André Gaillard (architecte)
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André Gaillard, né le à La Chaux-de-Fonds et mort le à Genève[1], est un architecte suisse[2]. Il participe à la création de villes nouvelles ou de stations balnéaires ou de sports d'hiver (Suisse, Espagne, Caraïbes…). Bien que travaillant avec beaucoup d'architectes, son plus proche partenaire reste son frère, Francis. Son fils, Philippe Gaillard, est également architecte.
Biographie
[modifier | modifier le code]Étudiant dans sa ville natale, puis à Lausanne et enfin Genève, il intègre et est diplômé de l'École d'architecture de l'université genevoise. Il sera d'ailleurs enseignant dans cette école de 1952 à 1969[2].
Considéré comme une « bête à concours »[3], il remporte 35 prix ou distinctions[2].
Il est membre de la Fédération des architectes suisses, de la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA), du Congrès international d'architecture moderne (CIAM)[2]…
Son travail a fait l'objet d'une exposition « Des Alpes à la mer, André Gaillard un architecte des trente glorieuses » à l'École polytechnique fédérale de Lausanne, ainsi qu'une publication Des Alpes à la mer : l'architecture d'André Gaillard aux Presses polytechniques et universitaires romandes, en 2005[4].
Réalisations
[modifier | modifier le code]- Ensemble Numaga, 133 logements (1953-1954), La Chaux-de-Fonds, avec Maurice Cailler.
- Station d'Aminona (1960-1978), Mollens-Crans-Montana, avec son frère Francis Gaillard.
- Flaine (1960), Haute-Savoie. Avec Marcel Breuer, architecte du Bauhaus et ses associés Laurent Chappis, Gérard Chervaz, Denys Pradelle[5].
- Éléments urbains de Meyrin (1961-1964).
- Temple Saint-Jean, La Chaux-de-Fonds (1969-1972)
- Bâtiment E du Palais des Nations (1968-1973), assistant l'architecte français Eugène Beaudouin, ainsi qu'Arthur Lozeron, François Bouvier[2].
- Plan des « Provinces françaises » (1973), Maubeuge, réalisé par l'architecte André Lurçat[6].
- Hôtel de ville de Maubeuge réalisée par les architectes André Gaillard (architecte) et Jacques Corbeau ainsi que le plasticien Victor Vasarely, père de l'art optique[7]..
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « St-Jean temple culte », DADI, (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Claude Pallas, Histoire et architecture du palais des Nations (1924-2001). L'Art déco au service des relations internationales, Genève, éd. Nations unies, , p. 299.
- Article Mireille Descombes, « La Chaux-de-Fonds fête l’architecture », www.hebdo.ch (consulté le ), paru sur le site L'Hebdo, le .
- Brève Revue Espaces Temps, « Des Alpes à la mer : L’architecture d’André Gaillard. », espacestemps.net (consulté le ) ().
- Éric Boissonnas, Flaine, la création, Paris, Éditions du Linteau, , 200 p. (ISBN 2-910342-01-8 et 9782910342012), p. 26, 35.
- Pierre Joly, André Lurçat et Robert Joly, Dré Lurçat (1894-1970) : l'autocritique d'un moderne, Picard, , 263 p. (ISBN 2-7084-0475-X et 9782708404755), p. 26, 35.
- « hôtel de ville », sur lamallemaubeugeoise.fr (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : André Gaillard (1950-1995). Cote : Acm-EPFL 0143, André Gaillard. Lausanne : Archives de la construction moderne – EPFL (présentation en ligne).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christian Dupraz, Patrick Aeby, Bund Schweizer Architekten, André Gaillard, architecte (Volume 2 de Architectes du XXe siècle à Genève), Genève, Fédération des architectes suisses, , p. 299.
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :