Antoine Sallaert
Naissance |
1570/1590 Ville de Bruxelles |
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Décès |
Après 1648, peut-être vers 1657 Ville de Bruxelles |
Activités | |
Lieu de travail |
Antoine Sallaert[Note 1], né à Bruxelles vers 1570/1590 et mort dans la même ville après 1648, est un peintre brabançon d'histoire, de portraits et de compositions religieuses et un auteur de cartons de tapisseries.
Biographie
[modifier | modifier le code]Antoine Sallaert est né à Bruxelles vers 1570[1]/ 1590[2],[1],[3]. Il est baptisé en 1863[4].
Il est inscrit en 1606 comme apprenti dans le livre de la corporation des peintres de Bruxelles[1]. Il travaille chez un certain Michel de Bordeaux ou de Bourdeaux[1],[5],[3]. Admis comme maître le [1], il devient quatre fois doyen[2], dans les années 1633-1634, 1634-1635, 1646-1647 et 1647-1648[1]. Il est spécialisé dans les représentations de cortèges et de processions[6]. Contemporain et ami de Rubens[7], ils s'entre-aident dans leurs travaux[8].
Antoine Sallaert a un fils nommé Jean-Baptiste, reçu maître en 1644, il serait un peintre médiocre[1].
Antoine Sallaert est mort postérieurement à 1648[1], d'après Éduard Michel ça serait vers 1657[6].
Œuvres
[modifier | modifier le code]Antoine Sallaert traite l'histoire et le genre et fait les cartons de vingt-quatre tentures pour les tapissiers bruxellois[2]. On voit ses ouvrages dans les musées de Bruxelles, Gand, Madrid, Berlin, etc.[2]. Le plus remarquable et celui du musée de Turin, représentant une procession de plusieurs centaines de figures[2].
Il signe "A.S."[9].
Liste non exhaustive de ses œuvres :
- Procession des corps de métiers sur la grande place de Bruxelles[10],[11] (hauteur 1,20 m - largeur 3,83 m)[12]
- Suite de cette procession[10]
- Tir à l'arbalète auquel assistent l'archiduc Albert et l'infante son épouse[10]
- Solennité du tir de l'arc[11]
- Procession de l'Ommegang[10],[11] (hauteur 1,20 m - largeur 3,83 m)[1]
- Suite de la Procession de l'Ommegang (hauteur 1,20 m - largeur 3,83 m)[1]
- Allégorie de la passion du Christ[10],[11] (hauteur 1,97 m - largeur 1,32 m)[1]
- L'infante Isabelle abattant l'oiseau au tir du Grand-Serment (hauteur 1,80 m - largeur 3,38 m)[1]
- La Procession des Pucelles du Sablon (hauteur 1,75 m - largeur 3,35 m)[1]
- Vie de Salomon[13]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Il est également appelé Antoon Sallaert, Anthonis Sallaert ou encore Anthony Salart.
Références
[modifier | modifier le code]- Édouard Fétis, Catalogue descriptif et historique du Musée Royal de Belgique (Bruxelles) : précédé d'une notice historique ..., Ve J. Van Buggenhoudt, , 443 p. (lire en ligne), p. 392-395
- Camille Dreyfus et André Berthelot, La Grande Encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, vol. 29, Lamirault et cie, (lire en ligne), p. 361
- (en) « Antoine Sallaert », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- (en) [1] The Burlington Magazine, 2009
- Alphonse-Jules Wauters, Le Musée de Bruxelles : tableaux anciens, notice, guide et catalogue, , 263 p. (lire en ligne), p. 136
- Éduard Michel, Les grands maîtres flamands au seizième et au dix-septième siècle, vol. 1, F. Nathan, (lire en ligne), p. 133
- Adolphe Siret, Dictionnaire historique des peintres de toutes les écoles depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours : Précédé d'un abrégé de l'histoire de la peinture, suivi de la nomenclature des peintres modernes et d'une collection complète de monogrammes, C. Muquardt, , 527 p. (lire en ligne), p. 54
- Jean-Pierre Baverel et François Malpé, Notices sur les graveurs qui nous ont laissé des estampes marquées de monogrammes, chiffres, rébus, lettres initiales, etc., avec une description de leurs plus beaux ouvrages et des planches en taille-douce, contenant toutes les marques dont ils se sont servis : suivies d'une table qui en donne l'explication, vol. 2, Besançon, Taulin-Dessirier, (lire en ligne), p. 197
- François Brulliot, Dictionnaire des monogrammes, marques figurées, lettres initiales, noms abrégés, vol. 2, Munich, J.G. Cotta, , 440 p. (lire en ligne), p. 18
- A. Lavice et André Absinthe Lavice, Revue des musées de Belgique, de Hollande et de Russie, Renouard, , 331 p. (lire en ligne), p. 108
- Dr. Claude Lachaise (pseud. C. Sachaile), Manuel pratique et raisonné de l'amateur de tableaux indiquant tout ce qui se rapporte à l'étude tant artistique que commerciale des tableaux et contenant des appréciations sur plus de 1200 artistes par le dr. Lachaise, Librairie centrale, , 515 p. (lire en ligne), p. 475
- Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Musée royal de peinture et de sculpture de Belgique, Imprimerie de J. Stienon, , 154 p. (lire en ligne), p. 57
- Guy Delmarcel, La tapisserie flamande du XVe au XVIIIe siècle, Lannoo Uitgeverij, , 384 p. (ISBN 978-2-7433-0337-2, présentation en ligne), p. 241
Bibliographie
[modifier | modifier le code]En français
[modifier | modifier le code]- Victor Doublet de Villers, Dictionnaire national belge : historique, biographique, géographique, statistique, artistique, industriel et commercial, L'auteur, , 839 p. (lire en ligne), p. 695
En anglais
[modifier | modifier le code]- (en) John Herbert Slater et F. W. Maxwell-Barbour, Engravings and Their Value : A Complete Guide to the Collection and Prices of All Classes of Prints, Kudos Publications, , 707 p. (lire en ligne), p. 563
En néerlandais
[modifier | modifier le code]- (nl) Cornelis de Bie, Het Gulden Cabinet (lire en ligne)
- (nl) Jacob Campo Weyerman, De levens-beschryvingen der Nederlandsche konst-schilders en konst-schilderessen, vol. 2, (lire en ligne), p. 12
- (nl) Constant Fidèle Armand Piron, Algemeene levensbeschryving der mannen en vrouwen van België : welke zich door hunne dapperheid, vernuft, geest... eenen naem verworven hebben, sedert de eerste tijden tot den dag van heden, Malines, Olbrechts, (lire en ligne), p. 343
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :