Angelika Amon
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Université de Vienne (doctorat) (jusqu'en ) |
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Directeur de thèse |
Kim Nasmyth (en) |
Distinctions | Liste détaillée Prix Alan T. Waterman () Paul Marks Prize for Cancer Research () Prix de la National Academy of Science en biologie moléculaire () Ernst Jung Prize for Medicine (d) () Médaille de la Société américaine de génétique (en) () Membre de l'Académie américaine des sciences () WICB Senior Award (d) () Vanderbilt Prize in Biomedical Science (d) () Breakthrough Prize in Life Sciences Membre de l'EMBO |
Angelika Amon née le à Vienne et morte le [1] est une biologiste cellulaire et moléculaire austro-américaine.
Elle est professeure spécialisée dans la recherche sur le cancer au Massachusetts Institute of Technology (MIT) à Cambridge. Ses recherches se focalisent sur la façon dont les chromosomes sont réglementés, dupliqués et partitionnés dans le cycle cellulaire. Elle reçoit le Breakthrough Prize in Life Sciences 2019 pour ses travaux sur l'aneuploïdie (quand une cellule ne possède pas le nombre normal de chromosomes). Elle étudie comment cela affecte les cellules normales et les cellules cancéreuses[2],[3],[4].
Biographie
[modifier | modifier le code]Éducation
[modifier | modifier le code]Angelika Amon née le 10 janvier 1967 à Vienne en Autriche, affiche un intérêt précoce pour la biologie végétale et animale. Elle décide d'étudier la biologie après avoir appris les lois de Mendel au collège[5]. Elle a reçu son diplôme de premier cycle de l'université de Vienne et a continué son travail de doctorat sous la direction du professeur Kim Nasmyth (en) à l'Institut de recherche en biologie moléculaire de Vienne. Elle soutient sa thèse en 1993.
Carrière
[modifier | modifier le code]Angelika Amon effectue deux ans de recherche post-doctorale à l'Institut Whitehead pour la recherche biomédicale à Cambridge et a été par la suite nommée membre de cet institut pendant trois ans[5]. En 1999, elle rejoint le centre de recherches sur le cancer du MIT et le département de Biologie du MIT[6]. Elle y est promue professeure titulaire en 2007[7]. En 2000, elle est nommée chercheuse associée au Howard Hughes Medical Institute[8]. Elle est membre du comité de Rédaction de Current Biology[9] et du conseil consultatif scientifique de l'Institut de recherche de pathologie moléculaire (IMP) depuis 2009[10].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Amon était marié à Johannes Weis. Ensemble, ils ont eu deux filles (Theresa et Clara). Elle est décédée le 29 octobre 2020. Elle avait 53 ans et a souffert d'un cancer de l'ovaire dans les deux ans et demi qui ont précédé sa mort[11],[12].
Récompenses
[modifier | modifier le code]- En 2003, Angelika Amon reçoit le prix Alan T. Waterman de la National Science Foundation[13].
- En 2007, elle remporte le prix Paul Marks pour la recherche sur le cancer (en) avec Todd R. Golub, et Gregory J. Hannon[14],[15].
- En 2008, elle reçoit le prix de biologie moléculaire de l'académie nationale des sciences[16].
- En 2017, elle est élue membre de l'Académie américaine des arts et des sciences[5],[17].
- En 2019, elle reçoit le Breakthrough Prize in Life Sciences en 2019 pour ses travaux sur l'aneuploïdie[18].
Références
[modifier | modifier le code]- (de) [1], sur apps.derstandard.de
- AFP, « Les « Oscars de la science », version riche du prix Nobel dans la Silicon Valley », sur Sciences et avenir, (consulté le ).
- (en) Zeeya Merali, « Revolutionary microscopy technique nets most lucrative prize in science », sur Nature, (consulté le ).
- (en) « Causes and Consequences of Aneuploidy »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur HHMI, (consulté le ).
- (de) « Besser forschen in den USA », sur Der Standard, (consulté le ).
- (en) « MIT Reports to the President 1998-99 », sur MIT (consulté le ).
- « Corporation announces faculty promotions », MIT News Office, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « MIT Reports to the President 1999–2000 » (consulté le ).
- (en) « Editorial Board », sur Curent Biology (consulté le ).
- (en) « Scientific Advisory Board », sur imp.ac.at (consulté le ).
- (en) « Angelika Amon, cell biologist who pioneered research on chromosome imbalance, dies at 53 », sur MIT News | Massachusetts Institute of Technology (consulté le ).
- (en) David Pellman, « Angelika Amon (1967–2020) », Nature Cell Biology, vol. 23, no 1, , p. 1–2 (ISSN 1476-4679, DOI 10.1038/s41556-020-00612-7, lire en ligne, consulté le )
- (en) « From Cell-Cycle Secrets to NSF's Waterman Award Amon Earns Top Honor for Young Scientists », sur National Science Foundation, (consulté le ).
- (en) « Amon, Golub win cancer prize », sur MIT, (consulté le ).
- (en) « Paul Marks Prize Recognizes Three Young Cancer Researchers », sur Memorial Sloane Kettering Cancer Center, (consulté le ).
- (en) « Academy Honors 13 for Major Contributions to Science », sur National Academies of Sciences Engineering Medecine, (consulté le ).
- (en) « Eleven from MIT elected to American Academy of Arts and Sciences for 2017 », sur MIT News, (consulté le ).
- (en) « Breakthrough Prize – Winners of the 2019 Breakthrough Prize in Life Sciences, Fundamental Physics and Mathematics Announced », (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la recherche :
- Naissance en janvier 1967
- Naissance à Vienne (Autriche)
- Étudiant de l'université de Vienne
- Biologiste moléculaire américain
- Biologiste moléculaire autrichien
- Biologiste américain du XXIe siècle
- Femme biologiste
- Cancérologue autrichien
- Cancérologue américain
- Professeur au Massachusetts Institute of Technology
- Membre de l'Académie nationale des sciences
- Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences
- Membre de l'Académie autrichienne des sciences
- Décès à 53 ans
- Mort d'un cancer de l'ovaire
- Mort d'un cancer en Autriche
- Décès en octobre 2020