Amit Shah (homme politique)
Amit Shah अमित शाह અમિત શાહ | |
Fonctions | |
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Ministre indien de l'Intérieur | |
En fonction depuis le (5 ans, 6 mois et 2 jours) |
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Premier ministre | Narendra Modi |
Gouvernement | Modi II |
Prédécesseur | Rajnath Singh |
Président du Bharatiya Janata Party | |
– (5 ans, 6 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Lal Krishna Advani |
Successeur | Jagat Prakash Nadda |
Membre de la Lok Sabha | |
En fonction depuis le (5 ans, 6 mois et 9 jours) |
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Élection | 11 avril-19 mai 2019 |
Circonscription | Gandhinagar |
Législature | 17e |
Prédécesseur | Lal Krishna Advani |
Membre de la Rajya Sabha | |
– (1 an, 9 mois et 10 jours) |
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Circonscription | Gujarat |
Prédécesseur | Dilip Pandya |
Successeur | Subrahmanyam Jaishankar |
Biographie | |
Nom de naissance | Amit Anilchandra Shah |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bombay (Inde) |
Nationalité | Indienne |
Parti politique | Bharatiya Janata Party |
Diplômé de | Université du Gujarat |
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Amit Shah, né le à Bombay, est un homme politique indien. Il est président du Bharatiya Janata Party (BJP) de 2014 à 2020 et ministre de l'Intérieur depuis 2019.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et éducation
[modifier | modifier le code]Issu d'une riche famille de commerçants de la capitale financière indienne Bombay[1], il est biochimiste de formation[2], diplômé de l'Université d'Ahmedabad[1].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Après avoir envisagé une carrière dans la banque ou la Bourse, il a ensuite trouvé sa voie dans la politique en épousant l’ascension de Narendra Modi[1]. D'abord membre du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS)[3], il rejoint le BJP et est député de la Rajya Sabha de 2017 à 2019, organe élu indirectement, comme co-représentant du Gujarat. Il a démissionné au printemps 2019.
Ministre de l'Intérieur et bras droit de Narendra Modi, son influence est telle que les médias parlent régulièrement du « gouvernement Modi-Shah ». Il représente le courant le plus dur du nationalisme hindou[2]. En 2010, il est arrêté, contraint à la démission et placé en détention pendant trois mois pour l'accusation du meurtre de l'opposant politique Haren Pandya, tué par balle en 2003 dans des circonstances encore non élucidées, avant d'être relâché faute de preuve[1].
En 2019, il souhaite publiquement faire de l'hindi la langue officielle de l'Inde, ce qui est perçu comme une attaque contre les langues régionales[4].
Il a annoncé vouloir étendre l'exercice du Registre national des citoyens — visant à déchoir de la nationalité indienne les personnes qui ne peuvent prouver que leurs ancêtres étaient établis en Inde avant une date déterminée — à l'ensemble du pays, avec une date butoir pouvant remonter jusqu'au 26 janvier 1950 (date de l'adoption de la Constitution)[5].
En 2024, il est accusé par le gouvernement canadien d'avoir ordonné la campagne de violences et de harcèlement contre les séparatistes sikhs au Canada, et l'assassinat de Hardeep Singh Nijjar à Vancouver[1]. Le gouvernement indien qualifie ces accusations d'« absurdes et sans fondement »[1].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Son fils Jay est président de la fédération internationale de cricket, le sport « roi » en Inde[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Amit Shah » (voir la liste des auteurs).
- « Amit Shah, fidèle et redouté ministre de l’Intérieur de Modi », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne)
- « Narendra Modi et Amit Shah, duo pyromane à la tête de l’Inde », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- Frédéric Koller, « L’Inde, nouveau laboratoire de la haine », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne)
- « Inde: le débat sur l'unification linguistique du pays fait polémique », sur RFI, (consulté le )
- Pierre Daum, « En Inde, la chasse aux « infiltrés » », sur Le Monde diplomatique,