaire sarde est situé au cœur de cet ensemble.
  • Pyramide au hameau de l'Esseillon, rappelant la construction de 1889 à 1891 d'une route militaire en direction de la Loza (2 327 m), où il était prévu d'installer des batteries d'artillerie, dans l'éventualité d'une agression italienne.

Sites touristiques

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Gravures préhistoriques (parc archéologique des Lozes).

Sites naturels

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La cascade Saint-Benoit (commune d'Avrieux).
  • Les Gorges de l'Arc.
  • Le parc archéologique des Lozes (gravures rupestres à même le sol).

De façon générale la commune d'Aussois héberge quelques raretés botaniques, comme le sabot de Vénus, la sauge d'Éthiopie, la bruyère des neiges, la clématite des Alpes ou le marabout (Stipa pennata). Bois de pins cembro.

  • Fontaines et lavoirs sur la place et dans la rue Saint-Nicolas.
  • Four banal, rue Saint-Nicolas.
  • L'église paroissiale placée sous le vocable de Notre-Dame-de-l'Assomption (1648)[44],[45]. L'église primitive est mentionnée dans un document de 1184[44]. L'édifice possède un clocher de style piémontais (XVIIIe siècle), d'un aspect extérieur sobre. À l'intérieur de l'église, de riches décorations (poutre de gloire, retables, fresques, tableaux) lui valent son inscription dans le circuit des "Chemins du Baroque" des vallées de la Tarentaise, de la Maurienne, du Beaufortain et du Val d’Arly[46].
  • Chapelles :
    • Saint-Nicolas, la plus ancienne, rue Saint-Nicolas ;
    • Saint-Roch (XVIIe siècle), rue de Cambaz ;
    • Notre-Dame de la Salette (1877), rue d’En-Haut ;
    • Saint-Jean-Baptiste, à l'intérieur de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption ;
    • Notre-Dame des Anges, au Fond d'Aussois (XIXe siècle) ;
    • Chapelle du fort Victor-Emmanuel (XIXe siècle).
  • Poste du télégraphe Chappe de la ligne Lyon-Turin-Venise (XIXe siècle). Restauré en 2017, il est situé au Courberon, à 1968 m d'altitude 45,229833, 6,717467, entre les stations de Saint-André et de Sollières-Sardières, toutes deux restaurées en 2012[47].
  • L'Arche d'Oé, (XXIe siècle), musée agro-pastoral, rue de l'Église.
Le barrage du Plan d'Amont.
Structures touristiques
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Sites industriels
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Barrages du Plan d'Amont et Plan d'Aval.
  • Les deux barrages EDF du Plan d'Amont et du Plan d'Aval construits entre 1948 et 1955. Plan d'Aval draine, outre le Saint-Benoit, toutes les eaux des alentours, en particulier celles des torrents issus des glaciers de la Vanoise (dent Parrachée, dôme de Chasseforêt, via une conduite forcée depuis Entre-Deux-Eaux), ainsi qu'une partie du torrent de Polset[54].
  • Les conduites forcées et les deux centrales hydro-électriques de Plan d'Aval.

Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5), p. 187-194. ([PDF] lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « Aussois-Clim » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Aussois-Clim » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  6. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  7. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. frp:Ohely sur l’édition de Wikipédia en langue arpitane.
  12. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  13. http://www.aussois.com/liste.php?id=118
  14. Alain Favre, Diccionèro de fata: Savoyârd - Francês / Français - Savoyard, « Solely » p. 242, Yoran Embanner, Spézet, 2005.
  15. a b et c Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 39..
  16. Alexis Billiet, Chartes du diocèse de Maurienne, vol. 1, Chambéry, imp. de Puthod fils, , 446 p. (lire en ligne), p. 32-34.
  17. Auguste Trivero et d'après Félix Excoffier, « Aussois - Les Années de guerre (1939-1945) », Le Clocher d'Aussois, vol. repris dans une communication à la Société d'histoire et d'archéologie de Maurienne,‎ (lire en ligne).
  18. « Actualités informatique, Smartphone et High-Tech », sur SabAudia (consulté le ).
  19. « Aussois », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  20. Joseph Dessaix, Nice et Savoie : sites pittoresques, monuments, description et histoire des départements de la Savoie, Haute-Savoie et des Alpes-Maritimes réunis à la France en 1860, 1864, p. 60.
  21. François Miquet, Sobriquets patois et dictons des communes et hameaux de l'ancien genevois et des localités limitrophes, Annecy, , 27 p. (lire en ligne), p. 7.
  22. http://www.savoie.pref.gouv.fr/sections/l_etat_en_savoie/recueil_des_actes_ad/2011/1108_-_janvier_2011/downloadFile/attachedFile/JANVIER_2011.pdf?nocache=1296740968.7 Savoie Recueil des actes administratifs Cf. page 25
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Fêtes musicales
  28. Cour des comptes : Rapport d'observations définitives (2002)
  29. a et b Chabert Louis, Les grandes Alpes industrielles de Savoie, , 559 p., p. 51-69.
  30. EDF statistiques
  31. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergement (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
  32. Descente en snake gliss - Maison d'Aussois
  33. Train de luges
  34. Bureau des guides
  35. Maison d'Aussois
  36. Parc du Diable - Parcours aventure et culturel dans les arbres (Fort Marie-Thérèse - Aussois)
  37. Âme d'Art – la maison des métiers d'art)
  38. L'Arche d'Oé
  39. La Roche du Croué
  40. Notice no PA00118318, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Forts de l'Esseillon : Fort Victor-Emmanuel
  41. Notice no PA00118188, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Forts de l'Esseillon : Fort Marie-Christine
  42. Notice no PA00118187, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Forts de l'Esseillon : Fort Charles-Félix
  43. Notice no PA00118192, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Forts de l'Esseillon : Redoute Marie-Thérèse
  44. a et b Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 36.
  45. Dominique Peyre, En Maurienne : sur les chemins du Baroque, vol. III, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Patrimoines », , 190 p. (ISBN 978-2-84206-169-2, lire en ligne), p. 191-202.
  46. voir « Église Notre-Dame-de-l'Assomption » sur la page « Les chemins du baroque », Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne .
  47. « Télégraphe Chappe de Courberon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur haute-maurienne-vanoise.com (consulté le ).
  48. Ô'Soi - Loisirs, piscine & bien-être - Maison d'Aussois
  49. « Centre Paul-Langevin », sur CAES / CNRS (consulté le ).
  50. « Rencontres Virologie Végétale 2019 - », sur colloque.inra.fr (consulté le ).
  51. « 14e Rencontres Plantes-Bactéries », sur inra.fr (consulté le ).
  52. « JJC 2016 - Accueil », sur inra.fr (consulté le ).
  53. Next Generation of Nucleon Decay and Neutrino Detectors IN2P3 7-9/04/2005
  54. Grands barrages des Alpes de Savoie (cache)
  55. (en) Design Museum Enterprise Limited, Fifty Cars that Changed the World : Design Museum Fifty, Hachette UK, , 112 p. (ISBN 978-1-84091-585-3, lire en ligne).
  56. Magès, « Paul Magès père de l'hydraulique chez Citroën », paulmages.com (consulté le ).