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Abbaye Notre-Dame de Pontifroid

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Abbaye de Pontifroid
image de l'abbaye
Article à illustrer
Nom local Pontiffroy
Diocèse Diocèse de Metz
Numéro d'ordre (selon Janauschek) DCCII (702)[1]
Fondation 1323
Dissolution 1740
Abbaye-mère Villers-Bettnach (1323-1740)
Lignée de Morimond (1323-1790)
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Cisterciennes (1323-1740)
Coordonnées 49° 07′ 38″ N, 6° 10′ 31″ E[2]
Pays Drapeau de la France France
Province Duché de Lorraine
Région Grand Est
Département Moselle
Commune Metz
Géolocalisation sur la carte : Metz
(Voir situation sur carte : Metz)
Abbaye de Pontifroid
Géolocalisation sur la carte : Moselle
(Voir situation sur carte : Moselle)
Abbaye de Pontifroid
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(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de Pontifroid

L’abbaye de Pontifroid, ou de Pontiffroy, est une ancienne abbaye cistercienne de femmes située à Metz, dans le quartier du Pontiffroy. Elle fut fondée au XIVe siècle, et dissoute au XVIIIe siècle.

La fondation féminine

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L’abbaye est fondée en 1323 [2],[3] ou 1330 par les moines de Villers-Bettnach, pour accueillir une communauté féminine. Elle restera toujours de taille très modeste[4].

En 1330, l’abbaye est déplacée en vertu d’un atour (ordonnance municipale) de 1330, « parce qu’[elle] joignait une des maîtresses portes de la cité »[5].

Le monastère masculin

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À une époque indéterminée, vers le XVe siècle, l’abbaye doit changer de communauté et accueillir des hommes. En effet, elle est recensée par Leopold Janauschek dans son Originum Cisterciensium[1]. Or seules les abbayes masculines l'ont été.

L’abbaye est mentionnée en 1443, quand, le 1er septembre, le vingt-septième abbé de Justemont y est solennellement béni par Conrad II Bayer de Boppard, évêque de Metz[6].

Après le siège de Metz en 1552, l’abbaye est déplacée rue Chambière[7], dans la maison dite « de Justemont »[8].

L’abbaye, en plus d’être de taille très modeste, est extrêmement pauvre, voire misérable. Elle ne pouvait plus nourrir au XVIIIe siècle que son abbé commendataire. À la mort de ce dernier, en 1740, elle est complètement supprimée[8].

Notes et références

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  1. a et b (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 269 & 270.
  2. a et b « Pontifroid », sur cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
  3. Association des Amis des Sites de Saint Hubert, « Historique », Abbaye de Villers-Bettnach, (consulté le ).
  4. Jean-Luc Fray, Villes et bourgs de Lorraine : réseaux urbains et centralité au Moyen Âge, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, , 551 p. (ISBN 9782845162389, lire en ligne), chap. IV (« Bilan cartographique vers 1300 »), p. 290.
  5. Pierre-Édouard Wagner, « L'enceinte de Metz au Moyen Âge », Annales de l'Est, no 2,‎ , p. 67 (ISSN 0365-2017, lire en ligne).
  6. Émile Jacquemin, L'Abbaye de Notre-Dame de Justemont : 1124-1792 ; Ordre de Prémontré, diocèse de Metz, Metz, Coopérative d'édition et d'impression, , 256 p. (OCLC 491102971, ASIN B00180XJSQ, lire en ligne).
  7. Philippe Brunella, Nathalie Dautremont, Pierre Thion, Pierre-Édouard Wagner, Jean-Louis Coudrot (coll.), François Heber-Suffrin (coll.) et Claude Lefebvre (coll.), Metz - Document d'évaluation du patrimoine archéologique urbain, Tours, Ministère de la Culture et de la CommunicationDirection du Patrimoine - Sous-direction de l'archéologie, , 116 p. (lire en ligne), « Édifices cultuels », p. 60.
  8. a et b Eugène Voltz, « Le monastère de la congrégation Notre-Dame à Metz », Mémoires de l'académie nationale de Metz, Académie nationale de Metz,‎ 1966-1967, p. 67 (lire en ligne).

Articles connexes

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