Amstel Gold Race 2015
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Généralités | |||
Course | 50e Amstel Gold Race | ||
Compétition | UCI World Tour 2015 1.UWT | ||
Date | 19 avril 2015 | ||
Distance | 258 km | ||
Pays | Pays-Bas | ||
Lieu de départ | Maastricht | ||
Lieu d'arrivée | Fauquemont | ||
Équipes | 17 | ||
Partants | 198 | ||
Arrivants | 129 | ||
Vitesse moyenne | 39,508 km/h | ||
Résultats | |||
Vainqueur | Michał Kwiatkowski (Etixx-Quick Step) | ||
Deuxième | Alejandro Valverde (Movistar Team) | ||
Troisième | Michael Matthews (Orica-GreenEDGE) | ||
◀2014 | 2016▶ | ||
Documentation |
La 50e édition de l'Amstel Gold Race a eu lieu le . C'est la onzième épreuve de l'UCI World Tour 2015. La course fait partie des classiques ardennaises, même si elle se dispute dans le Limbourg et non dans les Ardennes belges. Elle a lieu une semaine avant la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège, les deux autres classiques ardennaises.
Longue de 258 kilomètres, la course tourne autour de la ville de Fauquemont. Au total trente-quatre brèves côtes émaillent le parcours, certaines étant empruntées à plusieurs reprises. L'ascension du Cauberg, réalisée quatre fois, est le passage décisif de la course. La dernière montée a lieu à deux kilomètres de la ligne d'arrivée. La course correspond à des coureurs puncheurs.
Après que plusieurs groupes d'échappée se font rattraper, l'épreuve se décide dans la dernière ascension du Cauberg. Le sprint d'une quinzaine de coureurs est remporté par le Polonais Michał Kwiatkowski (Etixx-Quick Step) devant l'Espagnol Alejandro Valverde (Movistar) et l'Australien Michael Matthews (Orica-GreenEDGE)[1].
Présentation
[modifier | modifier le code]Parcours
[modifier | modifier le code]Le parcours est long de 258 kilomètres. Il démarre à Maastricht et se dirige vers le nord. Les coureurs traversent les villes de Bunde et de Geulle avant d'atteindre la première côte de la journée qu'est le Slingerberg. Ils se dirigent ensuite vers Beek puis grimpent l'Adsteeg. Ces ascensions se trouvent dans les premiers quinze kilomètres du parcours. La course se rend ensuite à Meerssen où le Lange Raarberg est monté en allant vers Heerlen. Juste avant d'arriver dans cette commune, le parcours tourne vers le sud et emprunte le Bergseweg. C'est alors le commencement d'une série de trois tours de circuit dans les environs de Fauquemont. Le Sibbergrubbe et le Cauberg sont escaladés pour la première fois. Cette dernière ascension se trouve au kilomètre cinquante-quatre[2],[3]
La première boucle a une longueur de 101,6 kilomètres. Les coureurs grimpent le Geulhemmerberg en quittant Fauquemont, puis virent en direction du sud-est. Les vingt kilomètres suivants ne contiennent pas de côte référencée, toutefois ils sont souvent en faux-plat. La prochaine ascension est le Wolfsburg, au kilomètre soixante-dix-huit, rapidement suivi par le Loorberg. Le parcours se dirige alors vers Gulpen sans traverser la ville. La côte du Schweibergerweg est grimpée au kilomètre quatre-vingt-douze suivie par le Camerig six kilomètres plus loin. Une boucle autour de la ville de Vaals est alors effectuée. Les côtes du Vaalserberg, marquant la frontière entre l'Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, celle de Gemmenich et du Vijlenerbos sont surmontées en l'espace de neuf kilomètres. Le parcours se redirige après vers Gulden en empruntant la même route qu'à l'aller et grimpe l'Eperheide. À Gulpen, le mont éponyme est parcouru. La course continue vers le Plettenberg et l'Eyserweg. À Simpelveld, le parcours tourne à l'ouest pour revenir vers Fauquemont en prenant la côte d'Huls et du Vrakelberg. En entrant dans Fauquemont, le Sibbergrubbe puis le Cauberg sont de nouveau grimpés. Au passage de la ligne cent-soixante-huit kilomètres ont été couverts, un peu moins de cent restent à parcourir[4],[3],[5].
Le deuxième tour de circuit est long de soixante-et-un kilomètres. Le Geulhemmerberg est emprunté de nouveau avant que le parcours n'atteigne les confins de Maastricht. Le circuit grimpe cette fois-ci le Bemelerberg en allant vers le nord avant de repartir au sud-est vers Beutenaken. Les chemins empruntés sont ensuite similaire à ceux du premier tour avec notamment l'ascension du Loorberg et du Gulpenerberg. Le retour vers Fauquemont varie cependant, avec le passage du Kruisberg, de l'Eyserbosberg, du Fromberg puis du Keutenberg. Le Sibbergruppe n'est pas monté à l'inversion du Cauberg. À la ligne, les coureurs ont encore dix-huit kilomètres à couvrir[4],[3],[5].
La dernière révolution est donc la plus courte. Le circuit emprunte le Geulhemmerberg pour la troisième reprise, puis le Bemelerberg avant de revenir directement à Fauquemont pour l'ultime montée du Cauberg. Au pied de celle-ci, 2 600 mètres restent à parcourir. Elle est longue de 900 mètres avant une déclinaison moyenne de sept pour cent et une pente maximale de douze pour cent. À son sommet, il reste donc 1 700 mètres relativement plats avant de passer la ligne d'arrivée située sur le territoire de Berg en Terblijt[4],[3],[5],[6].
34 côtes sont répertoriées pour cette course :
Num | Nom | Longueur (m) | Pente moyenne | km de l'arrivée |
---|---|---|---|---|
1 | Slingerberg (nl) | 1 200 | 5,4 % | 248,6 |
2 | Adsteeg (nl) | 620 | 4,7 % | 243,9 |
3 | Lange Raarberg (nl) | 1 000 | 4,3 % | 235,7 |
4 | Bergseweg (nl) | 2 200 | 3,4 % | 220 |
5 | Sibbergrubbe (nl) | 2 000 | 4,1 % | 208,3 |
6 | Cauberg | 1 500 | 7 % | 203,9 |
7 | Geulhemmerberg | 1 000 | 5,8 % | 199,4 |
8 | Wolfsberg (nl) | 500 | 5,8 % | 179,9 |
9 | Loorberg (nl) | 1 600 | 5,1 % | 176,8 |
10 | Schweiberg (nl) | 3 000 | 3,7 % | 165,5 |
11 | Camerig (nl) | 3 600 | 7 % | 159,1 |
12 | Vaalserberg | 2 600 | 4,2 % | 148,5 |
13 | Gemmenicherweg (nl) | 2 000 | 5,4 % | 144 |
14 | Vijlenerbos (nl) | 1 800 | 5,1 % | 140,2 |
15 | Eperheide (nl) | 2 300 | 4,5 % | 131,5 |
16 | Gulperberg (nl) | 1 100 | 5,2 % | 122,9 |
17 | Plettenberg (nl) | 1 200 | 3,7 % | 116,4 |
18 | Eyserweg (nl) | 2 100 | 4,4 % | 114,3 |
19 | Huls (nl) | 900 | 8,3 % | 109,8 |
20 | Vrakelberg (nl) | 600 | 7,7 % | 104,5 |
21 | Sibbergrubbe (nl) | 2 000 | 4,1 % | 96,8 |
22 | Cauberg | 1 500 | 7 % | 92,4 |
23 | Geulhemmerberg | 1 000 | 5,8 % | 87,8 |
24 | Bemelerberg (nl) | 1 200 | 4 % | 75,1 |
25 | Loorberg (nl) | 1 600 | 5,1 % | 59,8 |
26 | Gulperberg (nl) | 600 | 9,8 % | 50,3 |
27 | Kruisberg | 800 | 8,4 % | 41,3 |
28 | Eyserbosweg (nl) | 1 100 | 7,9 % | 39,4 |
29 | Fromberg (nl) | 1 200 | 4,8 % | 35,6 |
30 | Keutenberg | 1 700 | 6,1 % | 31,1 |
31 | Cauberg | 1 500 | 7 % | 21,1 |
32 | Geulhemmerberg | 1 000 | 5,8 % | 18,5 |
33 | Bemelerberg (nl) | 1 200 | 4 % | 7,8 |
34 | Cauberg | 1 500 | 7 % | 2,6 |
-
- Début du parcours
- Debut du premier tour de circuit
- Fin du premier tour de circuit
- Deuxième tour de circuit
- Troisième tour de circuit
Note:Valkenburg est le nom Néerlandais de Fauquemont. Les ascensions réalisées à plusieurs reprises ne sont indiquées qu'une seule fois
Équipes
[modifier | modifier le code]En tant qu'épreuve World Tour, les dix-sept WorldTeams participent à la course. L'organisateur a communiqué la liste des trois premières équipes invitées le . Il s'agit des formations Roompot Oranje Peloton, Topsport Vlaanderen-Baloise et Wanty-Groupe Gobert[7]. Elle a ensuite dévoilée la présence de cinq autres équipes un peu plus tard dans l'année[8].
Vingt-cinq équipes participent à cette Amstel Gold Race - dix-sept WorldTeams et huit équipes continentales professionnelles :
UCI WorldTeams | ||
---|---|---|
Nom de l'équipe | Pays | Code |
AG2R La Mondiale | France | ALM |
Astana | Kazakhstan | AST |
BMC Racing | États-Unis | BMC |
Cannondale-Garmin | États-Unis | TCG |
Etixx-Quick Step | Belgique | EQS |
FDJ | France | FDJ |
Giant-Alpecin | Allemagne | TGA |
IAM | Suisse | IAM |
Katusha | Russie | KAT |
Lampre-Merida | Italie | LAM |
Lotto NL-Jumbo | Pays-Bas | TLJ |
Lotto-Soudal | Belgique | LTS |
Movistar | Espagne | MOV |
Orica-GreenEDGE | Australie | OGE |
Sky | Royaume-Uni | SKY |
Tinkoff-Saxo | Russie | TCS |
Trek Factory Racing | États-Unis | TFR |
Équipes continentales professionnelles | ||
---|---|---|
Nom de l'équipe | Pays | Code |
Bardiani CSF | Italie | BAR |
CCC Sprandi Polkowice | Pologne | CCC |
Cult Energy | Danemark | CLT |
MTN-Qhubeka | Afrique du Sud | MTN |
Nippo-Vini Fantini | Italie | NIP |
Roompot Oranje Peloton | Pays-Bas | ROP |
Topsport Vlaanderen-Baloise | Belgique | TSV |
Wanty-Groupe Gobert | Belgique | WGG |
Règlement de la course
[modifier | modifier le code]Primes
[modifier | modifier le code]Les vingt prix sont attribués suivant le barème de l'UCI[9],[10]. Le total général des prix distribués est de 40 000 €.
Position | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e à 20e |
Prix | 16 000 € | 8 000 € | 4 000 € | 2 000 € | 1 600 € | 1 200 € | 1 100 € | 800 € | 400 € | 400 € |
Favoris
[modifier | modifier le code]L'Amstel Gold Race a déjà été remporté par le passé par des coureurs ayant lancés une échappée loin de l'arrivée. En 2013 Roman Kreuziger a ainsi attaqué après l'avant-dernière ascension du Cauberg. Cependant, la course se décide généralement dans la dernière montée de ce mont. En 2014, Philippe Gilbert place une accélération à mi-côte pour s'imposer seul. La partie plate suivant le Cauberg peut également permettre à des coureurs distancés de la tête de revenir. La victoire se décide alors au sprint[4],[11],[2]. La course convient donc bien aux puncheurs possédant la capacité de résister à un retour dans le dernier kilomètre[12].
Philippe Gilbert est le principal prétendant à propre succession. Il a également remporté l'épreuve en 2010 et 2011 ainsi que les championnats du monde sur route 2012 qui avaient lieu sur un circuit similaire. Il se présente de plus en bonne forme, ayant terminé troisième de la Flèche brabançonne la semaine précédente. D'autres anciens vainqueurs sont également au départ : Roman Kreuziger, Enrico Gasparotto, Damiano Cunego, Fränk Schleck, Stefan Schumacher et Davide Rebellin[4],[13].
Alejandro Valverde, quatrième en 2014, fait également figure de favori de l'épreuve. Il vient notamment de remporter trois étapes du Tour de Catalogne. Michał Kwiatkowski, le champion du monde en titre, Joaquim Rodríguez et Michael Matthews ont également de bonnes chances de victoire. Ce dernier est en particulier favori en cas d'arrivée au sprint[4],[13].
Récit de la course
[modifier | modifier le code]Une première échappée de six coureurs se détache juste après le Lange Raarberg, soit au bout de vingt kilomètres. Le groupe est composé de Laurens De Vreese, Jan Polanc, Timo Roosen, Linus Gerdemann, Johan Van Zyl et Mike Terpstra. Le peloton ne réagit pas tout de suite et laisse jusqu'à dix minutes d'avance à l'échappée quand la course atteint Mechelen, au kilomètre quatre-vingt-dix. Les équipes BMC et CCC–Sprandi–Polkowice maintiennent l'écart. Plusieurs chutes se produisent durant cette phase de la course : Jelle Vanendert, deuxième en 2014, et Lieuwe Westra sont ainsi contraints à l'abandon. Au deuxième passage sur la ligne d'arrivée, alors qu'il reste une centaine de kilomètres à parcourir, l'échappée compte six minutes d'avance. Le peloton commence alors véritablement la poursuite[14],[15].
Sur le second tour de circuit, l'équipe Movistar d'Alejandro Valverde vient prêter main-forte en tête du peloton afin de revenir sur les échappées. L'écart se réduit à quatre minutes. Un groupe se détache même en tête de peloton dans la descente du Bemelerberg, toutefois un problème mécanique du leader espagnol les force à couper leur effort. Le peloton se reforme alors. À la fin du tour de circuit, trois coureurs sont lâchés du groupe d'échappée et son avance n'est plus que d'une minute. Sur l'Eyserbosweg, David Tanner et Simon Clarke attaquent. Un groupe de poursuite se forme ensuite. Il est constitué de Tony Martin, Vincenzo Nibali, Diego Rosa, Wilco Kelderman, Damiano Caruso et Alex Howes. À trente-sept kilomètres de l'arrivée, Clarke et Tanner comptent onze secondes d'avance sur leurs poursuivants, le peloton se trouvant vingt-quatre secondes supplémentaires derrière[14],[16].
Wilco Kelderman rate un virage et traverse un champ afin de rejoindre la course. Il ne parvient jamais à rentrer sur la tête de course. Le groupe Nibali revient sur Tanner et Clarke, mais se montre assez désuni. Rosa et Caruso chute tous deux dans une courbe. Il n'y a donc plus que cinq athlètes à l'avant tandis que Movistar mène le peloton. Le groupe est finalement repris à quinze kilomètres du but. Clarke contre, mais se faire rejoindre sept kilomètres plus tard[14],[16]. Une dernière attaque est menée par Jakob Fuglsang et Greg Van Avermaet. Ce dernier refuse d'aider le premier et les deux sont rapidement repris. Le peloton est donc groupé au pied de la dernière ascension du Cauberg[15].
En 2014, Samuel Sánchez a attaqué dès les premières pentes du Cauberg sur ordre son coéquipier d'alors Philippe Gilbert qui l'emporta à la suite. L'équipe BMC tente de reproduire cette stratégie gagnante avec Ben Hermans dans le rôle de Sánchez cette fois-ci. Cependant, l'attaque de Philippe Gilbert n'est ici pas couronnée de succès car Michael Matthews parvient à l'accompagner. Michał Kwiatkowski est alors en poursuite seul. Valverde rejoint Gilbert et Matthews, quinze autres coureurs faisant de même quelques mètres plus loin. À cinq cents mètres de la ligne, Kwiatkowski est en queue de groupe et récupère de l'ascension. Il lance alors un long sprint et ne se fait jamais remonter. Valverde est deuxième, Matthews troisième. C'est la première victoire de Michał Kwiatkowski dans son maillot irisé[14],[15].
Classements
[modifier | modifier le code]Classement final
[modifier | modifier le code]Classement final[1] | ||||
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Coureur | Pays | Équipe | Temps | |
1er | Michał Kwiatkowski | Pologne | Etixx-Quick Step | en 6 h 31 min 49 s |
2e | Alejandro Valverde | Espagne | Movistar | m.t |
3e | Michael Matthews | Australie | Orica-GreenEDGE | m.t |
4e | Rui Costa | Portugal | Lampre-Merida | m.t |
5e | Greg Van Avermaet | Belgique | BMC Racing | m.t |
6e | Tony Gallopin | France | Lotto-Soudal | m.t |
7e | Julian Alaphilippe | France | Etixx-Quick Step | m.t |
8e | Enrico Gasparotto | Italie | Wanty-Groupe Gobert | m.t |
9e | Maciej Paterski | Pologne | CCC Sprandi Polkowice | m.t |
10e | Philippe Gilbert | Belgique | BMC Racing | m.t |
modifier |
UCI World Tour
[modifier | modifier le code]Cette Amstel Gold Race attribue des points pour l'UCI World Tour 2015, par équipes uniquement aux équipes ayant un label WorldTeam, individuellement uniquement aux coureurs des équipes ayant un label WorldTeam.
Position[17],[18] | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e |
Classement général | 80 | 60 | 50 | 40 | 30 | 22 | 14 | 10 | 6 | 2 |
Classement individuel
[modifier | modifier le code]Ci-dessous, le classement individuel de l'UCI World Tour à l'issue de la course[19].
Rang | Coureur | Équipe | Points |
---|---|---|---|
1 | Richie Porte | Sky | 303 |
2 | Alexander Kristoff | Katusha | 237 |
3 | John Degenkolb | Giant-Alpecin | 232 |
4 | Michał Kwiatkowski | Etixx-Quick Step | 195 |
5 | Geraint Thomas | Sky | 184 |
6 | Greg Van Avermaet | BMC Racing | 178 |
7 | Nairo Quintana | Movistar | 168 |
8 | Alejandro Valverde | Movistar | 158 |
9 | Zdeněk Štybar | Etixx-Quick Step | 152 |
10 | Niki Terpstra | Etixx-Quick Step | 140 |
Classement par pays
[modifier | modifier le code]Ci-dessous, le classement par pays de l'UCI World Tour à l'issue de la course[20].
Rang | Pays | Points |
---|---|---|
1 | Australie | 638 |
2 | Espagne | 517 |
3 | Pays-Bas | 435 |
4 | Colombie | 428 |
5 | Belgique | 376 |
6 | Italie | 359 |
7 | Royaume-Uni | 266 |
8 | Allemagne | 241 |
9 | Norvège | 237 |
10 | Pologne | 198 |
Classement par équipes
[modifier | modifier le code]Ci-dessous, le classement par équipes de l'UCI World Tour à l'issue de la course[21].
Rang | Équipe | Points |
---|---|---|
1 | Etixx-Quick Step | 670 |
2 | Sky | 629 |
3 | Katusha | 527 |
4 | Movistar | 483 |
5 | BMC Racing | 410 |
6 | Giant-Alpecin | 302 |
7 | Orica-GreenEDGE | 286 |
8 | Tinkoff-Saxo | 278 |
9 | Lampre-Merida | 257 |
10 | Lotto-Soudal | 236 |
Bilan et réactions
[modifier | modifier le code]La victoire de Michał Kwiatkowski est sa première sur une course en ligne depuis le championnat du monde 2014. Il a par ailleurs remporté le prologue de Paris-Nice. Il devient le quatrième coureurs à gagner l'Amstel Gold Race avec le maillot irisé sur les épaules. Il succède à : Eddy Merckx, Jan Raas et Bernard Hinault. Il déclare que c'est un « jour incroyable[22] », et que cela permet de « remettre les points sur les i[23] » après les deuxièmes places de l'équipe Etixx–Quick-Step sur le Tour des Flandres et le Paris-Roubaix[24].
La tactique de la BMC est saluée après la course, même si elle n'a pas permis à Philippe Gilbert de répéter sa victoire. Sa dixième place est son pire résultat sur l'épreuve depuis de nombreuses années. Il pense que son incapacité à rester seul devant le groupe de poursuite vient de l'absence de vent de face dans la dernière ligne droite ainsi que de son statut de favori[25],[26]. Valverde au contraire se montre très satisfait de sa deuxième place, son meilleur résultat sur l'Amstel jusqu'alors, et se montre optimiste pour la suite des classiques ardennaises[27].
Liste des participants
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 2015 Amstel Gold Race » (voir la liste des auteurs).
- « Classification », sur amstel.nl.
- (en) Stephen Puddicombe, « Amstel Gold Race 2015 preview », sur Cycling Weekly, Time Inc. UK (consulté le ).
- « Amstel Gold Race 2015 - Classic », sur ProCyclingStats (consulté le ).
- (en) Sadhbh O'Shea, « Amstel Gold Race attracts the stars for 50th edition », sur Cyclingnews.com (consulté le ).
- (nl) « Route 50e Amstel Gold Race 19 April 2015 » [archive], sur amstel.nl (consulté le ).
- (nl) « Cauberg | Valkenburg »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Sport.be (consulté le ).
- (es) « La Amstel Gold Race confirma tres invitaciones », sur biciciclismo.com, .
- (es) « La Amstel Gold Race completa sus invitaciones », sur biciciclismo.com, .
- [PDF] « Règlement UCI du sport cycliste - Titre Ier, organisation générale du sport cycliste - Chapitre II, épreuves - Article 1.2.069, prix »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur fr.uci.ch, UCI, version au 1er novembre 2014 (consulté le )
- [PDF] « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre VI, épreuves par étapes - Article 2.6.022, prix »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur fr.uci.ch, UCI, version au 24 septembre 2014 (consulté le )
- (en) Kirsten Frattini, « Gilbert wins 2014 Amstel Gold Race »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Cyclingnews.com (consulté le ).
- (en) Mikkel Conde, « Amstel Gold Race preview »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur CyclingTips (consulté le )
- (en) Richard Windsor, « Who are the bookies’ favourites for Amstel Gold Race? »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Cycling Weekly (consulté le ).
- (en) « Kwiatkowski wins Amstel Gold Race », sur Cyclingnews.com (consulté le ).
- (en) « Kwiatkowski sprints to first victory in rainbow jersey in Amstel Gold Race », sur VeloNews (consulté le ).
- (en) Stuart Clarke, « Michal Kwiatkowski wins Amstel Gold Race »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Cycling Weekly (consulté le ).
- « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre X, classement UCI - Article 2.10.017, Barème des points Femmes élites - version au 24 janvier 2015 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur uci.ch (consulté le ).
- « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre X, classement UCI - Article 2.10.017, Barème des points Femmes élites - version au 1er novembre 2015 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur uci.ch (consulté le ).
- (en) « UCI WorldTour Ranking - 2015 - Individual »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).
- (en) « UCI WorldTour Ranking - 2015 - Nation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).
- (en) « UCI WorldTour Ranking - 2015 - Team »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le ).
- « an amazing day »
- « [put] the dot on the i »
- (en) Sadhbh O'Shea, « Experience pays off for Kwiatkowski at Amstel Gold Race », sur Cyclingnews.com (consulté le ).
- (en) Daniel Benson et Sadhbh O'Shea, « Five conclusions from Amstel Gold Race », sur Cyclingnews.com, (consulté le ).
- (en) Alasdair Fotheringham, « Gilbert fails to defend Amstel Gold Race after Cauberg attack », sur Cyclingnews.com (consulté le ).
- (en) Alasdair Fotheringham, « Valverde remains upbeat despite another loss in Amstel Gold Race », sur Cyclingnews.com (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (nl en) Site officiel
- (nl) Classement final sur le site de l'organisateur
- (en) Classement final sur le site de l'UCI
- « Amstel Gold Race 2015 », sur siteducyclisme.net
- « Amstel Gold Race 2015 », sur cqranking.com
- « Amstel Gold Race 2015 », sur procyclingstats.com