Abdelwahed Radi
Abdelwahed Radi, né le à Salé (Protectorat français au Maroc) et mort le à Boulogne-Billancourt (France)[1],[2], est un psychologue et homme politique marocain.
Il est Premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires de novembre 2008 à décembre 2012. A partir de 2011, il est président de l'Union interparlementaire pour un mandat de trois ans[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Abdelwahed Radi commence sa carrière en tant que professeur de psychologie sociale à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat. Il est l'un des fondateurs en 1956, avec Abderrazak Afilal, de l'Union nationale des étudiants du Maroc. Il est également l'un des fondateurs en 1959 de l'Union nationale des forces populaires (UNFP).
Lors des législatives de 1963, il est élu député de la ville de Sidi Slimane[n 1], il est réélu au même poste aux législatives de 1970[n 1], 1977[n 2], 1984[n 2], 1993[n 2], 1997[n 2], 2002[n 2], 2007[n 2], 2011[n 2], 2017[4] et 2021[4].
Le , il est nommé ministre chargé de la Coopération dans le gouvernement Lamrani III[5]. En 1989, il devient membre du bureau politique de l'Union socialiste des forces populaires (USFP).
À la suite des législatives de 1997, il est élu président de la Chambre des représentants. En 2002, il est réélu au même poste à la suite des législatives de la même année remportées par son parti.
En 1998, il est élu président du Conseil de la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen.
Le , il est nommé ministre de la Justice dans le gouvernement El Fassi. Lors du remaniement ministériel du , il est remplacé par l'avocat Mohamed Taïeb Naciri[5].
Le , lors de la tenue du VIIIe congrès national de l'USFP, il est élu, face à Fathallah Oualalou, Premier secrétaire de l'USFP en remplacement de Mohamed El Yazghi[6].
Lors des communales de 2009, il est élu conseiller municipal de la commune de Lakssibia dans la province de Kénitra.
Le , il marque son retour au perchoir et devient le 9e président de la Chambre basse marocaine en remplacement de Mustapha Mansouri[7]. Un an et demi plus tard, le , il est élu président de l'Union interparlementaire (UIP) pour un mandat de trois ans[3].
Divers
[modifier | modifier le code]Abdelwahed Radi a également été de 1984 à 1986 secrétaire général de l'Union arabo-africaine, coprésident du Forum parlementaire euro-méditerranéen de 1998 à 2004, président du Conseil consultatif de l'Union du Maghreb arabe de 2001 à 2003, président de l'Union des parlements des États membres de l'Organisation de la conférence islamique de 2001 à 2004 et député au Parlement arabe.
À l'occasion du Salon du Livre de Casablanca 2017, Abdelwahed Radi a présenté ses mémoires dans un livre intitulé Le Maroc que j'ai vécu, publié en arabe chez le Centre Culturel du Livre à Casablanca.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Sara Omar, « Mort de l'ancien premier secrétaire de l'USFP Abdelwahed Radi », sur Barlamane, (consulté le )
- Comité exécutif de l'Union interparlementaire, consulté le 5 juin 2012
- Circonscription de Sidi Slimane
- [PDF] Historique des gouvernements marocains, maroc.ma
- (fr) USFP: Radi quittera-t-il le ministère de la Justice ?
- Abdelwahed Radi élu président de la Chambre des représentants
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance en janvier 1935
- Naissance à Salé
- Naissance dans le protectorat français au Maroc
- Ministre marocain de la Justice
- Député marocain
- Personnalité de l'Union socialiste des forces populaires
- Président de la Chambre des représentants du Maroc
- Ministre sous Hassan II
- Ministre sous Mohammed VI
- Psychosociologue
- Personnalité de Salé
- Président du Conseil interparlementaire
- Décès à 88 ans
- Décès à Boulogne-Billancourt
- Décès en mars 2023