Apollonie
Apparence
Apollonie ou Apollonia (en grec ancien Ἀπολλωνία) est le nom de plusieurs villes grecques où se trouvaient des temples et des oracles d'Apollon.
Les principales sont :
- Apollonia d'Illyrie, près de l'embouchure de l'Aoos (Philippe V y fut battu par le préteur Laevinus en -214) ;
- Apollonie de Mygdonie, en Macédoine, à l'est de Thessalonique ;
- Apollonie du Pont, en Thrace, à l'entrée du golfe formé par le Pont-Euxin. On la nomma plus tard « Sozopolis », d'où son nom moderne de Sozopol ;
- Apollonie de Cyrène dans la Cyrénaïque, aujourd’hui Marza-Souza, sur la mer, à quelques kilomètres au nord de Cyrène, à laquelle elle servait de port ;
- Apollonie ou Eleftherna, dans l’île de Crète ;
- Apollonie de Mysie (Apollonia ad Rhyndacum) en Mysie, sur le lac Apolloniates[1] (Ulubat) près de la ville de Bursa (Turquie) ;
- Apollonie de Palestine, près de Césarée, sur la mer. On croit que c'est aujourd’hui Sozousa ;
- Apollonie de Phrygie, en Phrygie dans l'actuelle Turquie qui fut nommée également Margion et Theodosiana[2] ;
- Apollonie de Pisidie, à l'ouest d'Antioche de Pisidie. J. Arundel y trouva en 1833 une traduction grecque des Res gestae d'Auguste ;
- Apollonie de Sicile ;
- Apollonie de Syrie ;
- Apollonie de Troade en Asie Mineure ;
- Apollonie de Lycie en Asie Mineure, aujourd’hui Kekova.
Références
[modifier | modifier le code]- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang, « Aboulioun ou aboullonia », dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang, t. 1, Librairie Hachette, (lire sur Wikisource), p. 7.
- Encyclopédie Diderot et d'Alembert, Paris, 1751, t. I, p. 531.
Source
[modifier | modifier le code]- (en) Richard J. A. Talbert (éd.), Barrington Atlas of the Greek and Roman World, Princeton, (ISBN 069103169X)