Albert Cavelier de Cuverville
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Albert Cavelier de Cuverville, né le à Saint-Brieuc et mort en mer de Barents le ), est un officier de marine et aviateur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Albert Madeleine Ludovic Alphonse Cavelier de Cuverville naît le à Saint-Brieuc. Il entre à l'École navale en et en sort aspirant en . Enseigne de vaisseau en , il sert sur le croiseur Jeanne d'Arc en et participe aux opérations de la Manche puis à la bataille des Dardanelles les 25 et . Il joint ensuite la division navale de Syrie où il commence à s’intéresser à l'aviation. En 1916, il devient élève de l’École d'Étampes puis est breveté pilote d'hydravion au centre d'aviation maritime de Saint-Raphaël. En , il obtient un témoignage officiel de satisfaction pour avoir montré un grand sang-froid lors d'un accident d'un appareil qu'il pilotait. Chef d'escadrille à la division des patrouilles de Bretagne puis à celle d'Algérie-Tunisie, il se fait remarquer en en portant secours à un hydravion naufragé. Cité pour avoir attaqué trois sous-marins allemands, il est promu chef adjoint de l’École de pilotage de Saint-Raphaël. Il est nommé lieutenant de vaisseau en . En 1920, il commande le centre d'aviation maritime de Constantinople et effectue un raid remarqué de la base jusqu' à Beyrouth. Il sert ensuite au Service central aéronautique au ministère de la Marine (1921) puis est admis à l’École de guerre navale en 1924. Instructeur sur le croiseur-école Jeanne d'Arc (1926), officier d'ordonnance du ministre (1927), il est nommé capitaine de corvette en . Parti le , avec les Français René Guilbaud, Gilbert Brazy, Emile Valette, et les Norvégiens Roald Amundsen et Leif Dietrichson, sur un hydravion Latham 47 à la recherche du dirigeable Italia d'Umberto Nobile perdu en Arctique, il disparaît avec ses compagnons en mer de Barents. Rien ne sera jamais retrouvé ni des hommes, ni de leur appareil[1].
Carrière d'aviateur
[modifier | modifier le code]À l'été 1913, Albert Cavelier participe à la Coupe Michelin qui récompensera le pilote ayant réalisé la plus longue distance. Il prend part à l'épreuve avec un monoplan Deperdussin à moteur Gnome et disposant de bougies Oléo[2].
Hommages et distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier () puis officier (à titre posthume) de l'ordre national de la Légion d'honneur[3].
- Croix de guerre ().
- Son nom est inscrit sur la stèle Latham 47 de Caudebec-en-Caux, sur l'aérostèle de Hyères-Costebelle (Var) et sur le mémorial du cap de la Chèvre (Finistère).
- Plusieurs rues portent son nom : à Sainte-Geneviève-des-Bois, Nice et Saint-Brieuc.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Thierry Le Roy, La guerre sous-marine en Bretagne, 1914-1918: victoire de l'aéronavale, 1990, p. 75.
- Bernard Marck, notice « CAVELIER DE CUVERVILLE Albert Madeleine Ludovic Alphonse » in Dictionnaire de l'aviation, p. 197 .
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 119 .
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bernard Marck, notice « Cavelier de Cuverville Albert Madeleine Ludovic Alphonse » in Dictionnaire de l'aviation, p. 197.
- Le 30 juillet 1913 dans le ciel : coupe Michelin : Cavalier poursuit ses vols
- Sa fiche est absente de la Base Léonore.