Attaque de Boni (2021)
Date | |
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Lieu | Boni |
Issue | Victoire franco-malienne |
Mali France |
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans |
Inconnues 2 hélicoptères Tigre[1] 2 avions Mirage 2000[1] 1 drone MQ-9 Reaper[1] |
Inconnues 1 blindé Casspir[1],[2] |
10 morts[1] 8 blessés[1] Aucune |
~ 20 morts[1] 1 blindé Casspir détruit[1],[2] 16 motos détruites[1] |
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- Ametettaï
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- Ténenkou (1er)
- Tabankort (3e)
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- Abeïbara
- 1re Léré
- Ténenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
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- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
Coordonnées | 15° 04′ 30″ nord, 2° 13′ 16″ ouest | |
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L'attaque de Boni a lieu le pendant la guerre du Mali.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le , à 6 heures du matin, les djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans attaquent le camp militaire de Boni à bord d'un blindé Casspir, de pick-up et de motos[1],[2]. L'assaut est mené en réponse à l'Opération Éclipse, menée en janvier[3].
Les militaires maliens abandonnent le camp et se rallient à l'extérieur où ils poursuivent le combat et appellent des renforts[1],[4]. Les djihadistes revendiquent alors pendant quelques heures sur les réseaux sociaux la prise du camp de Boni[2].
L'armée malienne demande l'aide de la force française Barkhane qui envoie un drone MQ-9 Reaper, des chasseurs Mirage 2000 et deux hélicoptères Tigre[1]. Ceux-ci effectuent plusieurs frappes[1]. Le blindé est détruit et les djihadistes prennent la fuite[2].
Malgré leur retraite, le commandement français estime que les troupes maliennes se sont bien comportées[2]. Le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l'état-major de l'armée française, déclare : « On est véritablement sur une montée en gamme avec une bonne connaissance des procédures. Et là, on constate un réinvestissement, le camp de Boni est tenu par les forces armées maliennes »[2].
Pertes
[modifier | modifier le code]Selon les déclarations à l'AFP de responsables locaux sous le couvert de l'anonymat, les corps de dix soldats maliens sont acheminés par des hélicoptères de la MINUSMA à l'aéroport de Sévaré[1]. Huit blessés sont également évacués vers un hôpital[1].
Du côté des assaillants, le porte-parole de l'armée française, le colonel Frédéric Barbry, fait état d'une « vingtaine de djihadistes neutralisés » et de la destruction de leur véhicule blindé et de 16 motos[1]. L'armée malienne donne un bilan similaire[4].
Références
[modifier | modifier le code]- Serge Daniel, Dix soldats maliens tués par une attaque islamiste, AFP, 3 février 2021.
- Les forces armées maliennes montent en gamme, estime l'armée française, RFI, 5 février 2021.
- Mali : dix soldats maliens tués dans une attaque dans le Centre, Le Point avec AFP, 3 février 2021.
- Serge Daniel, Mali: au moins 9 militaires tués dans l'attaque d'un camp à Boni, dans le centre, RFI, 4 février 2021.