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70 Aquilae

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70 Aquilae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 20h 36m 43,63394s[1]
Déclinaison −02° 32′ 59,8341″[1]
Constellation Aigle
Magnitude apparente 4,903[2]

Localisation dans la constellation : Aigle

(Voir situation dans la constellation : Aigle)
Caractéristiques
Type spectral K4 III Ba1[3], K3 III[4], ou K5 II[5]
Indice U-B 1,95[5]
Indice B-V 1,606 ± 0,041[6]
Astrométrie
Vitesse radiale 9,27 ± 0,19 km/s[1]
Mouvement propre μα =  10,124 mas/a[1]
μδ = −15,604 mas/a[1]
Parallaxe 3,453 3 ± 0,316 0 mas[1]
Distance 289,6 ± 26,5 pc (∼945 al)[1]
Magnitude absolue −3,05[6]
Caractéristiques physiques
Masse 6,2 ± 0,6 M[7]
Rayon 104 2
−8
 R[1]
Gravité de surface (log g) 1,9[8]
Luminosité 4 072 L[2]
Température 3 900 K[2]
Métallicité [Fe/H] = −0,294 ± 0,093[9]
Rotation 1,9 km/s[8]
Âge 63,1 ± 17,8 × 106 a[7]

Désignations

70 Aql, HR 7873, HD 196321, HIP 101692, BD−03°496, FK5 3648, SAO 144624[10]

70 Aquilae (en abrégé 70 Aql) est une étoile orangée de la constellation équatoriale de l'Aigle, localisée près de la limite avec le Verseau. Sa magnitude apparente est de 4,90[2] et elle est donc visible à l'œil nu. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 3,45 ± 0,32 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'elle est distante de 945 ± 85 a.l. (∼ 290 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche du système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −9 km/s[1].

Classifications

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Keenan et McNeil (1989) attribuent à 70 Aquilae un type spectral de K4 III Ba1[3], ce qui suggère qu'il s'agit d'une géante orangée qui présente une surabondance en baryum dans son spectre[11]. Houk et Swift (1999) lui donnent une classification d'étoile géante ordinaire de type spectral K3 III[4]. De nombreuses sources[2],[7],[12],[8],[11] utilisent toujours la classification du Bright Star Catalogue (1991) de K5 II[5], ce qui suggère plutôt qu'elle est une étoile géante lumineuse.

Propriétés

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70 Aquilae est environ six fois plus massive que le Soleil et son âge a été calculé à 63 millions d'années (avec une marge d'erreur de 28 %)[7]. Le rayon de l'étoile est environ 104 fois supérieur à celui du Soleil[1] et elle est 4 072 fois plus lumineuse que l'étoile du système solaire[2]. Sa température de surface est de 3 900 K[2].

70 Aquilae est une étoile solitaire ; elle ne possède pas de compagnon stellaire connu[12].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j et k (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d e f et g (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et B. F. Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4,‎ , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H, arXiv 1003.2335)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) N. Houk et C. Smith, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars, vol. 5, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1999MSS...C05....0H)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c et d (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  8. a b et c (en) A. Domiciano de Souza et al., « Gravitational-darkening of Altair from interferometry », Astronomy & Astrophysics, vol. 442, no 2,‎ , p. 567–578 (DOI 10.1051/0004-6361:20042476, Bibcode 2005A&A...442..567D)
  9. (en) B. J. Taylor, « Catalogs of temperatures and [Fe/H] averages for evolved G and K stars », Astronomy & Astrophysics Supplement, vol. 134, no 3,‎ , p. 523–524 (DOI 10.1051/aas:1999153, Bibcode 1999A&AS..134..523T)
  10. (en) * 70 Aql -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. a et b (en) A. E. Gomez et al., « Absolute magnitudes and kinematics of barium stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 319,‎ , p. 881 (Bibcode 1997A&A...319..881G)
  12. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Lien externe

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