Ali Zamoum
Ali Zamoum | |
Le wali Ali Zamoum | |
Fonctions | |
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Wali de Tizi Ouzou | |
– (11 mois et 3 jours) |
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Prédécesseur | Yacine Abdelhamid |
Successeur | Ahmed Zemirli |
Biographie | |
Nom de naissance | Ali Zamoum |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Boghni, Wilaya de Tizi Ouzou (Algérie) |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Villejuif (France) |
Nature du décès | Maladie |
Nationalité | Algérienne |
Parti politique | FLN |
Profession | Wali |
Walis d'Algérie | |
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Ali Zamoum (1933-2004)[1] est une personnalité politique algérienne, militant nationaliste durant la guerre d'Algérie.
Biographie
[modifier | modifier le code]Ali Zamoum est né le à Boghni (région de Tizi Ouzou, en Kabylie). Fils d’un des premiers instituteurs de la localité, il rejoint, avec son frère Mohamed (futur colonel Si Salah), l’école primaire de Boghni. Ali quitte l’école à l’âge de 11 ans. De retour au village Ighil Imoula, il fréquente les jeunes militants du Mouvement national, dont son frère deviendra au début des années 1950 secrétaire du centre municipal.
Il sera arrêté en 1953 pour avoir fourni au parti nationaliste de la logistique appartenant à l’administration coloniale. Après un an de prison, il sera libéré au moment de la préparation de la guerre d’indépendance. Fin octobre 1954, Ali Zamoum reçoit de Krim Belkacem un texte, préparé par Mohamed Boudiaf et Mourad Didouche, qu’il devait « reproduire à des milliers d’exemplaires » après avoir été dactylographié par le journaliste Mohamed El Aïchaoui: c’était la Proclamation du 1er Novembre. Le texte a été tiré à Ighil Imoula, qui fut ainsi le premier village à entrer en guerre contre l’occupant français. Au maquis, le lendemain du tirage de la Proclamation, Ali Zamoum sera arrêté en février 1955 à l’issue d’un accrochage dont a réchappé un groupe de résistants, parmi eux, les deux futurs colonels Ouamrane et Si Salah.
Ali Zamoum sera condamné à mort et incarcéré dans une dizaine de prisons, en Algérie et en France. Ses sept années d’incarcération, passées sous la hantise de l’exécution de la peine capitale, seront consacrées essentiellement à la lecture et il découvrira des auteurs proches des mouvements révolutionnaires. À l’indépendance, il quitte l’Armée nationale (ALN), considérant que « le serment de l’Indépendance du pays a été accompli ».
Il sera le premier Préfet de Tizi Ouzou, mais ne restera pas longtemps à ce poste (du 28 octobre 1963 au 1er octobre 1964). Quelques années plus tard, il occupera des postes de responsabilité au sein de l’administration centrale, notamment au ministère du Travail, à partir duquel il soutiendra le travail de Kateb Yacine dans le cadre du Théâtre de la Mer, qui deviendra plus tard « l’action culturelle des travailleurs ». À la retraite, Ali Zamoum mettra en place à Boghni l’association Tagmats qui œuvre dans le domaine de l’action sociale. Il est l’auteur de Tamurt Imazighen. Mémoires d’un survivant 1940-1962, éditions Rahma, Alger, 1993.
En 2001, il a eu un rôle déterminant dans le mouvement citoyen des Aarchs qu'il a conseillé et accompagné.
Fonctions
[modifier | modifier le code]Ses principales fonctions occupées sont :
- Préfet de Tizi Ouzou: (-).
Itinéraire
[modifier | modifier le code]N° | Fonction | Début | Fin |
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01 | Wali de Tizi Ouzou |
Maladie et mort
[modifier | modifier le code]Ali Zamoum, meurt le Villejuif, a toujours été un militant de la cause berbère, mais aussi militant de toutes les causes citoyennes.
àDécorations
[modifier | modifier le code]- Ahid de l'ordre du Mérite national d'Algérie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Ali Zamoum tire sa révérence », sur algerie-dz.com (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Mohamed El Aïchaoui (-): journaliste et chahid.